Salut à tous
De retour d'un séjour en Islande de 15 jours environ
7 jours de pluie, reste du temps = soleil
Arrivée à Seydisfordur par le seul bateau (le norrona) qui effectue les liaisons depuis le Danemark. Là, nous effectuons le change de 1300 euros (budget prévu pour camping et nourriture pour 2 personnes pendant 15 jours) sachant qu’un euro est l’équivalent environ de 150 couronne islandaise (kr)
Nous démarrons en direction de Egilsstadir (seul endroit dans les environs ou l’on peut faire ses courses). Nous continuons sur Vopnafjordur. Passage du col , visibilité très faible. Les motards qui nous accompagnaient se guidaient au bruit de la chaîne du précédent pour ne pas se perdre.
Nous poursuivons sur Porshofn (premier camping sous la pluie) petit port de pêche désertique.
1ère piste pour rallier Dettifoss et ses magnifiques et impressionnantes chutes d’eau, alimentées par le plus grand fleuve d’Islande ( le jokulsa fjollum). De là nous descendons sur Myvatn, visite des marmites bouillantes d’acide sulfurique. Après nous traçons jusqu'à Akureyri, (camping). Le camping a été très difficile à trouver car un festival se déroulait dans le secteur, et tous les lieux d’hébergement étaient complets. Seul bémol, l’office de tourisme de Akureyri nous demandera 500 kr pour tél aux alentours pour nous trouver quelque chose, sans succès.
Après une nuit à faire sécher nos affaires, nous partons à Varmahlid (guest house trouvé grâce à l’intervention d’un hôtelière précédente qui n’a pas hésité à tél à ses concurrents pour essayer pendant 1 demi heure de nous loger).
2ème piste, piste en tôle ondulée, on passe à proximité du lac blondujon (table d’orientation métallique) , ensuite on s’arrête à heveravellir (bains bouillonnants) des personnes s’y baignent alors qu’il fait un froid de canard. On continuera par le site de Geysir (reste 1 geyser en activité : à voir).
On poursuit par Kerid et son petit cratère. On emprunte alors un tas de petites pistes assez roulantes pour rejoindre Hvolsvollur ou j’ai du faire souder ma barre Panhard pour la première fois (chez Velsmidjan Magni, atelier multifonction que je recommande vivement pour son sérieux, sa disponibilité, ses tarifs) ,la tige filetée de 22 mm de diamètre de la barre s’est sectionné au niveau de l’écrou de serrage. Nous serons amenés à venir chez lui une seconde fois pour Thierry le motard qui cassera son support moto de top cases.
Après cette réparation, nous allons voir la carcasse d’un DC3 sur la plage. Passage au sud du volcan Eyjafjallajokull (éruption 10 avril 2010).
Poursuite de notre périple vers Vik et ses plages de sable noir, ses macareux et ses superbes falaises.
On continue jusqu’à Pykkvabaejarklaustur, ou nous resterons 2 jours dans un guest house avec un accueil plus que chaleureux. >De ce point là, nous prenons une piste ( F206 est ses variantes) sur laquelle nous avons rebroussé chemin faute de passage de gué impossible à faire pour les motos.
Le lendemain, essaie de la même piste par l’autre sens. A nouveau difficulté passage pour les motos. Malgré cela, les gués vraiment sympa pour les 4x4 et les paysages sont sublimes de par leurs diversités, mais la barre Panhard casse une 2ème fois pas au même endroit .Le propriétaire du guest house me la ressoudera. Les islandais ont eu souvent par le passé les mêmes déboires avec des barres réglables et de ce fait sont revenus à l a barre classique. Le jour suivant, nous montons jusqu’au Laki, (on roule dans le cratère du volcan).
Les motards commencent à voir les pneus arrière de leurs trails s’user à la vitesse grand V, aussi décident ils de nous quitter momentanément pour faire des parcours plus sages. La nature du terrain est très agressive et abrasive puisque elle est de nature volcanique,
Moi-même, j’avais constaté que mes pneus arrières s’usaient plus vite que l’avant ce qui ne m’était jamais arrivé.
Nous décidons de poursuivre le road book initialement prévu, à savoir, d’emprunter la piste F26, qui se révélera très, très longue, cassante, d’ailleurs le système de condamnation du capot en fera les frais (soudures arrachées) , les silentblocs des amortisseurs ont pris un sacré jeu après à peine 15000km d’utilisation, je constaterai également plus tard que une rotule du triangle haut avant droit a pris du jeu également et doit être changer, le paysage lunaire et gris avec un temps qui n’arrangeait pas les choses. Heureusement nous avions prévu les jerricanes de secours, sinon par manque de station le long de la piste nous ne serions jamais arrivés au bout (autonomie 500km pour le Terrano)
Nous avons constaté sur cette fameuse piste, la perte du clignotant droit suite à l’affaissement de la caisse sur ses silentblocs. Arrivée à nouveau à Myvatn (tour du lac. Vaut le détour). Hébergement à Grimstadir (seule possibilité)
Passage à Husavik ou nous visitons le musée de la baleine pas très connu, mais très qui mérite d’y passer un bon moment.
