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beurk a écrit : la prochaine fois que minou est malade, je fais un appel d,offre
non mais ce n'est pas sorcier de téléphoner pour savoir les tarifs d'une vaccination (qui déjà donne une idée ou d'une stérilisation quand tu dois en faire une avant de prendre RV. cela peut dépasser le simple au double. (et pire encore)
et ça peut être vertigineux sur des actes chirurgicaux.
et ensuite tu l'as choisi ton véto. Autant dans les vaccinations, bon entre payer 35 et payer 70, la différence est importante ... mais sur l'année on ne le voit pas mais quand tu as des soins d'urgence avec opération, je te souhaite d'avoir un véto correct au niveau taro. une fois que tu sais que globalement il est correct et ne te prend pas pour un américain, tu peux accepter de prendre les médoc chez lui, quitte à les payer un peu plus cher.
Grain.de.Sable a écrit :dans une solution, les pharmaciens deviennent peu à peu les vendeurs exclusifs de médoc (ce qui est peu à peu enlevé pour les humains ... mais non ce n'est pas pour compenser ).
dans certains cas, on peut y gagner : les vétérinaires de ville sont souvent chers et là tu y gagnes si tu passes par un pharmacien normal ou par un site internet. mais c'est déjà possible si tu oses exiger une ordonnance plutôt que de prendre chez eux ... un peu comme exiger de commander toi-même les pièces quand tu laisses ta voiture chez un garageo ...
tu peux aussi essayer de faire jouer la concurrence.
d"aprés se que j'ai compris la mesure que veut prendre le ministère de la santé , c'est pour limité les antibio dans la chaine animal pour la viande ( donc bouffé par nous )
ou jo exerce , mais la ou je pige pas que jo donne les antibio a l'eleveur ou que lui vas les cherché c'est quand méme jo qui donne la dose au final donc sa change rien au problème de départ
M201 a écrit :d"aprés se que j'ai compris la mesure que veut prendre le ministère de la santé , c'est pour limité les antibio dans la chaine animal pour la viande ( donc bouffé par nous )
ou jo exerce , mais la ou je pige pas que jo donne les antibio a l'eleveur ou que lui vas les cherché c'est quand méme jo qui donne la dose au final donc sa change rien au problème de départ
Voilà, t'as tout compris le pourquoi de l'inutilité du truc!
En fait ils s'imaginent qu'on prescrirait moins souvent des antibios critiques si on ne touchait pas les ronds liés à la vente... mais si on prescrivait des traitements qui ne marchent pas, on ne bosserait pas longtemps... de même si on soignait à trop cher, il faut qu'économiquement l'éleveur s'y retrouve (on ne fait pas 300 euros de frais pour un veau qui en vaut 100 ).
Jo49 a écrit :Tu veux dire qu'en pharma tu cotises à l'ordre pour tes assistants?
non, chaque diplômé doit casquer sa cotise... pour défendre le boss parce que si il y a une couille avec une délivrance, c'est l'assistant qui a délivré, ou qui aurait dû vérifier la délivrance par une prépa, ou vendeuse qui morfle, pas le patron.
Un con est un imbécile qui n'a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur.
earl a écrit :non, chaque diplômé doit casquer sa cotise... pour défendre le boss parce que si il y a une couille avec une délivrance, c'est l'assistant qui a délivré, ou qui aurait dû vérifier la délivrance par une prépa, ou vendeuse qui morfle, pas le patron.
Chez nous chaque véto cotise pour sa pomme mais la RCP est commune au cabinet
Les pharmaciens ont à présent tout pouvoir pour se substituer au praticien prescripteur, et doivent délivrer un générique (sauf refus du patient/client) selon les vœux du ministère de la santé et des caisses.
Ceux qui se sont tenus informés savent que les génériques sont des médicaments ayant le même principe actif que le princeps, mais sous une forme différente ( autre sel, éther, polymère...) selon le législateur cela n'a pas d'importance, de même l'excipient peut être différent même s'il est "à effet notoire".
Le législateur n'a sans doute jamais fait de chimie ni de biologie, car dans ce cas il dirait que le générique est très différent du princeps, mais les lobbies des génériques (le GEMME, etc.), ont fait passer cette couleuvre.
Au final le générique dont la disponibilité physiologique peut varier de -20 à +20% (c'est dans le texte réglementaire), et peut avoir presque n'importe quelle composition, est substitué par le pharmacien, qui a les mains libres de choisir celui qui lui rapporte le plus !! L'intérêt du patient est secondaire, nous sommes dans le comptable, mais pas dans la médecine.
N'importe quel praticien ayant du métier sait que 2 médicaments qui se ressemblent peuvent avoir des effets bien différents et j'ai payé pour voir de ce côté là.
Les pharmaciens ont une marge d'autant plus importante que le générique est bon marché et choisissent en fonction de leur intérêt pécuniaire (marge de 6 à 26%). Une prime de 3000€ les récompense en fin d'année si leur cota atteint 85% de génériques (c'est nous qui payons). Certains princeps sont moins avantageux d'ailleurs.
Certains s'insurgent des nombreux problèmes qui peuvent apparaître : impossibilité pour le praticien de savoir quel produit a été administré à son patient ( un princeps peut avoir + de 30 génériques), si des effets indésirables sont observés, à quoi sont-ils dus ?
Si le générique ne marche pas bien, est-ce dû au sous dosage ? Ce dernier point est extrêmement important car un sous dosage dans le cas d'un antibiotique conduit à une antibiorésistance, dans le cas d'un diabète à une remontée de la glycémie, d'une épilepsie à un retour des crises, idem pour l'hypothyroïdie, etc.
Ce schéma de la distribution est en cours en médecine humaine avec des effets contestés par de nombreux praticiens. L'Académie de médecine s'est montrée critique dans un rapport, de même que l'AFFSAPS, mais le ministère "garde le cap".
Les génériques peu efficaces conduisent les patients à multiplier les visites (remboursées!) pour avoir un nouveau produit, entrainant une nouvelle prescription, etc. le gouffre de la SS ne s'en trouve pas diminué évidemment.
Le même schéma de distribution s'il est appliqué en vétérinaire me paraît être un oxymore calamiteux et un risque réel de voir apparaître des antibiorésistances en masse par la distribution systématique de produit sous dosés, sans parler des mêmes péjorations pécuniaires.