Forum 4x4

Les Conseils Généraux sont pas préssés de mettre en place les PDIRM.

Ils ont l'expérience des PDIPR et sont en plein dans les CDESI.

En politique, la pire des politiques est la politique de la chaise vide car elle reste pas vide longtemps, il y a toujours quelqu'un de tres bien intentionnés pour reprendre votre place à la table.

Et c'est pas en refusant tout contact avec les Conseillers Généraux qu'on empéchera la création des PDIRM car visiblement il y a pas que la FF4x4 qui souhaite la création des PDIRM mais aussi les écolos pour en faire des parcs à 4x4.

Moi je vois pas en quoi la création ou non des PDIRM empechera ou non une loi qui interdit la circulation des véhicules à moteur.

La loi Lalonde a bien interdit de façon définitive et irréfutable l'utilisation de la motoneige en France à titre de loisir et j'ai pas entendu parler de Plan Départemental de la randonnée en motoneige ???

Au niveau tourisme, les PDIRM ont peu d'interet.
Les PDIPR remplissent très bien leur role de conservation des chemins présentant un interet touristique.

Je suis pas pour la création des PDIRM mais si dans certains départements, le Conseil Général va en créer un et que ne siège à la table que des écolos, on va rigoler (15 km de goudron, le PDIRM).

Il s'agit pas d'aller voir le Conseil Général en leur disant, si vous créer un PDIRM, on est là.
Demander en tant qu'utilisateur de l'espace naturel à siéger au CDESI si il y en a un.

Voila un avis d'un non concerné car mon 4x4 ne met permet pas d'aller ailleurs que sur des chemins carrosables (c'est un VTC et pas un TT).

Oliv-68 a écrit :
Alors tu es forcé de savoir que nul part il n'est écrit qu'un pdirm doit englober ne serait ce qu'un minimum de chemin de terre, un pdirm peut être entièrement constitué de route départementale sans intérêt et personne n'aura aucun droit de recours, car aucune loi ne décrit la constitution d'un pdirm....!!!!
Oliv'

Pas plus qu'un PDIPR n'a l'obligation de comporter x % de chemin non goudronné.

C'est le comité de pilotage du PDIPR (ou du PDIRM) qui accepte ou refuse les itinéraires et je peux t'assurer que certaines réunions ont été houleuses entre les pédestres, les équestres, les Vttistes et les maires qui voulaient imposer des circuits bitumés (moins d'entretien pour la commune).

C'est pour cela que c'est le comité de pilotage qui ferra le PDIRM et ceux qui seront absents pourront pas défendre leur point de vue.

Le probleme n'est pas uniquement les PDIR ou les PDIRM c'est aussi que vont devenir les autres chemins

http://cdte49.free.fr/itineraires-fichi ... rite04.htm

Ouais, bin je pense, AMHA, que nous serions drôôôlement bien inspiré de mettre en place pressément une vrai structure représentative des pratiquants, fédérant au prorata de ses adhérents (FFM, FMC, Codever, Clubs, individuels et autres Free Forum & pour 4x4 ) parce que dans le cas contraire, c'est passablement mal partie, cette histoire.

Comme le montre ton lien, un maire peut pas supprimer si facilement un chemin communal.
En Bretagne dans les années 80, les randonneurs équestres ont obtenu que le tribunal administratif oblige un maire à recréer le chemin qu'il avait supprimer.

les PDIPR et les PDIRM ne protègeront pas tous les chemins et c'est pas leur but. Il y a le code rural pour cela.

webmaster a écrit :Ouais, bin je pense, AMHA, que nous serions drôôôlement bien inspiré de mettre en place pressément une vrai structure représentative des pratiquants, fédérant au prorata de ses adhérents (FFM, FMC, Codever, Clubs, individuels et autres Free Forum & pour 4x4 ) parce que dans le cas contraire, c'est passablement mal partie, cette histoire.

Faut que cette structure ait des comités départementaux car c'est au niveau des départements que les PDIRM vont se décider et si la loi est si vaque sur les PDIRM, c'est pour permettre à chaque département d'adapter son PDIRM à ses spécificités (et aux choix des comités de pilotage).

Un peu comme dans certains départements, les randonneurs non motorisés ont créer une association regroupant les comités départementaux des fédés de randonneurs non motorisés et qui sont devenus par leur représentativité l'interlocuteur unique du Conseil Général.
Dans d'autres départements, c'est le Conseil Général qui est à l'origine de cette initiative pour avoir un représentant unique.

Pour en finir avec les PDIPR et les PDIRM.

Lorsque on a fait un tour de France des PDIPR à la demande de notre Conseil Général, on a vu des trucs pas triste.
- PDIPR créé par un cabinet d'études parisien
- PDIPR fait par le service de la Voirie du Conseil Général
- PDIPR fait par le cabinet du Président du Conseil Général
- PDIPR fait par le service "Sports" du Conseil Général
- PDIPR fait par la FFRP (exit les cavaliers et les Vttistes).

Dans l'Yonne, on a souhaité que le PDIPR soit fait par les randonneurs. Le Conseil Général a mandaté le Comité Départemental du Tourisme pour la mise en place et on a crée un Comité de pilotage avec les représentants de tous les modes de randonnée non motorisé (sauf les chiens de traîneau ) mais comme je travaillais avec le chargé de mission PDIPR, je surveillais

Mais faut aussi dire que les cavaliers et les pédestres travaillaient depuis de longue année avec nous et c'est naturellement que le partenariat s'est fait.

Pour info, les entrainements utilisent moins de 5 % des chemins du PDIPR et pourtant le SIG est dans le bureau d'à côté.