Nous reprenons la route par la côte ( Kopasker, Raufarhofn, jusqu’à Porshofn), mais ce détour n’a aucun intérêt.
De retour à Porshofn, nous effectuons la piste qui mène à la pointe NE de l’ile, ou se situe un phare. Paysages variés, personnes sur la piste. Aucune habitation à moins d’une demi-journée. Piste intéressante pour s’amuser avec le 4x4.
Notre intention de retourner aux alentours de Myvatn, a du être abandonné suite aux risques d’éruption d’un volcan. Tous les ponts risquaient d’être coupés au N et plus tard les rangers feront évacué toute la zone N. Thierry nous dira par sms de rentrer vers le S de l’île et de le rejoindre, ce que nous ferons en prenant la côte que nous avions fait le premier jour dans le brouillard. Cette fois ci, superbe météo qui permettra d’apprécier à sa juste valeur l’environnement.
Arrivée à Egilsstadir, Régis et Thierry les motards, sont là pour nous accueillir au camping.
Régis nous conseillera de faire la piste F946 (un islandais lui en avait parlé). Un des coins les plus sauvages et des plus beaux du pays. Régis nous préviendra tout de même que cette piste est assez difficile à cause des très fortes montées avec des lacets très serrés. Nous la ferons avec les muds en 2 roues motrices. La piste se termine en cul de sac dans un magnifique fjord (le lodmundarfjordur) au bout duquel j’ai du passer un énorme gué, à ce moment là, j’ai même senti le courant faire dévier mon 4x4.
Notre séjour tire à sa fin et nous nous rapprochons du port d’embarquement.
En résumé, il faut retenir de ce séjour, que :
La météo en Islande est très variable et ceci très rapidement, souvent des vents avoisinants les 110km/h
Tous les campings ou guest houses que nous avons fait sont d’une propreté remarquable. Même des coins complètements abandonnés à plus d’une demi-journée de route de toute habitation, sont parfaitement propres et disposent de tout le confort nécessaire. Il existe plein d’endroits ou le camping est gratuit et ou vous avez au minimum des toilettes chauffées et des vasques pour faire la vaisselle avec en prime les ustensiles de nettoyage mis à dispo. Le grand luxe quoi. Franchement on est loin en France d’avoir une pareille propreté des lieux publics.
Dans les guest house vous avez souvent deux possibilités : Soit lit fournis avec les draps et couvertures, soit, pour moins cher, vous prenez l’option « Sleeping bag » c'est-à-dire vos propres sacs de couchages.
L’Islande est, me semble t’il, dépassé par le succès touristique actuel. Les hôteliers sont étonnés par le volume des touristes qui arrivent chez eux. Ils ne sont pas vraiment enclin à vouloir développer leurs affaires et de vouloir développer de plus grandes infrastructures touristiques.
Coté nourriture, bon, la c’est un peu moins achalandé que par chez nous. Vous trouverez une cafète- station service-épicerie dans toutes les localités de plus de 150 habitants. (150 habitants, c’est déjà le gros village chez eux. La ville c’est 500 habitants. Elles ne sont pas bien nombreuses sur le grand est de l’Islande.) Bon, ce qui est remarquable c’est les préparations à base de harengs aux oignons doux. Miam ça c’est bon. Ou encore le saumon ; rien à voir avec ce qu’on nous distribue ici. Pour le pain, nous n’avons vu qu’une seule boulangerie pendant tout notre séjour. Par contre, desl pelotes de laine, il y en a des rayons entier s dans n’importe quelle épicerie. J’ai beaucoup apprécié leur chocolat : 45% de cacao. Je n’en trouve plus du comme cela chez nous. Coté boisson : y a pas grand-chose. Heureusement qu’ils importent de la bière des iles Féroé. On goutera une bonne blonde très douce : La Gull.
Thierry avait décrété qu’il n’achèterait que des trucs qu’il n’a jamais vu par chez nous. J’essayerai de l’imiter. Ils ont parfois de drôles d’idées : Je n’arriverai jamais à terminé une sorte de biscuit super sympas d’aspect. Une sorte de gâteau croustillant au chocolat au milieu du quel je trouverai un énorme morceau de réglisse. Je me demande comment ils font pour avaler un truc pareil. Coté charcuterie, bof, ça ne m’a pas vraiment laissé un souvenir mémorable. Je n’ai pas osé tester le poisson sec. C’est vrai que coté nourriture pour campeur, c’est dur.
