Forum 4x4

Aventure

Je ne peux que vous conseiller cette lecture (rien que pour les récits de ces années de bivouacs seule en pleine nature

2014 le magazine National Geographic a nominé Sarah Marquis " Aventurière de l'année "

Bernard_83 a écrit :la question se pose existe t'il un gène de l'aventurier ?

Je peux te répondre,

• il existe des modes comportementaux en partie orientés par la composante génétique :

cela s'observe depuis tout petit, quand on fait par exemple un test du ballon, tu l'envoies de l'autre côté d'un buisson de sorte que le petit enfant a vu vers où allait le ballon avant qu'il ne disparaisse

une part des enfants adoptent un comportement exploratoire (peut-être les débuts d'un tempérament aventureux) ils n'hésitent pas, ou pas longtemps, et s'avancent en terrain inconnu, à la quête du ballon perdu

une autre part des enfants manifestent une sorte de désarroi, ils sont dans l'inhibition de l'action, restant à piétiner dans le périmètre de terrain connu, sans en franchir la frontière vers l'inconnu

• les études ont bien sûr vérifié que c'est indépendant de l'influence comportementale des parents, on peut avoir des parents 'statiques' et se révéler comme un petit explorateur hardi

• on a aussi vérifié qu'il n'y avait pas l'interférence d'un facteur "chat échaudé craint l'eau froide" qui, du fait d'un accident de parcours qui antérieurement aurait stressé le petit, l'empêcherait de développer le comportement exploratoire

bref, on se dit qu'il y a sans doute une part d'influence génétique...

Alatoy a écrit :Il y a un mot que j'aime bien c'est safari.
C'est un mot swahili signifiant "long voyage", on le retrouve en arabe safara (il a voyagé).
Évidemment le mot est connoté, mais son origine et sa signification originale me plaisent bien.
Un voyage plus ou moins long avec des aventures ou pas, mais c'est ce qui nous fait rêver, ce n'est pas une course ni une chevauchée guerrière (raid), simplement un voyage.
Séfarade a aussi ces racines.

C'est un fait que c'est plus adapté.

christian.styling a écrit :exact, autant (au temps)pour moi,
l'aventure... "avant" de nous mettre au 4X4 pour cause de genoux H.S. on marchait en altitude (Mercantour, Queyras, Vanoise) aussi bien l'été que l'hiver et là, surtout à l'époque, la prise de risque était réelle. on pesait tout ce qui était porté dans les sacs à dos mais quand même on ne partait jamais -même l'été- sans le nécessaire pour une nuit improvisée en montagne... on appelait ça "le fond de sac" : une veste goretex, une veste polaire, des sous-gants en soie, des gants en polaire, un bonnet en polaire, un tour de cou... de quoi supporter le froid. + des barres énergétiques et de l'eau à boire.

Terme militaire pour les uns ou de musique pour les autres.

La première question à ce poser, c'est : êtes vous curieux de savoir ce qu'il y a de l'autre coté de la colline, montagne, dune, de l'oued etc.
Si vous avez cette curiosité, alors oui ! vous aimer l'aventure, la découverte, l'inattendu.
Mais tout ça débute par la curiosité. Hors la curiosité n'est pas dans les gènes mais dans l'apprentissage de la vie.
Un enfant qui observe son monde développera vite une aptitude à la curiosité, ainsi de suite jusqu'à vouloir savoir ce qui ce passe derrière un obstacle.
Donc à mon avis, y a pas de gènes à aimer la découverte.

quand tu marches en montagne tu grimpes vers un objectif et quand tu es arrivé tu vois que c'est le suivant

jack74 a écrit :Aventure

Je ne peux que vous conseiller cette lecture (rien que pour les récits de ces années de bivouacs seule en pleine nature

2014 le magazine National Geographic a nominé Sarah Marquis " Aventurière de l'année "

Les aventuriers "professionnels et médiatiques"... bof, bof

Sur le même parcours une petite anecdote.

Décembre 2014, douane marocaine de Nador. Deux routards s'inquiètent d'abandonner leurs vélos et leur paquetage dans les garages du ferry le temps de la traversée. On leur propose de déposer les bagages dans le 45. Et on discute un peu.

Ils venaient de faire 2000 km au Maroc, avec beaucoup de vent sur le Rekkam, retour par les cols du Moyen-Atlas. Comme je suis curieux , je leur demande d'où et quand ils étaient partis ?

La boucle marocaine n'était pas planifiée car ils étaient en avance sur le planning qui avait débuté en ... Australie 5 mois et 13 000 km plus tôt. Avec avion jusqu'à Bichkek, Kirghizistan parce que l'Inde ne les intéressait plus à cause de la traversée du Pakistan imposée à l'arrière d'un pick-up de la police. Les cols du Pamir à 4800 m, la soif en Ouzbekistan, l'accueil extraordinairement généreux des iraniens, en Turquie, dans les Balkans. Nous avons passé la traversée suspendus aux récits et aux rencontres de Sébastien et Yves-Marie, aussi modestes que géniaux.

je suis loin d'etre un aventurier

mais pour mes congé je suis jamais allé deux fois au méme endroit

alors qu'une copine a ma femme avec sa famille sa fait 32 ans qu'ils vont au méme camping


chaqu'un son truc , mais moi sa me gaverais de faire tous les ans la méme chose

Oldcruiser a écrit :Les aventuriers "professionnels et médiatiques"... bof, bof

Sur le même parcours une petite anecdote.

Décembre 2014, douane marocaine de Nador. Deux routards s'inquiètent d'abandonner leurs vélos et leur paquetage dans les garages du ferry le temps de la traversée. On leur propose de déposer les bagages dans le 45. Et on discute un peu.

Ils venaient de faire 2000 km au Maroc, avec beaucoup de vent sur le Rekkam, retour par les cols du Moyen-Atlas. Comme je suis curieux , je leur demande d'où et quand ils étaient partis ?

La boucle marocaine n'était pas planifiée car ils étaient en avance sur le planning qui avait débuté en ... Australie 5 mois et 13 000 km plus tôt. Avec avion jusqu'à Bichkek, Kirghizistan parce que l'Inde ne les intéressait plus à cause de la traversée du Pakistan imposée à l'arrière d'un pick-up de la police. Les cols du Pamir à 4800 m, la soif en Ouzbekistan, l'accueil extraordinairement généreux des iraniens, en Turquie, dans les Balkans. Nous avons passé la traversée suspendus aux récits et aux rencontres de Sébastien et Yves-Marie, aussi modestes que géniaux.

Quand j'étais au Tadjikistan, un couple, une Suisse et un Luxembourgeois faisaient le retour chez eux en vélo depuis la Nouvelle Zélande.

Des fois , je me demande pourquoi je m'embarque dans des trucs "pas possibles" ;Bloqué sur un pétrolier et 25 m d'échelle de corde à descendre par force 8..Brume = pas d"hélico. Embarquement sur un VLCC l'échelle qui se tourne et me voilà entre l'échelle et la coque, c'est long et fatiguant
L'échelle trop courte la nuit force 7 ....et sauter sur la pilotine ..en marche comme touours.Seul sur un cargo , le pilote n'arrivait pas à embarquer mauvais temps...Le commandant chinois ne parlait pas anglais..et savait dire yes ...Une autre fois le pilote me dit "vous connaissez le chenal, je vous laisse" pour entre au Havre..J'ai du stock...Aventures ou anecdotes , je ne sais pas...