re: La voiture électrique : une belle escroquerie !
Posté : ven. sept. 02, 2011 12:58 pm
L’AVENIR DES VEHICULES ELECTRIQUES FAIT L’OBJET D’UNE ETUDE Et voilà pourquoi tout les constructeurs en proposent 1 modèle dans leur gamme / Encore ces p'tains de seuils CO 2 , ça se vend pas tant pis , mais avec une moyenne de 130 g de CO 2 dès 2012 , ça arrange bien d'en avoir dans sa gamme , un leurre en attendant que la technologie des batteries soit viable et arrêtée pour plusieurs années , ce qui n'est pas le cas , chaque jour , quelqu'un nous sort une nouvelle technique qui rend la précédente obsolète /RENAULT qui c'est lancé a 100 % dans l'électrique , a reporté l'ouverture de son usine a une date indéterminée 
ARTICLE PARU sur le CCFA :
16 juin 2011 / CCFA
Le Centre d’analyse stratégique vient de publier une étude sur le thème de « La voiture de demain », qui s’interroge notamment sur l’avenir du véhicule électrique. Celui-ci resterait un marché de niche dans les 15 années à venir, car il représenterait trop d’inconvénients pour le particulier, avec sa faible autonomie, ses contraintes de recharge et son surcoût. Il se déploierait donc dans les collectivités locales, les entreprises engagées et dans les foyers militants, comme seconde voiture.
Outre la collectivité, le V.E. serait aussi bénéfique pour les constructeurs dont la gamme est peu vertueuse, estime l’organisme.
La réglementation européenne, qui impose un niveau d’émission de CO2 moyen de 130 g/km à partir de 2012, « peut conduire des constructeurs spécialisés dans les véhicules thermiques puissants à mettre sur le marché des modèles électriques pour la seule raison que ce serait moins coûteux que de payer des pénalités pour dépassement des limites d’émissions », estime Jean Syrota, responsable de l’étude. Ce serait particulièrement vrai en 2012 : un véhicule électrique, ou émettant moins de 50 g de CO2/km (émissions considérées comme nulles), représenterait alors 3,5 voitures dans le calcul des émissions moyennes, avant de descendre à 1,5 en 2015 et à 1 en 2016.
Un constructeur qui vendrait 1 million de véhicules à moteurs thermiques en 2012, dont les meilleurs 65 % émettraient 140 g de CO2/km, devrait payer une pénalité de 710 euros par véhicule, soit 710 millions d’euros. S’il vendait en plus 10 000 véhicules électriques, sa moyenne d’émission serait de 133 g/km et sa facture finale tomberait à 39 millions d’euros, soit une économie de 671 millions d’euros. Ainsi, chaque V.E. vendu lui permettrait d’économiser 67 100 euros, explique AUTOACTU.COM (16/6/11).
S’il ne vendait que 5 000 V.E., il diviserait sa facture par deux (près de 350 millions d’euros d’économie) et, s’il en vendait 15 000, il ne paierait plus de pénalité, chaque V.E. vendu lui permettant alors d’économiser 47 333 euros. Plus le constructeur est éloigné de son objectif, plus l’intérêt du V.E. est important. Un constructeur qui aurait une moyenne de 135 g/km en 2012, soit 5 g/km au dessus de son objectif, n’économiserait « que » 23,5 millions d’euros avec 10 000 V.E. vendus, soit tout de même 23 500 euros par V.E. vendu. « Ces ordres de grandeur peuvent inspirer les constructeurs dans le choix de leur politique commerciale et nous éclairer sur les motivations de quelques constructeurs pour lancer leurs véhicules électriques », conclut M. Syrota.

ARTICLE PARU sur le CCFA :
16 juin 2011 / CCFA
Le Centre d’analyse stratégique vient de publier une étude sur le thème de « La voiture de demain », qui s’interroge notamment sur l’avenir du véhicule électrique. Celui-ci resterait un marché de niche dans les 15 années à venir, car il représenterait trop d’inconvénients pour le particulier, avec sa faible autonomie, ses contraintes de recharge et son surcoût. Il se déploierait donc dans les collectivités locales, les entreprises engagées et dans les foyers militants, comme seconde voiture.
Outre la collectivité, le V.E. serait aussi bénéfique pour les constructeurs dont la gamme est peu vertueuse, estime l’organisme.
La réglementation européenne, qui impose un niveau d’émission de CO2 moyen de 130 g/km à partir de 2012, « peut conduire des constructeurs spécialisés dans les véhicules thermiques puissants à mettre sur le marché des modèles électriques pour la seule raison que ce serait moins coûteux que de payer des pénalités pour dépassement des limites d’émissions », estime Jean Syrota, responsable de l’étude. Ce serait particulièrement vrai en 2012 : un véhicule électrique, ou émettant moins de 50 g de CO2/km (émissions considérées comme nulles), représenterait alors 3,5 voitures dans le calcul des émissions moyennes, avant de descendre à 1,5 en 2015 et à 1 en 2016.
Un constructeur qui vendrait 1 million de véhicules à moteurs thermiques en 2012, dont les meilleurs 65 % émettraient 140 g de CO2/km, devrait payer une pénalité de 710 euros par véhicule, soit 710 millions d’euros. S’il vendait en plus 10 000 véhicules électriques, sa moyenne d’émission serait de 133 g/km et sa facture finale tomberait à 39 millions d’euros, soit une économie de 671 millions d’euros. Ainsi, chaque V.E. vendu lui permettrait d’économiser 67 100 euros, explique AUTOACTU.COM (16/6/11).
S’il ne vendait que 5 000 V.E., il diviserait sa facture par deux (près de 350 millions d’euros d’économie) et, s’il en vendait 15 000, il ne paierait plus de pénalité, chaque V.E. vendu lui permettant alors d’économiser 47 333 euros. Plus le constructeur est éloigné de son objectif, plus l’intérêt du V.E. est important. Un constructeur qui aurait une moyenne de 135 g/km en 2012, soit 5 g/km au dessus de son objectif, n’économiserait « que » 23,5 millions d’euros avec 10 000 V.E. vendus, soit tout de même 23 500 euros par V.E. vendu. « Ces ordres de grandeur peuvent inspirer les constructeurs dans le choix de leur politique commerciale et nous éclairer sur les motivations de quelques constructeurs pour lancer leurs véhicules électriques », conclut M. Syrota.