Forum 4x4

J'ai des Spyderco en ZDP-189, CPM-M4, CPM-S110V, 100% industriels aux performances de coupe sans égal et à la durée du tranchant incroyable.
Mais une bonne vieille lame au carbone (XC75) ou en inox de dans le temps (440) ça s'affile tellement plus rapidement et facilement que

c'est dur de préférer tel ou tel...

Le plus important c'est d'aimer le couteau qu'on a.

christian.styling a écrit :J'ai des Spyderco en ZDP-189, CPM-M4, CPM-S110V, 100% industriels aux performances de coupe sans égal et à la durée du tranchant incroyable.
Mais une bonne vieille lame au carbone (XC75) ou en inox de dans le temps (440) ça s'affile tellement plus rapidement et facilement que

c'est dur de préférer tel ou tel...

Le plus important c'est d'aimer le couteau qu'on a.

j'avais peur qu'on soit tomber dans le romantisme à l'excès ce serait sympa que tu nous en parles un peu plus de ceux-là aussi

J'en ai déjà parlé
j'ai un minuscule Dragonfly en ZDP-189, vraiment un mini canif : la lame fait 5,8 cm et il y a un système de blocage au dos. tout petit mais idéal à emporter dans des fringues de ville. Il coupe comme un vrai
j'ai un UKPK en S110V. marrant parce qu'on l'ouvre et on le ferme d'une seule main. Peut etre le couteau de rêve pour ceux qui à longueur de journée coupent des ficelles ou ouvrent des colis.
j'ai aussi un plus gros calibre, un Gayle Bradley en CPM-M4. Sans doute le spyderco qu'il faut avoir : un poignard pliant... Sans défaut.

La plupart des Spyderco ont pour moi un énorme défaut.



Ils sont moches.

à l'heure actuelle et surtout pour les lames de pliants, il n'y a quasiment que des lames fabriquées par enlèvement de matière. Il y a surement des artisans qui forge encore des lames pour faire un pliant mais ce sont des exceptions.

ça ne veut pas dire que les lames sont mauvaises. Ou que l'artisan n'a plus de "gloire", la forme, l’émouture etc etc ont leur importance. Les "secrets" de la trempe je pense qu'il n'y en a plus. Les indications sont fournis par le fabricant de l'acier en fonction de la dureté désirée. Il suffit d'avoir le matériel et d'appliquer la recette.

Je me doutais que Dozorme c'était de l'indus, quand on voit les pub pour ses couteaux un peux partout, forcément il faut de gros volumes pour amortir un tel cout, si ils font leur lames, au moins, c'est vraiment du Français c'est déjà ça.

Je n'accroche pas du tout à leur design et je préfère donner mon argent a un petit artisan lorsque je prendrais un laguiole.

Les spyderco j'accroche pas à l'esthétique non plus.

Kurios a écrit :La plupart des Spyderco ont pour moi un énorme défaut.



Ils sont moches.

C'est des outils...
Ils piquent ( lame bloquée), ils coupent, ils sont plats, souvent légers. Ils sont bien assemblés... Et c'est très moche, c'est vrai : on n'a pas de plaisir à les regarder.

jcdu06 a écrit :à l'heure actuelle et surtout pour les lames de pliants, il n'y a quasiment que des lames fabriquées par enlèvement de matière. Il y a surement des artisans qui forge encore des lames pour faire un pliant mais ce sont des exceptions.

ça ne veut pas dire que les lames sont mauvaises. Ou que l'artisan n'a plus de "gloire", la forme, l’émouture etc etc ont leur importance. Les "secrets" de la trempe je pense qu'il n'y en a plus. Les indications sont fournis par le fabricant de l'acier en fonction de la dureté désirée. Il suffit d'avoir le matériel et d'appliquer la recette.

Je me doutais que Dozorme c'était de l'indus, quand on voit les pub pour ses couteaux un peux partout, forcément il faut de gros volumes pour amortir un tel cout, si ils font leur lames, au moins, c'est vraiment du Français c'est déjà ça.

Je n'accroche pas du tout à leur design et je préfère donner mon argent a un petit artisan lorsque je prendrais un laguiole.

