C'est Paul qui gère MobilyTrip.
C'est mon Webby à moi.
Je me suis abonnée et je reçois aussi un mail lorsqu'il met à jour le MobilyTrip.

Depuis le 30 avril, j'essaie d'héberger quelques photos du MobilyTrip et de les publier ici. Je n'arrive plus à les héberger.
Il va falloir que mon technicien préféré vienne à mon aide, soit Paul.
En attendant, je peux vous donner quelques explications supplémentaires.
Nos passeports doivent arriver à Trabzon le 16 mai, si tout va bien. Nous aurons les visas pour l'Iran, le Turkménistan et l'Ouzbékistan. Puis nous irons au Tadjikistan qui ne demande pas de visa pour un séjour jusqu'à trois mois. Ouf ! Cela nous laisse de la marge pour la suite des opérations.
Pour entrer en Iran, les démarches ne sont pas simples. Pour le visa, il nous a fallu des empreintes digitales faites par la police, une attestation de notre assurance maladie (avec les dates de validité, il a fallu demander deux fois :devil

et les demandes officielles avec photos. Pas de voile pour moi sur la photo.
Ce qui complique, c'est le véhicule. Pour l'Iran, il faut absolument un Carnet de Passage en Douane avec dépôt de 7500 francs suisses sur un compte en Suisse. Nous avons réglé tout cela avant de partir.
Il nous fallait trouver une adresse en Turquie pour recevoir nos passeports. Nous avons choisi le bureau DHL de Trabzon. Nous le trouvons facilement grace au TomTom. Et là, surprise, personne ne parle une autre langue que le turc.

Ni une, ni deux, connections de nos GSM au Wifi et sur un logiciel de traduction. Paul posait ses questions en français traduites en turc par le téléphone et un employé faisait de même sur son portable en turc. Nous avons réussi à nous comprendre.
Après, nous leur avons demandé où l'on peut acheter un chargeur de batterie pour un appareil photo Canon.
Nous l'avons oublié à la maison.

Ils nous ont trouvé l'adresse et indiqué comment y aller.
Pendant ce temps, j'envoyais un mail à la société qui s'occupe de nos visas pour leur indiquer l'adresse de livraison.
Anecdote rigolote : cette société qui s'occupe des visas nous confirme l'adresse d'envoi. Au lieu de Monique, elle a mis Dominique. Pas grave du tout.
Juste que c'est le prénom de la première épouse de Paul et la mère de ses deux enfants.

Je m'entends bien avec elle, donc nous avons bien ri.
Après, cela a été une virée au centre pour trouver ce magasin de matériel photo. Du délire.

Le premier magasin que l'on trouve n'a rien. Le deuxième n'a pas non plus. Mais ....
Le chef nous propose une jeune fille pour nous guider et expliquer ce que l'on veut. Avec elle, nous faisons 4 magasins et tombons finalement sur le bon. Le chargeur sera une copie, envoyée en express depuis Istanbul et là dans 3 jours. Le prix, envoi compris : 30 livres turques, soit 13 francs suisse environ ( un peu plus de 10 euros).
Nous sommes actuellement au bord de la Mer Noire et nous nous reposons. Nous avons trouvé un chouette camping et la mosquée est assez éloignée (pour le réveil vers 4h30 du matin

). Nous sommes au bord de la plage et c'est super.
Pour le défi des connexions loupées, cela a été le cas hier. Nous étions dans un café avec du Wifi poussif : impossible d'envoyer le MobilyTrip.
Nous étions là depuis une bonne heure avec nos deux Coca et je me disais : c'est bien joli, mais les tenanciers doivent nous trouver pots de colle à ne rien consommer ou presque.
Que dalle : 5 minutes après, deux thés et 4 mignardises aux fraises arrivent sur la table. Un délice. Et offert par le patron.

Nous allons y retourner aujourd'hui : je n'ai pas encore eu mon dessert.
Comme vous pouvez le lire, nous découvrons d'autres manières de vivre. Et c'est pile poil ce que nous espérions.
Ah, encore ! Monsieur Ismet.

Un monsieur d'un certain âge nous aborde dans la rue et nous demande si nous parlons français, en français. À notre réponse positive, il nous demande de lui faire l'honneur d'accepter de boire un thé qu'il veut nous offrir. Il désire faire notre connaissance. Il a un sourire jusqu'aux oreilles lorsque nous lui disons oui.
Il a 77 ans et a appris le français en autodidacte. Et il parle très bien cette langue.
Il nous a remercié plusieurs fois en nous expliquant que beaucoup de touristes qui parlent français refusent son invitation car ils n'ont pas le temps.
Nous l'avons quitté, il était aux anges.
Allez, le dessert m'attend et je suis très, très gourmande.

Le rapatriement n'est en tous les cas pas d'actualité.
Bisous à tous ceux qui nous suivent.
Monique
