re: et si on arrêtait de passer le bac par examen!
Posté : mar. juin 17, 2008 7:30 pm
je trouve toujours un peu mesquin de réduire tout cela au pb budgétaire.didi a écrit :eh bien je suis d'accord avec toi. Pas les sur-protéger. NON.
En revanche je pense que le contrôle continu, s'il est fait sérieusement, est plus dans le sens de faire travailler les jeunes tout au long de l'année, que 2 semaines d'exam...avec le coup de chance, ou pas
Et puis le stress, pour l"entretien d'embauche, on peut le gérer autrement, et il ne faut pas oublier qu'après, dans l'entreprise, le savoir est important, et que c'est plus un travail d'équipe qui est demandé, on est pas tout seul...
Tout, mis bout à bout, pour un diplôme qui n'a de valeur que pour celui qui ne l'a pas, coute une fortune, en temps et en argent.
Je persiste à dire que nous sommes capables de faire mieux et moins cher, et en plus dans l'intéret des élèves.
Dans l'entreprise c'est tous les jours que l'on bosse, au mieux!! c'est pas une fois de temps en temps.
on parle de nos gosses tout de même ... de toute façon, je te rassures, en haut, ils sont conscient du pb et ils vont faire en sorte que nos enfants coûtent le moins possible. Et ça commence ...
Pour le principe général, quand un enseignant évalue au contrôle continue, il a effectivement apparemment plus de pression sur l'élève mais apparemment seulement. Certaines matières sont déjà au contrôle continue, et la pression c'est parfois les prof qui les ont ...

Ensuite, pour ce qui est des matières générales, les sujets du bac (ou autre examen) étaient une référence pour un enseignant. Une sorte de base sur laquelle tester ses élèves mais aussi et surtout savoir si ses objectifs didactiques étaient en rapport avec le niveau bac. On sait que souvent (il ne faut jamais dire toujours) travailler avec soi pour référence (c'est bien la cas du contrôle continue : je fais les cours, les évaluations et les corrections. Et ma notation devient référence mais mon auto-référence) en enlevant le point de comparaison des autres tend à diminuer nos exigences. Je te passe les différences d'un lieu à l'autre (on connait ça dans tous les pays qui sont au contrôle continue : c'est la fac qui créé son propre examen d'entrée pour faire son tri que le bac ne fait plus).
là où il y a le hic pour moi c'est que cet esprit unique qui en théorie devrait nous donner une ambition, un objectif qui tire les élèves vers le haut, ne le fait plus.
Cette impression n'est pas nouvelle mais nous sommes actuellement devant une réforme qui va nous être vendue comme toi tu défends ta conviction qui est importante. J'ai appliqué lors d'examen pilote les nouvelles évaluations des terminales StG au sein de mon ets organisé en interne pas payé en plus (ça à la limite) et avec une fameuse grille d'évaluation (qui dit europe dit calibrage) imposée et nationale. Nous avons tous (sauf un) donné des notes augmentées de 3 points moyennes par rapport à ce que nous aurions donné normalement.
Nous avons été conviés à des stages sur le cadre pédagogique de cette réforme, travaillé sur cette évaluation qui part du principe que bonne note=élève content ... et blablabla ... évaluation positive ...
ce qu'il sait vraiment ou pas à la fin n'a pas disparu des tablettes mais est devenu un paramètre nettement moins prépondérant.
ex : le niveau de langue dans le nouvel oral vaut 6 points/20 ...
L'objectif n'est plus que l'école soit de qualité pour tous les enfants mais qu'ils ne se sentent pas en échec. Le reste ... pas grave, tu as levé le doigt ... un peu les stages de motivation que l'on connaît dans les stages d'entreprise ...
là oui je vais être gavée ... me mettre en colère ... avant l'école coutait cher mais elle avaitun objectif (certes utopique de +en +) de qualité ... ouais elle va être plus rentable ...
zavez de la chance que j'ai besoin de mes 2000 euros par mois pour bouffer ... je vous aurais enregistré des commissions d'appel ou d'examen ...
bon je laisse le sujet ... vais m'énerver ... pas contre vous.