Il a plu une bonne partie de la nuit, et il y a déjà une trace. L'organisation a du tester l'état du terrain.
C'est parti pour le tour de reconnaissance. Splash !
Malgré le terrain gras, ça grimpe quand même. Tout au ralenti en laissant les chaînes agripper ce qu'elles peuvent. Quand ça n'avance plus, le pilote fait tortiller son engin (je parle du tracteur
) pour trouver de l'adhérence et ça repart. 
Ça commence à coller sur le parc coureurs.
Au fond du sous bois c'est bien gras maintenant.
Un CAMOX avec le système câble + grue. Le pilote se sert du grappin pour tirer les grumes dans les portes et les réorienter correctement.
Le HSM noir en route pour la victoire.
Vous remarquerez que dans les machines récentes équipées d'une grue, le siège pivote et toutes les commandes se font au joystick. Le pilote roule assis latéralement en surveillant ses grumes d'un coté et son chemin de l'autre.
Un passage délicat où le piquet bleu a souvent été touché.
Un des plus gros tracteurs du plateau : un CAMOX G275, 250 ch, dans les 16 tonnes...
Le Tigercat muni seulement d'une grue. Pas facile de manipuler les grumes juste avec le grappin. Il était parfois obligé de les poser et ça fait comme un énorme mikado avec les tronc qui se mettent un peu en vrac. Pour les reprendre, il devait donc les regrouper. Le grappin est énorme et orientable mais ça prenait quand même parfois du temps.
Un HSM dans le sous-bois.
Le Caterpillar avec toujours autant de conviction sur la pédale de droite.
Le John Deere qui se tortille à l'entrée dans le bois après le raidillon.
Il y a du monde autour du parcours.
On a eu droit à une démonstration de débardage par hélicoptère.
Au bout du câble, un appareil destiné à accrocher la grume et à la relâcher le moment venu.
Arrivée de la grume sur le lieu de dépôt. Il en a déposé 3 je crois, bien au même endroit, parfaitement alignées. Encore un artiste !
A croire qu'ils ont des yeux dans le dos ou un sixième sens. 