Dans les guest house, le matin, les petits déjeuners sont hyper copieux et avec une variété de produits, du coup, le midi, je n’avais en général pratiquement jamais faim
Les yaourts, kryst… ne sont en rien comparables aux nôtres, ils sont d’une texture plus épaisse et onctueuse, et d’un gout très doux. Pour le reste, , je dirai, qu’on a galéré pour varier nos repas. Question prix : Ils semblent proches de ce qui se pratique chez nous.
Des paysages incroyablement changeants. Des couleurs improbables pour les massifs montagneux comme si un impressionniste s’était amusé à peindre les montagnes. Une végétation d’une couleur verte. D’un vert criard, un vert vif, un vert gouache
Je ne regrette qu’une seule chose, c’est le manque de difficultés. Pas de grosses zones de franchissement. Pas de grosses zones avec des difficultés nécessitant vraiment l’emploi de la position 4H ou 4L. Tout passait super bien avec les MUDS en position 2H.
Je n’ai jamais fais autant de photos que lors de ce voyage. Je regrette de n’avoir emporté qu’un appareil photo de base qui ne permet pas d’avoir des photos proches de la réalité aux niveaux des couleurs. On aurait pu s’arrêter à chaque boucle après chaque col. C’est vraiment magnifique comme pays.
Pour ce qui concerne le ravitaillement en carburant, il faut impérativement savoir que les paiements ne se font que par carte de crédit. Quand au tarif, il est sensiblement plus cher que chez nous en France (en moyenne, l’équivalent d’1euro50)
Quelques photos
terre noire et verdure, entre kelid et hvolsvollur.jpg
pas top ton lavage vincent, et le haut du véhicule entre kelid et hvolsvollur.jpg
on cherche un passage sans trop de courant pour thierry, entre kelid et hvolsvollur.jpg
nom grande cascade passage derrière 8.jpg
macareux, plages de vik 5.jpg
macareux, plages de vik 4.jpg
le laki 6.jpg
le laki 3.jpg
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large des plages de vik.jpg
langmanaugar , eaux chaudes 2.jpg
lac myvatn 4.jpg
petit véhicule islandais 2.jpg
petit volcan sur la piste de vik à myvatn.jpg
petits glaciers entre kerid et hvolsvollur.jpg
sur la route pour hvolsvollur.jpg
SAM_1639.jpg
route de vopnafjordur.jpg
roche de lave recouverte de mousse 4.jpg
rivière et petits glaciers entre kerid et hvolsvollur.jpg
pour aller au fjord de lodmundarfjordur 21.jpg
porshofn, stori karl , site nidation oiseaux 3.jpg
porshofn, piste, tout le bois flotté ramené par la mer.jpg
piste de porshofn.skalar 3.jpg
piste de porshofn.phare.jpg
piste de fjallabaksleid20.jpg
lac myvatn 2.jpg
la route est devenue rivière entre kelid et hvolsvollur.jpg
DC 3 un peu avant les plages de Vik 2.jpg
cratère kerid.jpg
chutes dettifoss 4.jpg
chutes dettifoss 3.jpg
champ de fleurs cotonneuse entre vik et myvatn.jpg
72 hevir myvatn.jpg
68 hevir myvatn montagne et marmittes de souffre.jpg
68 haut des chutes de hulraiglisfoss.jpg
66 Porshofn à ayrekuvi, chutes de hulraiglisfoss.jpg
Mon prochain véhicule
48 prochain véhicule de vincent.jpg
Un petit gars du forum rencontré sur l'ile.
47 véhicule de stéphane.jpg
Je le recroiserai sur la F26. Lui, contrairement à moi, n'aura pas a déplorer de casse méca.C'est quand même solide un 3.3 atmo.

. Il y est encore avec sa femme et son tout jeune garçon.
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DSCN3025.jpg
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hveravollum 6.jpg
hveravollum 5.jpg
hveravollum 2.jpg
husavik , le port, départ pour aller voir les baleines.jpg
husavik , 6.jpg
glace entre kelid et hvolsvollur.jpg
geysir 3.jpg
entre kerid et hvolsvollur, sur les pistes, terres noires, rouges et verdure.jpg
egilsstadir à porshofn 1.jpg
Un quiz: C'est quoi tous ces véhicules qui ont tous tournés dans les années 80, sauf peut être les deux complètements à droite de la photo. La seule casse trouvée sur l'ile.
DSCN3305.jpg
DSCN3289 sur la piste de Régis23.jpg
un autre petit véhicule islandais.jpg