Les spyderco j'accroche pas à l'esthétique non plus.

quand on dit indus. On imagine une usine .
Mais avec les machines pilotées par microprocesseur il y a peu de monde dans le grand atelier.

Pour la qualité des lames, faut voir les émoutures des vieux laguiole. C'est fin, ça coupe même tranchant usé et ça s'affile en quelques secondes. Maintenant les lames sont larges et épaisses. Même si les alliages modernes sont mieux et si les assemblages sont sans defaut, je préfère ce que savaient faire les couteliers d'antan.

christian.styling a écrit :quand on dit indus. On imagine une usine .
Mais avec les machines pilotées par microprocesseur il y a peu de monde dans le grand atelier.

Pour la qualité des lames, faut voir les émoutures des vieux laguiole. C'est fin, ça coupe même tranchant usé et ça s'affile en quelques secondes. Maintenant les lames sont larges et épaisses. Même si les alliages modernes sont mieux et si les assemblages sont sans defaut, je préfère ce que savaient faire les couteliers d'antan.

Il faut avoir a l'esprit que l'automatisation, la robotique et l'IA vont mettre beaucoup de monde au chômage et vont faire perdre une grande partie des savoirs faire qui reste encore.

Je ne te dis pas que le moderne est mieux, je dit qu'il pourrait être aussi bien. Le savoir faire est très important et il se perd. Avant le savoir faire se transmettait souvent de père en fils, l’apprentissage se faisait sur de nombreuses années. Tous les secrets du père étaient transmis au fils et le fils pouvait même encore améliorer les techniques. maintenant le gros de l'enseignement est fait à l'école, de façon généraliste (parfois par des profs qui n'ont jamais rien fabriquer) et l'apprentissage en entreprise est court. (mis à part le compagnonnage). Souvent on envoie les éléments les moins bon qui ont le moins envie de travailler vers les métier manuel... Tout un ensemble de facteur qui font que l’excellence est en voie de disparition. Je ne parle pas de la recherche du prix le moins chère qui conduit à la baisse de la qualité aussi. Je ne suis pas étonné de ce que tu dis mais je pense qu'il doit encore être possible de trouver de la qualité. Mais il faut s'attendre à un tarif en rapport.
Un artisan renommé : http://robert-beillonnet.com/

La lame de mon thiers de chez fontenille ne me semble vraiment pas épaisse. Je la mesurerais pour être objectif. Mécaniquement je le trouve bien réalisé (finition et ajustement) . Comme je l'ai déjà dit mon seul regret c'est le bois, c'est dommage de louper ce point là et c'est le point qui me faisait peur en prenant un modèle personnalisé et pas un modèle déjà tout fait que l'on peut voir avant. Je me demande si ils ne sous-traitent pas les ébauches de manche et que du coup ils n'ont pas trop la maitrise de l'aspect. Pour mon futur laguiole, je ne sais pas si je ne prendrais pas chez eux quand même. Sachant qu'il y a de forte chance que je prenne en genévrier et que dans cet essence l'aspect est moins disparate que dans le bois de fer d'arizona. Je verrais si d'ici là j'ai un coup de cœur pour un autre fabricant.

christian.styling a écrit :j'ai aussi un plus gros calibre, un Gayle Bradley en CPM-M4. Sans doute le spyderco qu'il faut avoir : un poignard pliant... Sans défaut.

De mon côté je trouve qu'il en a pas mal des défauts, notamment que la lame pique facilement (le M4 ça s'oxyde pratiquement rien qu'en le regardant) et pis je trouve le liner un peu léger, surtout sur le 2 qui est encore plus mince (à force d'utilisation il a tendance à s'user sur le talon de la lame), je l'aurais préféré en frame lock mais bon c'est n'autre sujet !

Mon Gayle Bradley et mon couteau de berger de la Vallée du haut 'Asco' (Castifao, Moltifao et Asco). 2 opposés :
un bout de corne, un bout de métal et 2 clous contre la technologie moderne. Je les aime tous les 2. Les 2 s'oxydent.