
Le gouvernement va t'il céder / comprendre ?
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Les marques importées veulent/ voudraient atténuer les conséquences du futur malus
Economie / Commerce et réparation - 23/11/2012
Fortement pénalisés par la proposition de durcissement du malus automobile, les importateurs cherchent à limiter l'impact
en proposant la suppression du seuil d'amortissement pour les entreprises.
A l'heure où les Sénateurs commencent à discuter du projet de loi de finances 2013 et donc de la future grille de malus, les importateurs réunis au sein de la Csiam ont décidé de peser de tout leur poids auprès du gouvernement afin d'alléger la proposition de malus.
Jean-Luc Gérard, président de la branche VP de la Csiam. Clément Choulot.
« 6 000 € sur un véhicule de plus de 200 g !
C'est incroyable. Il ne faut quand même pas se tromper de combat, ni de cible.
On n'échappera pas à la crise en ne vendant que des petites voitures. Nous avons besoin de commercialiser des véhicules
avec plus de valeur ajoutée », plaide Jean-Luc Gérard, président de la branche VP de la Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile).
Ainsi, la Csiam a décidé de se rendre à Bercy la semaine prochaine avec plusieurs offres sous le bras. S'il semble difficile de faire changer d'avis le gouvernement, une proposition génératrice de recettes de TVA pourrait en revanche séduire le cabinet du ministre de l'Economie !
Deux initiatives vont ainsi être suggérées :
la suppression du plafond d'amortissement.
Actuellement, une entreprise qui se porte acquéreur d'un véhicule coûtant plus de 18 300 euros ne peut pas l'amortir.
Pour ceux émettant plus de 200 g, ce seuil tombe à 9 900 euros.
En supprimant cette limite,
le gouvernement créerait un appel d'air pour les véhicules haut de gamme (à peine 5 % du marché aujourd'hui) qui désertent le secteur des entreprises. Thierre Archambault, président délégué de la Csiam estime que
les recettes de TVA, que pourrait générer cette mesure,
viendraient largement compenser la supression de ce seuil.
Un argument de poids en ces temps de crise budgétaire et qui semble avoir retenu l'attention du ministère.
Renault serait d'ailleurs en phase avec cette demande.
Lisser les effets de seuils du malus afin de limiter son impact jugé dramatique sur l'ensemble des ventes. Selon Jean-Luc Gérard, la baisse des ventes à cause de cette grille de malus pourrait atteindre 2 à 3 % sur un marché déjà sinistré.
« Il faudrait une hausse plus linéaire pour ne pas bloquer toute la machine. l'automobile n'a quand même pas vocation à redresser les finances pblics. Et il ne faut pas oublier que derrière la vente de ces véhicules pénalisés, se trouvent également des réseaux et des emplois directs pour la France », relève Thierry Archambault.