Forum 4x4

Je l'aurai semaine prochaine

Des petits trous dans la corne, on agit goutte par goutte, en laissant sécher, avec de la COLLE cyanoacrylate !
Puis on passe doucement de l'emeri rigidifié pour araser et ensuite on fait briller au feutre enduit de pâte abrasive.
Le résultat est optimal.

Bon à savoir, merci pour l'info

Faut prendre son temps : la goutte de.. <<superglu>> doit tomber sur une goutte déjà bien sèche .
On empile les gouttes. On va jusqu'à un '' bombé ''.

Ensuite je pique à myriam une lime à ongle en carton pour araser à niveau. Tout doucement.
Après je passe légèrement du 1000 de carrossier puis je fais briller en frottant au disque de feutre avec de la pâte abrasive.
MAIS attention : la corne ne doit pas chauffer ! Elle brûle facilement et change de coloris.

Si c'est bien fait personne ne le voit.
J'avais des trous faits par des vers !
Ça ne se voit que si je montre où c'était.

Pour les Laguiole, un truc à savoir :

les '' faux '' peuvent être poinconnés laguiole puisque ça n'a pas une valeur juridique très claire
mais le nom de l'artisan lui, il est déposé à Thiers et protégé.

Donc les faussaires se méfient.

Bien entendu, faut comprendre qu'un vrai laguiole n'est souvent qu'un assemblage fait par un coutelier,
de lames, ressorts, plaquettes, mitres etc... Fabriquées par des collègues.

Ça a toujours été comme ça ! Même au XIX° siècle.

Il y a des modèles très recherchés dont on sait que le coutelier n'avait pas de boutique !
Et on sait qu'il y a des boutiques qui achètent du tout-fait pour la revente !
Un vrai laguiole, historiquement, c'était comme ça !

Ce qui serait dommage serait d'acheter un couteau d'Inde, de Chine ou du Pakistan ...

Une photo de mon arrière arrière grand père content quand amazon lui a livré ses 2 nouveaux couteaux

Les Marques des Couteaux de THIERS
https://oldbritva.ru/wp-content/uploads ... THIERS.htm

> Ceux qui ont l'intention de s'offrir un couteau.

Souvent les artisans proposent des lames en XC75. NON INOX... il y en a que ça rebute : ils imagient la lame qui rouille ! De leur faute parce qu'ils ne sauraient pas l'entrenir.

Le XC75 est très facile à aiguiser et les artisans savent en faire des lames qui conservent longtemps leur tranchant. C'était le métal du couteau de poche de nos grands pères. Ils ne juraient que par la LAME CARBONE. Faut dire que les lames inox n'existaient pas dans leur jeunesse. Et l'expérience leur faisait préférer le XC75.

Ça rouille pas le XC75 ! ! Ça craint l'eau. Voilà deux lames qui servent aux repas, une en inox et l'autre '' carbone ''.
Il suffit de se contenter de l'essuyer à la fin du repas.

N'hésitez pas !

Pour << l'entretien >> chacun son truc, moi je fais ça avec de l'emeri de carrossier.

Si on a un tranchant de la lame complètement arrondi par l'usage, on commence avec de l'emeri '' 200 '' collé à plat sur une plaque de verre, de plexiglas ou sur un tapis souris.
Ou avec une pierre à faux grossière, trempée auparavant un quart d'heure dans l'eau. C'est un truc pour ne pas qu'elle s'encrasse. Et la boue qui se formera à la surface est importante pour l'affûtage.

On pose l'émouture de la lame à plat sur le papier de verre, ou la pierre, on lève le dos de la lame à l'angle désiré et on conserve cet angle. On peut opter pour un angle de 15° mais ça va être fragile. On peut opter pour un angle de 30° ce sera robuste. Le meilleur angle est entre les deux. A vous de voir.

On fait dix mouvements de va et vient en conservant l'angle.

Ensuite, pareil : dix mouvements de l'autre côté de la lame.
C'est pour conserver le fil bien centré.

On regarde et on recommence jusqu'à ce que le tranchant devienne sans reflet, preuve qu'il est devenu le plus étroit possible : invisible.

Là, on change pour une pierre moins grossière ou pour de l'emeri en 400. Il faut affiner plus le fil, sinon le tranchant ne se conservera pas.

Ensuite on passe à l'aiguisage avec du 600 puis du 1000.

Si on veut un rasoir on continue jusqu'à 8000. Mais pour une utilisation d'attaque de peau de tomate, 1000 c'est bon.

Pour finir on peut affiler sur une ceinture de cuir posée à plat ou bien tendue à une poignée de porte.
Pour l'affilage on tire simplement la lame le dos en premier...