Forum 4x4

Il y a de la maltraitance possible dès qu'il y a un fort et un faible, un adulte et un enfant, un valide et un invalide, un vieux un jeune un homme une femme etc etc cela ne tient pas au lieu ou au statut mais qux personnalités perverses de certains individus.

L'administration protège de moins en moins ses membres. Et c'est bien même si du coup cela crée le risque des bidonnages.

Mais le plus grand nombre de violences c'est dans les familles qu'on les trouve.

Quant à la communication postérieure ... question de temps bien souvent.

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Depuis la loi de 2007 , le département est responsable de la protection des mineurs


1/ chaq personne qui a connaissance de maltraitance envers des enfants a le DEVOIR de le signaler : cette obligation s'applique bien entendu avec + de force au professionnel (medecin, enseignant...)

1ere probleme : la loi ne définit pas ce qui doit interpeller :
- un enfant qui est affamé : on signale ou pas ?

donc déjà : parfois , c'est du grand n’importe quoi.
ex : une ex femme va signaler son ex mari pour lui nuire dans la procédure de divorce

2/ chaque département met en place une cellule pour recevoir les signalements : dans le 06 , elle se nomme ADRET
chaque département a donc une politique propre dans ce domaine : dans le 06, la moyenne d'âge est élevée...la protection de l'enfance n'est sans doute pas la 1ére priorité......

cette cellule évalue et transmet

3/ si il y a danger : au TGI
c'est la justice ...donc très aléatoire

le TGI peut transmettre soit
aux forces de l'ordre : police ou gendarmerie , si il juge que c'est "grave"
au dept : retour à l’expéditeur
classer sans suite .....et sur ce point , personne n'est informé.

4/ si force de l'ordre : elles font une enquête et transmettent au proc si nécessaire

5/ si retour au dept : il transmet à des assistantes sociales , type : maison départementale d'assistance
et parfois : enquête sociale . la famille est bien sur prévenue à l'avance .........


donc : pas mal d'étapes.
et qd on connait , et qu'on pratique , le processus de prise de décision dans le public , avec comme partout ses luttes de pouvoir, ses carences , ses délais, le tout baignant parfois dans l'incompétence, et bien ....ça fait peur !


pour revenir à l'histoire de Marina : pas étonnant / le + terribel étant les responsables qui dient en substance : non, rien d'important n'a merdé , on a tous fait notre boulot.


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Justement parce que le bien être est une chose très large cela concerne tout. Y compris le vien être alimentaire.

Et si les dysfonctionnements existent, et dans ce cas les conséquences sont toujours graves ; il y en a nombre de gosses retirés et mis à l'abri.

C'est souvent le JAF qui est saisi en cas de manquement.

Grain.de.Sable a écrit :les dysfonctionnements existent

Personne n'est infaillible. Sauf que lorsqu'il y a dysfonctionnement........on le sait parque le gamin est mort. Ca laisse présager d'autres dys....avec fins heureuses.

beurk a écrit :Personne n'est infaillible. Sauf que lorsqu'il y a dysfonctionnement........on le sait parque le gamin est mort. Ca laisse présager d'autres dys....avec fins heureuses.

c'est malheureusement le souci quand on travaille avec l'humain que ce soit dans un hôpital, dans un service à l'enfance ou autre ... et même si la structure est lourde, la personne qui gère le dossier est seule. seule face à beaucoup de responsabilité avec beaucoup de dossiers dont un grand nombre qui sont des dénonciations abusives mais qui doivent être traitées aussi et aussi sérieusement que les autres car il y a aussi des violences honteuses dans des familles apparemment hors de tout soupçon. Sachant que le choix de retirer l'enfant peut avoir autant de conséquences dramatiques que de ne pas le retirer, les décisions sont très compliquées. Que dire aussi devant le cas de ces familles qui ont vécu un enfer suite à des faux témoignages (parfois d'enfants eux aussi capables de manipulations et de perversion) ou suite à des pb médicaux mésestimés ...

et je ne dis pas ça pour excuser quoi que ce soit : rien n'est excusable en soit à ce sujet.

et là je parle bien sûr pour les personnes qui font sérieusement leur travail.

Pour les pb liés à des négligences (et cela existe malheureusement), là, là est le scandale. Pour moi une négligence n'est pas celle d'un système : un bureau n'est pas un bureau, ce sont des personnes qui y travaillent. Un bureau peut être efficace (même dans une administration lourde) si les personnes font sérieusement leur boulot. et c'est dans ce contexte de boulot sérieux qu'il faut accepter que le 100% n'existe pas.

Je ne suis pas dans la compassion de ceux qui gèrent et ceux qui exécutent les basses besognes.
Je constate que le système s'autonourrit de ses propres turpitudes.........et qu'il est largement temps d'en finir avec ces pratiques.

beurk a écrit :Je ne suis pas dans la compassion de ceux qui gèrent et ceux qui exécutent les basses besognes.
Je constate que le système s'autonourrit de ses propres turpitudes.........et qu'il est largement temps d'en finir avec ces pratiques.

je n'ai aucune compassion.

la seule chose c'est que retirer en enfant peut avoir des conséquences aussi dramatiques que de ne pas le faire. et que la différence entre les 2 est de l'ordre du ressenti.
tous les cas qui ont été bien gérés sont plus nombreux et nettement plus silencieux. et jeter un système complet à la poubelle sans nuance, est une erreur car c'est oublier tout ce qui fonctionne.

Grain.de.Sable a écrit :jeter un système complet à la poubelle sans nuance, est une erreur car c'est oublier tout ce qui fonctionne.

Quand il y a dysfonctionnements, chacun regarde ses godasses, mais personne réagit.
Quand j'approfondis le sujet, je m'aperçois qu'effectivement, plus c'est gros plus ça passe (sur un autre sujet, j'en ai eu la démonstration flagrante). Ca laisse donc présager que le ''système'' ''fonctionne'' en roue libre et tant mieux s'il n'y a pas de casse.
L'affaire d'Outreau n'est qu'un symptôme parmi tant d'autres.