christian.styling a écrit :ça c'est du journalisme
Selon le journaliste, que faudrait-il faire, alors ?
Laisser Al Qaïda dicter sa loi, et étendre ses réseaux jusque sur notre sol ?
S'interdire ad vitam eternam l'accés à certaines parties du monde, de plus en plus nombreuses, réservées aux Islamistes ?
Je pense au contraire que si on en est là, c'est que l'on paye aujourd'hui une politique commencée par De Gaulle, et poursuivie par tous les gouvernements qui se sont succédés (de droite ou de gauche) d'abandon des composantes qui avaient assit notre suprématie dans la direction du monde:
- présence militaire dans toutes les régions sensibles du globe,
- implication (voire soutien) de certains régimes "forts" dans des régions instables, ou nous tirions les ficelles en sous-main,
- armée entrainée au combat au sol, et équipée en conséquence,
- services de renseignements extérieurs ayant tous pouvoirs pour obtenir des informations permettant la traque dés leur naissance de tous les groupuscules hostiles.
Au lieu de ça, on a privilégié l'humanitaire, et le "partage Nord-Sud", espérant que les pays bénéficiaires nous en seraient reconnaissants.
On a pratiqué la soi-disant aide à l'accession à la diplomatie, quelquefois à des partis marxistes pro-islamiques, de pays ou le régime dictatorial nous était pourtant favorable depuis des décennies.
On a démantelé l'armée de conscription, qui fournissait des personnels en nombre pour une présence au sol effective, privilégié les forces aériennes dans l'optique d'un éventuel conflit avec une grande puissance, laissant ainsi aux forces terrestres des moyens limités et bien souvent obsolètes (augmenter le budget de l'armée a toujours été mal vu par les "politiquement correctes").
Nous avons accepté sans broncher que nos ressortissants soient tour à tour chassés des pays dans lesquels la colonisation tout d'abord, le protectorat, ensuite, leur avait permis de s'installer et de prospérer, en ayant un pied dans la porte des principales administrations.
Et voilà où nous en sommes aujourd'hui.
Nos concitoyens se font enlever un peu partout du Nord au Sud de l'Afrique ou en Asie Centrale, sur terre et sur mer, au point qu'il est devenu dangereux de s'y aventurer, sans que nous puissions mener efficacement de quelconques investigations, sans que nous puissions organisr de représailles.
Nous sommes en train de devenir la risée des "Pays Emergents", que nous continuons quand même à aider financièrement.
Pendant encore combien de temps devrons nous continuer à subir la tête basse de telles humiliations ?