Dialogue, acteur de la vie locale, représentativité et comme ça si un jour un PDIRM se fait chez vous, vous serait incontournable.

Dans l'Yonne, lorsque on parle PDIRM, la réponse, c'est "Pffff, on verra ça plus tard, il y a d'autres trucs plus urgent avec la décentralisation".

Perso, je comprends la position de Youri, qui rejoint d'ailleurs celle de nombreux délégués départementaux de la Fédération Française de Quad.

C'est une attitude responsable, qui s'inscrit dans la logique, et j'ai eu une longue conversation avec Alain Choiselat, à ce sujet.

Mais ce sera sans moi.

En clair, je ne vais pas répertorier les possibilités d'itinéraires de mon département, tout simplement et très égoïstement parce que ça ne ne m'intéresse pas ..., le jour où l'interdiction tombera, j'irais probablement à l'étranger.

Je préfère pouvoir continuer à faire des balades découvertes en quad ou en 4x4 quelques années de plus, que de favoriser une pratique "aseptisée" de la randonnée, et pourtant, comme Youri, je ne fais pas de franchissement, j'ai passé l'âge, si je veux jouer un peu, je retire les coffres qui alourdissent mon engin, et je vais m'amuser sur le terrain de cross à 5 kms de chez moi, pas sur le circuit, mais autour, il y a une quantité de zones naturelles de trial, pas besoin de faire plusieurs centaines de kms pour cela ...

Mais, j'aime bien la sensation de mystère, créer son propre itinéraire, sur CartoExploreur, le rentrer dans le GPS, partir en reco, c'est tout mon plaisir. Le jour de la rando, je le fais pour mes copains, c'est sympa, mais ce n'est pas ce que je préfère ...

Les recos à 2/3 c'est tout l'attrait de la pratique de la randonnée motorisée ...

Egalement, préparer son tracé, c'est déjà voyager, pour moi ...

Actuellement, je prépare un raid d'une semaine, pour quelques quads et 2 ou 3 4x4, et bien je passe des DIZAINES d'heures sur CartoExploreur, je téléphone à droite à gauche pour avoir des infos sur les points de chute, etc..., j'essaie de "lire" la carte pour trouver le tracé le plus subtil, bref, c'est un vrai plaisir pour moi de préparer une randonnée ou un raid, sans même parler des recos.

En clair, je ne fais pas du quad ou du 4x4 pour "rouler", pour le plaisir de piloter mon engin, même si c'est une composante indissociable de l'attrait de la randonnée motorisée. Mon plaisir, c'est de découvrir des endroits sympas, d'une façon originale, et le fait d'être peu nombreux à pouvoir le faire, je l'avoue, participe grandement à créer ce plaisir. Pourtant, quand j'emprunte des pistes aussi connues que les descentes des gorges du Tarn ou la montée au Parpaillon, je sais bien que je ne suis pas le premier à passer là ..., mais le fait qu'elles ne soient pas balisées les réservent quand même à des utilisateurs un peu avertis. Si demain, c'est fléché nickel comme les itinéraires bison futé, je crains d'y retrouver mon voisin ou mon collègue de travail ...

Alors, probablement que les PDIRM sont une solution par laquelle il faudra passer, mais je dois dire que je ne me sens pas concerné, très égoïstement, je me fous de préserver une possibilité minimum, et les générations futures, et bien, il faudra qu'elles se battent, pour garder ou pour reconquérir leurs droits élémentaires, si elles ne sont pas capables de les préserver.

Je respecte le point de vue des autres, mais vous me permettrez de garder le mien ...et d'essayer de le défendre ..., sans trop d'illusions ...

youri89 a écrit :Comme le montre ton lien, un maire peut pas supprimer si facilement un chemin communal.
En Bretagne dans les années 80, les randonneurs équestres ont obtenu que le tribunal administratif oblige un maire à recréer le chemin qu'il avait supprimer.

les PDIPR et les PDIRM ne protègeront pas tous les chemins et c'est pas leur but. Il y a le code rural pour cela.

L'effet conjugué des PDIRM et de la circulaire Olin risque de créer une désaffection des chemins non inscrit, les gens préférant un itinéraire banal mais sans PV

Le cout de l’entretien des PDIRM risque de rendre l’aliénation très tentante Pour les budgets concernés

A mon avis on est à l’aube d’une privatisation des chemins non inscrit longuement préparé

- on vote une loi sur les PDIR et PDIRM
- on interdit à coup de circulaire et de PV Les autres chemins
- les chemins ne sont plus ou très peu fréquentés par des gens « qui ne laisse pas de traces »
- ils deviennent aliénables
- on brade les chemins aux propriétaires des terrains soit disant pour financer les PDIRM
- on accuse les 4x4 et autre randonneur motorisé d’être la cause de ces ventes
- tout cela avec l’aval des écologistes

si l'on veut contrer cette logique il faut ouvrir les yeux des écologistes, des chasseurs, des oppositions municipales et gouvernementale

Je suis d'accord avec toi Funquad, mais les choses étant ce qu'elles sont, comme le fait remarquer Webmaster, elles sont pas tres bien parties.
On ne peut plus se permettre de faire du pilotage à vue. Il faut voir plus loin. On s'est fait avoir par cette circulaire. On DOIT se préparer à être des interlocuteurs reconnus et impliqués dans toutes les actions qu'elle va générer.
Si on doit en arriver aux PDIRM il faut qu'on soit des points de passage obligés dans leur mise en place, sinon on n'autra même pas un bac à sable.