re: Albanie : un pays pour le 4x4
Posté : sam. sept. 04, 2010 10:33 am
Bon, les déchets, j'en parlerai plus tard. Je n'ai pas pris de photos, ce n'était pas très engageant.
Je préfère vous montrer notre passage en ferry sur un lac magnifique. C'est un moment magique de ce voyage, par les paysages traversés, la manière insolite de voyager et les rencontres sur le ferry.
Tout d'abord, il faut monter au sommet du barrage de retenue du lac de Koman, car c'est de là que part le ferry.
Puis il faut attendre que le ferry arrive. En effet, le guide du Petit Fûté (seul guide en français pour l'Albanie) recommande d'arriver assez tôt car le trajet est utilisé par les locaux.
En fait, cela a changé. Une nouvelle route vient de se construire et elle relie Kukes à Tirana. Du coup, il n'y a presque que des touristes. Donc départ tranquille, pas de bousculade et le bateau n'est pas complet.
Arrivée de notre ferry. Celui qui doit avoir coulé quand Passionné est allé au lac de Koman, je présume.
Voilà nos 3 équipages embarqués et le départ.
Le trajet de 2 heures 30 environ nous propose des images magnifiques de ce lac. On dirait un fjord norvégien, mais au chaud.
Pendant que nous admirons ces vues superbes, des discussions s'engagent avec presque toutes les personnes à bord. L'ambiance est impressionnante.
Il y a l'Italien qui nous explique ses aventures avec la police et les gens du coin. Il est arrivé le soir d'avant et a parlé (et certainement fumé :lol avec 2 habitants du village. Ils lui ont expliqué où sont les champs de haschich et comment faire pour y aller.
Puis tôt le matin, en arrivant au départ du ferry, il voit arriver un horde de policiers (plusieurs véhicules) et prend le petit déjeuner avec les 2 chefs... qui lui donnent des indications sur leur stratégie pour attraper les cultivateurs de haschich. re
Ni une, ni deux, il redescend au bas du barrage et se précipite vers les 2 copains du soir d'avant pour les avertir. Et il est tout surpris de voir que les 2 Albanais restent zen et lui expliquent qu'ils sont au courant, que tout est en ordre, que c'est déjà réglé et qu'ils avaient déjà négocié la visite de la police... avec la police.
Puis nous rencontrons le juge qui fait le voyage toutes les semaines et paie le bateau de sa poche. Il travaille dans la ville proche du terminus du ferry et c'est plus rentable pour lui de se déplacer ainsi plutôt que d'y aller en voiture ou d'habiter sur place. Il nous indique que son salaire est de 200 euros par mois, qu'il est bien payé et très content de son sort. Bon, pas de photo de ce monsieur car je n'ai pas pensé à en faire une.
Alors une photo de quelques membres de notre équipe.
Et nous avons aussi discuté avec un jeune d'Afrique du Sud qui veut absolument parler avec les Suisses (il a vu les plaques de notre voiture). Il vient en septembre à Saint-Gall pour commencer des études d'économie. Il ne parle presque pas l'allemand (nous avons communiqué en anglais) et à Saint Gall, c'est le suisse allemand qui est utilisé. Il ne va pas rigoler... car c'est une langue de fous.
Et puis, nous communiquons avec des Italiens qui voyagent en camping-car, un couple Néo-zélandais/Australien qui nous demande à quelle heure le bateau revient au port de départ (mal barrés, le couple, c'est seulement le lendemain et il n'y a rien à l'endroit du débarquement), un couple de Français aussi en camping-car et une Suédoise.
Puis, par gestes, nous avons quelques contacts avec les gens du bateau. Ouh, c'est compliqué l'albanais.
Et nous débarquons au bout du lac.
Il nous faudra encore 4 heures de route sinueuse, mais asphaltée pour rejoindre Kukes. Les endroits traversés sont magnifiques.
Bon, il faut aller acheter des nourritures terrestres pour le week-end. Au boulot...
Je préfère vous montrer notre passage en ferry sur un lac magnifique. C'est un moment magique de ce voyage, par les paysages traversés, la manière insolite de voyager et les rencontres sur le ferry.
Tout d'abord, il faut monter au sommet du barrage de retenue du lac de Koman, car c'est de là que part le ferry.
Puis il faut attendre que le ferry arrive. En effet, le guide du Petit Fûté (seul guide en français pour l'Albanie) recommande d'arriver assez tôt car le trajet est utilisé par les locaux.
En fait, cela a changé. Une nouvelle route vient de se construire et elle relie Kukes à Tirana. Du coup, il n'y a presque que des touristes. Donc départ tranquille, pas de bousculade et le bateau n'est pas complet.
Arrivée de notre ferry. Celui qui doit avoir coulé quand Passionné est allé au lac de Koman, je présume.
Voilà nos 3 équipages embarqués et le départ.
Le trajet de 2 heures 30 environ nous propose des images magnifiques de ce lac. On dirait un fjord norvégien, mais au chaud.
Pendant que nous admirons ces vues superbes, des discussions s'engagent avec presque toutes les personnes à bord. L'ambiance est impressionnante.
Il y a l'Italien qui nous explique ses aventures avec la police et les gens du coin. Il est arrivé le soir d'avant et a parlé (et certainement fumé :lol avec 2 habitants du village. Ils lui ont expliqué où sont les champs de haschich et comment faire pour y aller.
Puis tôt le matin, en arrivant au départ du ferry, il voit arriver un horde de policiers (plusieurs véhicules) et prend le petit déjeuner avec les 2 chefs... qui lui donnent des indications sur leur stratégie pour attraper les cultivateurs de haschich. re
Ni une, ni deux, il redescend au bas du barrage et se précipite vers les 2 copains du soir d'avant pour les avertir. Et il est tout surpris de voir que les 2 Albanais restent zen et lui expliquent qu'ils sont au courant, que tout est en ordre, que c'est déjà réglé et qu'ils avaient déjà négocié la visite de la police... avec la police.
Puis nous rencontrons le juge qui fait le voyage toutes les semaines et paie le bateau de sa poche. Il travaille dans la ville proche du terminus du ferry et c'est plus rentable pour lui de se déplacer ainsi plutôt que d'y aller en voiture ou d'habiter sur place. Il nous indique que son salaire est de 200 euros par mois, qu'il est bien payé et très content de son sort. Bon, pas de photo de ce monsieur car je n'ai pas pensé à en faire une.
Alors une photo de quelques membres de notre équipe.
Et nous avons aussi discuté avec un jeune d'Afrique du Sud qui veut absolument parler avec les Suisses (il a vu les plaques de notre voiture). Il vient en septembre à Saint-Gall pour commencer des études d'économie. Il ne parle presque pas l'allemand (nous avons communiqué en anglais) et à Saint Gall, c'est le suisse allemand qui est utilisé. Il ne va pas rigoler... car c'est une langue de fous.
Et puis, nous communiquons avec des Italiens qui voyagent en camping-car, un couple Néo-zélandais/Australien qui nous demande à quelle heure le bateau revient au port de départ (mal barrés, le couple, c'est seulement le lendemain et il n'y a rien à l'endroit du débarquement), un couple de Français aussi en camping-car et une Suédoise.
Puis, par gestes, nous avons quelques contacts avec les gens du bateau. Ouh, c'est compliqué l'albanais.
Et nous débarquons au bout du lac.
Il nous faudra encore 4 heures de route sinueuse, mais asphaltée pour rejoindre Kukes. Les endroits traversés sont magnifiques.
Bon, il faut aller acheter des nourritures terrestres pour le week-end. Au boulot...