La Pompe Aux Oeufs D'or !

[dazibao]

J'oubliais...

Aujourd'hui, mercredi 7 mai, le pétrole coté à New York a franchi la barre des 123 USD. Rien de nouveau me répondrez-vous, le cours suit une tendance désormais bien établie.

Mais la nouveauté n'est pas là. La nouveauté réside dans le fait, que le dollar, lui, ne baisse pas...

Z'allez avoir mal aux dents, je vous le garantie... A vouloir ne rien comprendre à la situation.


Quand aux innovations diverses & variées, oubliez les. Le moteur à air comprimé c'est bien, mais quel autonomie et avec quoi comprime t'on l'air ? Avec de l'énergie !!! (Electricité, pétrole, tout ce que vous voudrez...).

[Ajax]

IL parait que l'on se gourre dans nos calculs! sisi

en mars 2000 1$ vallait l'équivalent de 1.03€ (6.758 F)
http://www.xe.com/ict/
et le baril de pétrole moins de 30$ au premier semestre pour arriver a 30$ au deuxieme
http://www.europelibre.com/DOC/d061020.htm

[dazibao]

Et puis aux Zetazunis, où les carburants sont moins taxés qu'en France, la situation ne fait absolument plus rire l'automobiliste moyen. Donc l'histoire des taxes cause de tous nos maux, c'est d'la blague...

Les Américains cherchent des solutions
Mise en ligne 02/05/2008 16h56
Hausse des prix de l'essence - Les Américains cherchent des solutions

Photo © ARGENT
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Aux États-Unis, le prix moyen de l'essence à la pompe a atteint un niveau record cette semaine, à 3,60$ US le gallon.

Le prix des hydrocarbures continue de grimper alors que plusieurs pétrolières ont déclaré des bénéfices faramineux au cours des derniers jours, dont Exxon.

La valeur du baril de pétrole brut, qui compte pour plus de la moitié du prix de l'essence à la pompe, s'est approchée de 120$ US cette semaine, un niveau cinq fois supérieur à son niveau de 2002.

Selon plusieurs spécialistes, les automobilistes américains devraient réduire leurs déplacements au cours de l'été afin d'économiser du carburant, une première depuis 1991.

Pour faire face à la situation, certains politiciens suggèrent d'instaurer une nouvelle taxe sur les profits des pétrolières, alors que d'autres - comme John McCain et Hillary Clinton - proposent de suspendre temporairement la taxe de 18,4% prélevée par Washington sur chaque gallon d'essence vendu.

D'autres proposent enfin d'autoriser les forages dans un Refuge naturel de caribous en Alaska, une zone protégée.

Les pétrolières se défendent en disant qu'elles ne sont pas responsables des coûts élevés de l'essence. Elles se disent directement tributaires des cours internationaux du pétrole.

Les grandes raffineries affirment qu'elles croulent déjà sous les taxes. Elles s'opposent à toute nouvelle ponction sur leurs profits.


http://argent.canoe.com/lca/infos/etats ... 65610.html

[superzuk]

On a bien compris que le tout pétrole, c'est fini. on a bien compris que nos dirigeants, bien qu'ils connaissent des énergies autres ne feront rien tant qu'ils pourrons se remplir les poches, on a bien compris qu'on nous prend pour des c.ns, on a bien compris que tu n'es là que pour nous pomper l'air, ce qui pourrait éventuellement faire marcher une voiture à air comprimé, si tant est que celle ci soit produite un jour...

quand à l'énergie, sache que même l'ordi que tu utilises pour nous les briser menu et nous prendre pour ce que nous ne sommes pas.. en consomme... disons que tu as un portable nucléaire... coupe le vite !!!

et je l'ai déjà dit, un dazibao était un tableau ou les gens pouvaient écrire les doléances au parti, en chine... et sans aucun résultat... donc, faisons pareil... causes toujours...

[superzuk]

et je comprends que les ricains ralent... ils paient en dollars... donc, ils subissent directement.

va faire ces remarques sur des sites de bateaux de plaisance à moteur, de jet ski, de wake boarders, de maniaques de tuning ou de sportives, autrement plus gourmandes que nos 10l/100 en moyenne, déjà exessifs à notre avis, sans avoir eu à attendre ton intervention.

mais ca fait cool de critiquer les catcat, c'est à la mode, dans l'air du temps, c'est vu à la télé...

bon... tu nous laches Dazibao ?

[arroser]

Z'êtes serieux quand vous dites, que l'augmentation du prix des carburants n'est dûe qu'aux taxes ?

