Je viens de lire vos interventions, c'est vrai que j'ai tendance à faire long, comme souvent quand je me lance sur un sujet qui me tient à coeur, ça dérive un peu, même beaucoup, des fois ...
et encore, je m'auto-censure
Pour faire court :
1/ Je ne pense pas que ce soit si utile, ce qui compte, c'est de parler, de faire passer le message en direct aux commerçants, hôteliers, propriétaires de gîtes, etc.
2/ J'ai déjà proposé cette idée, l'idée de contacter les associations de commerçants/restaurateurs à plusieurs organisations de défense des loisirs verts. Je pense que c'est à eux, d'intervenir. Charles, du Codever, est sensibilisé sur le sujet, je crois que c'est un de leurs axes de travail, il me semble me souvenir que les lettre-types aux élus incluaient un paragraphe sur la portée économique des randonnées TT. On peut faire une piqûre de rappel ...
3/ Dernièrement, j'ai pondu ce genre de texte pour une revue leader de la presse quad, où j'ai mes entrées. Mon interlocuteur a trouvé que ce n'était pas le moment, avec la crise, d'en rajouter dans la morosité. Il a probablement raison, je respecte son avis et je le comprends.
Pour finir, le but de mon message : faire comprendre à ceux qui lisent ce forum, c'est qu'il n'y a pas meilleur ambassadeur que les pratiquants !
Il ne faut pas avoir honte de ses passions ! Exemple : quand je loue un gîte, j'annonce toujours la couleur, j'annonce qu'on arrivera avec des remorques et des quads. Idem dans les hôtels ou les chambres d'hôtes. Et j'attends la réaction ...
Finalement assez peu de refus, mais ça arrive. Tant pis, on en choisit un autre.
Bon, je vais encore faire long, mais je vais vous donner un de mes trucs : les gens veulent avoir un interlocuteur, un responsable. Donc, il faut clairement annoncer la couleur, je leur dis : "on est des quadeurs (remplacez par 4x4treux ou motards), mais on est pas des sauvages. Je m'engage à ce qu'il n'y ait pas de problèmes, et si il y a des problèmes, venez me voir. Après, il faut assumer, être sûr de pouvoir gérer les petits soucis de la vie courante, mais avec un club ou un groupe d'amis, c'est facile. Avec des "clients", ça doit être plus délicat ...
Pour que tout se passe bien, il faut tout poser clairement, ne pas hésiter à évoquer AVANT (au tel), les particularités locales, tel voisin ne veut pas qu'on se gare là, le bruit, etc., le temps passé à se renseigner avant, ça permet de bien vivre le séjour, dans la sérénité.
Bien entendu, il faut assumer, des fois, un petit rappel à l'ordre, ça ne fait pas de mal. Si possible avec psychologie, plutôt prendre la personne gentiment à part plutôt que de la rabrouer devant tout le monde.
A la fin du séjour, passer voir les intéressés (propriétaires, hôteliers, gérants de campings, etc., pour faire le point. Généralement, le discours est le suivant : "Je n'étais pas trop chaud pour vous accueillir, mais je ne regrette vraiment pas, je serais heureux de vous accueillir à nouveau" ...
C'est à ce moment qu'il faut glisser le couplet sur la libre circulation sur les chemins et sur l'implication économique des interdictions non justifiées ...
