Jeudi 14 août
300km, 30 de piste, 150 de plage !
Remonté vers le nord, on refait la piste de terre rouge dans le delta du Saloum, il a plu cette nuit, il y a de belle flaques.

Direction banlieue de Dakar, puis route de Thiès (circulation fluide) et une piste entre la N2 et le Lac Rose.

le Lac "Rose"
On passe près des salines du lac, pas d'activité, le lac n'est pas rose.
Du bout du lac, nous passons le banc de dunes pour se retrouver au bord de l'océan sur le lieu de l'arrivée du Paris – Dakar. La plage est immense, très belle, quelques touristes à pieds, l'eau est belle, mer calme.

Nous rencontrons un photographe professionnel accompagné de son guide, on partage des succulentes mangues, une photo qui sera sur son site.
Il est 13h, nous nous garons sous les pins pour attendre 15h que la marée basse soit bien avancée.
Nous aurons la visite d'un petit marchand avec qui on troquera un vieil appareil photo contre des plats en bois.
Un troupeau de vaches faméliques passe sur la plage.

15h, blocage des ponts du 4x4 et c'est partis pour une après-midi de bonheur sur le sable humide.
Nous remontrons la plage du Dakar ainsi sur 150km.

Au passage de certains village comme Kayar ou Mboro, la plage est très fréquentée et il y a beaucoup de barques de pécheurs, nous préférons remonter la rive pour traverser par les rues repérables sur la carte et redescendre quelques centaines de mètres plus loin.

Le reste est désert, juste quelques charrettes qui vont de village en village. Il y a aussi beaucoup de personnes à ramasser des poissons échoués (renseignements pris, ça serait pour donner à une usine de farine animale, non vérifié).
A Fas Boué, la petite rue pour éviter les barques se prolongera sur un chemin envahi d'ordures, sympathique de rouler sur une décharge !, des haies de figues de barbarie crissent sur la carrosserie et nous empêche de faire demi-tour. Quelques mètres plus loin, nous retrouverons la plage et pour les villages suivant, nous ne la quitterons plus en faisant attention aux riverains. Au village suivant, c'est des grands étales de poissons séchés qui nous accueillent et les femmes les enfument, bonjour l'odeur !
Arrivé 150km plus loin au niveau de Gnayam, nous sommes obligés de quitter la plage car plus loin c'est la langue de barbarie, une presqu'ile.
20km de piste, à partager avec des camions pleins d'oignons et nous arrivons à Mouit en pleine réserve naturelle au camp Zébrabar vers 17h.
Nous avons mis 2h par la plage, alors qu'à l'aller nous avions mis plus de 4h par la nationale !
Zébrabar est un superbe et immense camp à partager avec une seule famille et beaucoup d'oiseaux.

Vue depuis le mirador

tranquille
Encore un camp créé par un suisse, ici tout est fait maison, la soudure et le fer à béton ne coute pas cher ! Le camp est sur une presqu'ile, un mirador dépasse des cocotiers et on a une vue à 360° sur la lagune et le petit village de pécheur voisin.
Les oiseaux sont nombreux, il y aurait des singes mais nous ne les verrons pas. Sur les bords de la lagune, ça grouille de crabes avec 1 pince énorme (crabe violoniste), dès que l'on approche ils se cachent chacun dans leur trou creusé dans le sable. A la nuit tombée, nous en croiseront dans le camp ! Nuit calme pas de pluie.