Quand le prix du litre était moins cher, y-avait-il donc moins de taxes ? Que nenni bande de gros

Oui, certe, mais en faisant simple, pour 1 L à 1€ taxé à 80% (soir 0.2 € de pétrole et 0.8 € de taxe, quand le litre passe à 1,1 € ça fait une augmentation de 10%

Mais ce n'est pas la part du pétrole qui a augmenté de 50% sans que les taxe augmente, sinon la part de taxe dans les 1.1 € ne serait plus que d'environs 0.792 %.
Et quand tes 1.1 €/L serons passé à 1.5 après plusieurs augmentation de la part du pétrole uniquement, ta part de taxe (touours 0.8&#8364 ne serait plus que d'environs 53.5%

Hors, là on est toujours plus ou moins environs à 80% de taxe
C'est donc bien le prix du pétrole ET les taxe qui augmente

D'ailleur tu notes qu'en reprenant au début d'un litre à 1€ avec une part de pétrole à 20%, si on la retranscrit a nos 1.5 €/L, on ne paye pour le pétrole que 0.3€/L.
Et donc si les taxes n'avait pas bougé depuis le litre à 1€ on ne payerait aujourd'hui que 1.1€ le litre

Et là tu voix bien que c'est plus les taxes qui on gonflées que le reste

Pour ce qui concerne les taxes : je vous rappelle que la TIPP est une valeur fixe indexée sur un volume, et pas un pourcentage.
Donc, si le prix que vous payez à la pompe augmente, les rentrées d'argent pour la TIPP n'augmentent pas elles

Le sujet a déjà été abordé ici, il y a longtemps...

Reste la TVA qui elle est indexée sur une valeur (le prix), mais le calcul pour le carburant est, je crois , un peu plus complexe que pour les autres produits.
Charge à ceux que ça intéresse de faire une recherche.

Donc, en gros, si le prix augmente, vous roulez moins, l'État encaisse moins.

Après, en second lieu, il y a effectivement les bénéfices engendrés par les pétroliers (dont TOTAL pour le cas le plus connu) ; mais ça n'a que peu de rapport avec les Taxes que vous payez à la pompe.

dazibao > merci d'utiliser un ton calme et courtois, nous n'avons que faire de tes démonstrations à coup de verre de bière.

[arroser]

Et dire qu'au Maroc le prix est inchangé depuis des années entre 60 et 70 centimes .

Fabrice

c'est même beaucoup moins cher en IRAN, pays producteur, pourtant le carburant y est très fortement rationné

et dire que dans les pays producteurs ils vendent l'essence au prix de revient ( extraction, transformation, transport et distribution ) a 8cts le litre ...

[dazibao]

L'avis d'un géologue pétrolier sur la situation actuelle, docteur en géologie à l'université de Cambridge de surcroît : [/B]



Colin Campbell - Prédicateur de la fin
Le géologue à la retraite, qui a exploré durant toute sa carrière la planète pétrole, donnait l'alerte du déclin dès 1989. Il est enfin pris au sérieux.
Par Christian LOSSON
LIBERATION.FR : jeudi 16 novembre 2006
Ballydehob (Irlande) envoyé spécial
Un tournant historique se serait produit en 2005. Mais la planète a continué à foncer, nez dans le guidon, dans l'impasse énergétique. Personne ne l'a noté, ou presque. Sauf Colin Campbell, 75 ans, géologue. «Eh oui, explique-t-il, le peak oil a vraisemblablement été atteint l'an passé.» Le peak oil ? Le pic du pétrole. «La moitié environ des ressources de pétrole conventionnel ont été exploitées.» D'ici à 2010, renchérit-il, même les autres formes de pétrole (lourd, sable...) auront atteint leur point de non-retour. «Le déclin physique se traduira par une baisse de 2 % par an ; les conséquences seront terribles.»

Ce prédicateur de la mort lente du pétrole et de l'ère des chocs pétroliers permanents donne rendez-vous chez lui, «après la station-service». Cet oiseau de mauvais augure se raconte autour d'un thé et d'un poêle à bois. Dehors, une petite quatre-roues française, des panneaux solaires et un jardin zen suspendu à l'arrière de sa maison, qui épouse les courbes tourmentées de la côte, au sud-ouest de Cork. Et voilà qu'il évoque le séisme à venir pour «ces boîtes cotées en bourse» qui ont bâti «leur modèle économique sur des sables mouvants», les crises financières, les déstabilisations géopolitiques, les ravages sur l'agriculture pétrodépendante, la décroissance, la fin de la mondialisation...

Comme à l'époque de Galilée
Un monde se meurt, un autre tarde à naître. Car, après cent cinquante ans d'âge d'or du pétrole, des fidèles croient encore que le filon ne se tarira jamais. «Des croyants, des religieux, des théologiens, rit Campbell, comme à l'époque de Galilée. Pourtant, dire que la fin approche, c'est comme assurer que la terre est ronde.» Avant le nouveau millénaire, les experts du pétrole moquaient cette thèse, pourtant théorisée en 1956 par un autre géologue – King Hubbert, qui a laissé son nom au Pic de Hubbert. Les gouvernements n'y prêtaient qu'une oreille – au mieux – distraite. Les économistes souriaient face à ces alarmistes prévoyant le pic en 1995, puis 1997, puis... Lui reconnaît qu'il n'a pas «la science exacte», mais moulinait de savants graphiques et lançait, en 2001, l'Association for the Study of Peak Oil and Gaz (Aspo).

