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re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 10:23 am
par beurk
oliv64-40 a écrit :le cannabis déclenche quasi à coup sur la schizophrénie chez les personnes susceptible d'en déclencher... (déjà vu, sur un proche, ça fait bizarre...)
La palisse, cinq minutes avant de mourir était encore en vie :D

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 10:25 am
par platplat
beurk a écrit :La palisse, cinq minutes avant de mourir était encore en vie :D
Merde. On aurait pu faire quelque chose alors.... :roll:

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 11:24 am
par Les4vieux
christian.styling a écrit :la bière aussi...
Mais ça c'était avant :lol:

Fabrice

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 11:29 am
par ghimi06
Le tabac est en vente libre et fait des ravages que le cannabis parviendras peut être jamais à atteindre ,donc pourquoi pas !

http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs339/fr/
Le tabac est l’une des principales causes de décès, de maladie et d’appauvrissement
La consommation de tabac est l’une des plus graves menaces qui ayant jamais pesé sur la santé publique mondiale. Elle tue près de 6 millions de personnes chaque année. Plus de 5 millions d'entre elles sont des consommateurs ou d'anciens consommateurs, et plus de 600 000 des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée. Une personne environ meurt toutes les six secondes du fait de ce fléau, ce qui représente un décès d'adulte sur 10. La moitié des consommateurs actuels mourront d'une maladie liée au tabac.
https://destinationsante.com/le-cannabi ... ene-2.html

Première drogue illicite la plus consommée, le cannabis engendre de sévères dommages sur le plan cognitif. Conséquences, une consommation élevée et précoce de cannabis peut mener à la dépression, voire aux troubles de la personnalité. Et donc aggraver ces symptômes caractéristiques de la schizophrénie. En effet, chez un patient sujet à la schizophrénie, la consommation de cannabis amplifie le trouble, mais ne le provoque pas. « La prédisposition génétique a une rôle très important dans le déclenchement de cette pathologie ». D’autres facteurs de vulnérabilité sont clairement identifiés :

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 11:45 am
par oliv64-40
beurk a écrit :La palisse, cinq minutes avant de mourir était encore en vie :D
:devil: pour reprendre les termes de ghimi06 qui s'est mieux expliqué que moi, « La prédisposition génétique a une rôle très important dans le déclenchement de cette pathologie »

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 11:47 am
par Phil77200
Contre: faut pas enlever le pain de la bouche de la multiculture qui fait du bien vivre ensemble! :D

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 11:51 am
par brunal 38
christian.styling a écrit :la bière aussi...
On touche pas à la bière :prof:

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 11:58 am
par brunal 38
Pour la santé de tous il faudrait que ce soit lourdement taxé , je dirais 80% :sifflote:

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 11:59 am
par BBS06
sur ce sujet , moi qui n'est jamais touché a toutes ces merdes (enfin presque ,j'ai clopé du tabac pendant 10ans !) je garde un avis bien tranché .
c'est simple , je suis ni pour ni contre .............bien au contraire ! :lol: :lol:

re: libéralisation du cannabis

Posté : mer. nov. 26, 2014 12:24 pm
par Grain.de.Sable
je vais parler en témoin extérieur je n'y ai jamais touché ...


ce ne sont pas des réponses car la personne qui pense avoir un LA réponse, elle est bien forte.


les pays qui ont fait un essai de libéralisation se posent aussi des questions. et j'ai entendu parler de retour en arrière amorcé. le voeu pieux, libre >> consommation plus raisonnée ne semble pas tant que cela se vérifier.

que ce soit pour l'alcool ou pour certaines drogues, les usages de nos générations sont assez différentes de celles des nouvelles générations. Il y a toujours eu plusieurs type de comportements mais les grosses tendances ne sont pas les mêmes. Il y a une approche moins festive - détente et plus défonce chez les nouvelles générations. Je ne rentre même pas dans le côté légal pas légal ... mais ce paramètre rend le pb plus compliqué du coup quand on parle de la libéralisation de certains stupéfiants.

dans nos ets scolaires on en a des gosses qui boivent, qui fument ... qui sont addicts aux jeux etc etc ... la particularité de la fumette c'est la déscolarisation forte que cela entraîne. à la limite le gosse est là ... mais il n'est plus là.
bien sûr quand on est un adulte qui sait gérer et qui sait doser ... rien n'est grave. mais quand on est un ado d'une génération défonce avec des produits parfois de merde (pas du bio obligatoirement), un ado en crise, fragile et un peu seul (oui, dans la nouvelle génération d'ado qu'on a aimé autonomes, on a des gosses qui sont plus libres mais qui se sentent plus seuls avec peu de présence adulte dans leur vie) ...
cette idée me gêne juste pour eux ...

ensuite, oui il y a une vraie augmentation des cas de schizophrénie liées à l'usage de cannabis. les toubib en psy tirent le signal d'alarme depuis qq années maintenant mais prêchent dans la désert. Cela ne créé pas la pathologie, mais cela fait un cocktail détonnant et ce à un âge où on est très fragile.

extrait d'une synthèse d'un site médical

il précipite les sujets fragiles vers cette maladie mentale.

Au cours d’une analyse dont les résultats ont été publiés dans le célèbre « Lancet » en 2007, plus d'une trentaine d'études ont été passées en revue. Le risque de développer des troubles schizophréniques était augmenté de 40% chez les jeunes fumeurs de joints par rapport à ceux qui n'en avaient jamais fumé.

Mais ce risque s'élève proportionnellement avec l'intensité de la consommation. Ainsi, les fumeurs réguliers (plus de 100 joints par an, soit environ plus de 2 par semaine) augmentent de 50 à 200% leur risque de souffrir de troubles mentaux (symptômes psychotiques, hallucinations, anomalies de la pensée).


chiffres tirés d'une vraie analyse médicale.

les effets négatifs de l'alcool par exemple existent aussi, mais ne correspondent pas à un usage hebdomadaire, mais quotidien et en grosse quantité. mais les ravages de l'alcool sont réels aussi. les ravages de l'un ne doivent pas minimiser les risques de l'autre. ert pourtant les 2 peuvent être consommés de façon anodine et pas si grave que cela dans un contexte festif.
*
quant aux médoc, les médoc addictifs avec effets psychotropes ne sont pas vraiment vendus en vente libre ... ils sont en théorie encadrés par des prescriptions médicales.

une légalisation, bien sûr que les pb du marché noir doit faire se poser la question ... ne serait-ce que pour affiner les nuances de la loi en place. mais ce serait quand même envoyer un signal comme quoi c'est pas grave, mais ce genre de produit n'est pas grave dans un usage festif ponctuel ou bien cloisonné ...

ensuite, je suis pour qu'on ouvre la loi au niveau des applications médicales.