Il mange mêmes les chevaux au même endroit à 2ans d'intervalle



Alpes-Maritimes - Un troupeau de chevaux attaqué par des loups
( Publié le 24/10/2013 à 15h04 )
NICE, 24 oct 2013 (AFP) - Un cheval a été tué et un autre blessé lors d'une attaque de loups sur un troupeau de chevaux de randonnée et d'attelage sur le domaine skiable d'Auron (Alpes-Maritimes), a-t-on indiqué de sources concordantes jeudi.
L'attaque, la troisième dans le département depuis le début de l'année, a eu lieu la semaine dernière, alors que les bêtes pâturaient dans un parc électrifié, selon Sylvie Cendre, sous-préfète de Nice-montagne. De nuit, les loups ont « poursuivi le troupeau », constitué d'une trentaine de chevaux de Mérens, et « ont dévoré (...) un cheval qui s'était pris dans les filets d'une piste » de ski, a témoigné Jacques Riguccini, leur propriétaire, interrogé par un correspondant de l'AFP.
« Je ne suis pas éleveur pour faire de la viande à loup », a-t-il ajouté, faisant part de son exaspération après plusieurs attaques sur son troupeau au cours de ces dernières années. Quatre de ses bêtes ont jusque-là été tuées.
Selon la préfecture, un éleveur de chevaux dont une bête est tuée reçoit « entre 460 et 1.800 euros d'indemnisation, en fonction de la race, de l'âge et de la valeur économique de l'animal ».
Les attaques de loups continuent d'être « quotidiennes » sur les troupeaux de brebis du département, a par ailleurs précisé Sylvie Cendre. Selon elle, les éleveurs ont dû faire face à quelque 600 attaques depuis le début de l'année, soit « au moins 1.750 brebis tuées ». Officiellement, il y a 250 loups en France, « mais en réalité, on sait qu'ils sont bien plus nombreux, de l'ordre de 300 à 350 », a-t-elle précisé à l'AFP.
Source : Afp
16 Novembre 2011
Triste spectacle pour l'éleveur, Jacques Riguccini, qui, lundi au petit matin, a découvert son troupeau de 35 chevaux Mérens totalement dispersé alors qu'il pâturait dans un enclôt électrifié, sur les pistes de la station d'Auron. Son inquiétude va se confirmer lorsqu'il regroupe tous ses animaux. Un poulain est blessé, une jument a disparu.
Peu après, il retrouve l'animal de 5 ans en partie dévoré… Pour lui, pas de doute :« Seule une meute de loups peut disperser un tel troupeau, isoler une bête de 500 kg, la tuer et la consommer en grande partie. » Au-delà du préjudice financier estimé à 5 000 e, c'est une perte pour l'avenir. Et surtout, la pérennité de l'élevage est remise en question car, depuis le départ des troupeaux de moutons, les chevaux sont régulièrement effrayés. Même si des analyses sont en cours pour confirmation, les techniciens venus faire le constat ont indiqué à l'éleveur que le loup peut probablement être mis en cause.
Pas surprenant pour le président de la société de chasse, Gilbert Barbier, qui rappelle que plus de trois cents moutons ont été la proie des loups durant l'été, que des chamois ont été poursuivis jusqu'à Saint-Dalmas-le-Selvage et à Auron, et que de nombreuses carcasses ont été découvertes dans la nature.