Désormais, ce réseau informel de retraités, où l'on retrouve, aux côtés de Campbell, un ex-chef des explorations de Total ou un ex-conseiller aux questions énergétiques du vice-président américain Dick Cheney, ne tient plus du théâtre (supposé) de guignols. «En l'espace d'un mois, j'ai tenu une conférence à Dublin devant le patronat, j'ai été invité à parler à Cambridge et j'ai été sollicité par la Commission européenne...», se marre Campbell.
La popularité de son site Internet suit la courbe de la flambée du brut : 300 000 pages lues en mars. Un consensus émerge : il n'est plus question de savoir «si» le peak oil existe, mais «quand» il arrivera... Etrange période où les Cassandre virent aux oracles. Et sont sondés jusque dans les rangs des républicains américains. Sourire, à nouveau : «L'an passé, un député du Maryland, Roscoe Bartlett, m'a inondé de mails pour me parler avant de s'entretenir du peak oil avec Bush.»

A coups de pioche, à dos de mule
Comment va-t-on au peak oil ? En le laissant venir à soi. Môme, Campbell est tombé dans la géologie avec un livre «qui racontait comment des enfants cherchaient de l'or et étaient poursuivis par un géologue». Et voilà comment ce «nul à l'école» se retrouve à Oxford, juste après-guerre, puis à Bornéo : «J'y ai vu mon premier puits, j'ai plongé dans l'aventure.» Deux ans plus tard, il embarque sur un tanker pour Trinidad à la demande de Texaco. Passe quatre ans en Colombie pour British Petroleum, à explorer. A coups de pioches. A dos de mules. «Il était déjà facile de dire que le pétrole se trouvait à l'intérieur des terres, pas sur les côtes, souffle-t-il. Certains ont mis vingt-cinq ans à s'en rendre compte.»

Il est passé à peu près par toutes les firmes, de la Nouvelle-Guinée aux Etats-Unis, de l'Equateur à la Norvège. Epoque loin de l'irrationalité exubérante d'aujourd'hui où un PDG d'Exxon peut gagner l'équivalent de 33 000 années de Smic. Epoque où les deals se faisaient «à l'oral, dans les couloirs», où les géologues étaient «pris aux sérieux». Pas comme ces économistes «qui ne connaissent qu'un système basé sur l'énergie sans fin». Pas comme ces ingénieurs, qui promettent de «vous emmener sur la lune avec un tournevis». Les géologues, eux, «observent». Et «savent que je ne mens pas, même si, comme eux, j'ai passé ma vie à mentir, à surestimer les réserves pour des raisons économiques ou politiques».

Remettre en cause le dogme d'une ressource primaire lui est venu en 1989... d'une commande d'un gouvernement. Norvégien. Cinq ans plus tard, il affine ses prévisions en se fondant sur les données (portant sur 24 000 puits dans le monde) d'un institut – Petroconsultant – proche des grandes firmes. Il en tire deux ouvrages (The Coming Oil Crisis, The End of Cheap Oil) qui vivotent, d'autant qu'en 1998, le baril s'arrime autour des dix dollars. Puis, il fonde l'Aspo qui tiendra sa 5e conférence en juillet, à Pise.
L'association sert de vigie à la cause écolo ? Lui s'accroche à son indépendance. «On me demande parfois pour qui je roule. Pour personne», évacue Campbell. Il abhorre les pétroliers genre «développement durable.com» : «Je préfère encore Exxon qui se fout des énergies renouvelables à BP qui se renomme "Beyond Petroleum" ["au-delà du pétrole", ndlr]. »

Et il ne soutient pas les croisés de la cause climatique : «Je me moque du réchauffement, ça a toujours existé, même si là, l'homme en est à l'origine.» Il ne croit pas à la théorie du complot, mais s'amuse à raconter comment, à six mois de la guerre en Irak, «des services» du ministère de la Défense américain l'ont convié – en vain – à venir parler «rareté» du pétrole. L'an passé, nouveau coup de fil. «Trois personnes des services m'attendaient... au pub du coin ! J'y suis allé, on a parlé.» Dans la foulée, il reçoit un rapport confidentiel du ministère de la Défense qui s'alarme... de l'éventualité de la fin du pétrole.

[superzuk]

Arro, je crois qu'on a fait les remarques qui nous dérangeaient, maintenant, si c'est pour supporter notre petit écolo, c'est pas la peine d'insister, y'a pas plus sourd que celui qui veut pas comprendre... il serait sans doute saint de clore le débat... qu'en penses tu ?

[dazibao]

Z'aurez été prévenu pourtant... Z'allez pleurer toutes les larmes de votre corps...