prado74 a écrit :
Ma petite contribution en matière de débardage ..... ce n'est pas mon job, je ne suis pas spécialiste, ce n'est pas mon matos, mais celui d'un membre de ma famille prêté pour l'occasion (20 fayards de coupés et à débarder soit env 80 à90 m3 de bois ).
Chaque "traîne" comporte 4 fayards de 60 cm de diamètre ,les arbres sont "vivants" ,c'est à dire que les arbres (long = 30m!!) ne sont pas ébranchés !!!
Au niveau charge (poids de la traîne) derrière le Timberjack ,c'est autre chose que les 4 sapins traînés lors du concours aux Jets.
j'avais environ 600 m de traîne à faire, dans un pré, dont une portion de terrain assez pentue à 15% pour les amener au stockage dans un chemin .
Ce qui fabuleux avec ces engins ,c'est l’automatisme de tractage ,par ex,dans la montée à 15% ,le TIM se met à patiner des 4 roues, donc je "l'articule" à gauche à droite pour lui donner de l'accroche ,on fait attention de ne pas trop créer de dégâts dans le pré !! : tout à une limite dans l'adhérence de l'engin ,qui plus est, il n'a pas de chaines (les chaines génèrent des dégâts).
Lorsqu'il patine trop des 4 roues , le TIM s’arrête :le tablier des 2 treuils descendent automatiquement les bois ,et les treuils se mettent en position débrayer , les arbres sont posés , le TIM avance sur 100 m en et re-treuillage des bois,et hop on re-demarre .
Ah oui, quand même......
, on voit bien le progrés réalisé.Le dernier que j'ai conduit, en '87 (
uin 
n'avait même pas de cabine fermée, ni le tablier hydraulique 
. Le 2 temps Détroit Diésel qui a fait la réputation de la marque, puissant mais sans couple, à tel point que lors des abattages dirigés au treuil, il arrivait que l'effort de traction sur le câble fasse repartir le moteur à l'envers (bonjour les sueurs froides), la direction par levier (route interdite, bien sûr), les 4 roues chaînées (raison de plus) et les 2 ponts équipés en auto débloquants qui permettaient effectivement de godiller dans la boue en jouant sur l'articulation.
Vincent
