Forum 4x4

GEO16 a écrit :Moi c'est sa moto que je préfère chez lui

C’est normal.
C’était un commentaire féminin et personnel.

Il n’a plus sa moto.
Elle était en panne depuis bientôt 15 ans et stockée à l’abri.
Au bout de toutes ces années, il a remarqué qu’elle ne lui manquait pas.

Alors elle est partie chez un autre propriétaire qui va la réparer et la bichonner.

Pour ceux qui ne savent pas, c’était une Honda 750 Custom.

Un grand merci à Monique et Paul pour ce reportage top niveau, c'est pile poil ce que j'aime, des belles images, mais aussi des détails pratiques et des anecdotes sympa. J'ai pris le temps avant de poster, je voulais avoir le plus de "matière" possible avant d'émettre un avis. J'ai quelques questions et remarques, juste pour faire avancer le schmilblick ...

Pour les questions, le guide "local", il n'est là que pour vous surveiller, ou il lui arrive de suggérer des détours sympas ?

Quelque chose m'a étonné, je n'ai pas vu de photos des lieux de ravitaillement, je suppose que vous deviez refaire du carburant de l'eau et éventuellement un complément de nourriture tous les 3 ou 4 jours, je ne connais pas du tout cette région, ni même l'Algérie, il n'y a vraiment rien à montrer, aucun village, aucune oasis ?

Autre question, Nicolas, il ne vous donne pas une trace ou au moins quelques points GPS chaque jour? Je dis cela parce que personnellement, j'ai tendance à perdre facilement le groupe, surtout si j'ai un nerveux devant moi, mais je les retrouve toujours, au final.

Pour les remarques, nous avions adopté aussi le système des repas "partagés", lors de nos raids entre copains, c'est vraiment un très bon système, qui favorise la convivialité et libère des tâches ménagères répétitives du soir, on a plus de temps pour faire connaissance.

Pour ceux qui pensent que partir avec des connaissances diminue le risque de "conflits", ce n'est pas garanti, tant que l'on a pas vécu un raid assez conséquent avec quelqu'un on ne le connait pas vraiment ;En partant avec des copains de mon club de quad, j'ai eu des surprises, idem avec des membres du club 4x4 que je fréquentais, partager des sorties d'une journée ou d'un week-end, cela ne permet pas de juger des personnes. En fait, on ne sait vraiment ce que l'autre "vaut", que quand on a partagé une galère ensemble ...

Sinon, sans surprise puisque plusieurs ex-collègues originaires de ce pays me l'avaient affirmé, le désert Algérien est vraiment magnifique ! Encore merci pour le reportage !

Voyager seul en Afrique , c'est aussi un bon moyen de rencontrer les habitants , naturellement
Pour les emmerdes ben , ça fait des souvenirs au retour

Un voyage est réussi si le parcours associe un kilométrage journalier raisonnable avec suffisamment de points d'intérêt pour maintenir l'attrait de la découverte.

La cerise sur ce gâteau, c'est un groupe soudé qui partage la même conception du voyage et une solidarité minimum en cas de difficulté. J'ai eu la chance de participer à un voyage réussi dans la région de Djanet.

https://www.youtube.com/watch?v=RPQw7Nv5YYI

Pour Rover,

C’est comme dans tous les pays. Nous avons plus de contacts quand nous sommes que notre véhicule.
D’abord nous effrayons moins car il n’y a pas d’effet de groupe.
Et les horaires ne sont pas les mêmes. Nous les déterminons nous mêmes.
Et ça fait de toute façon de bons souvenirs au retour. Même quand il n’y a pas d’emmerdes.

funquad a écrit :
Pour les questions, le guide "local", il n'est là que pour vous surveiller, ou il lui arrive de suggérer des détours sympas ?

Le guide local était dans la voiture de Nicolas. Nous n’avons pas entendu comment étaient gérées les décisions entre eux. Nicolas est allé souvent dans cette région, il y a bien des années. Il a effectué une reconnaissance finale avant de mettre notre voyage sur pied. Il a donc ses propres traces. Et les conseils du guide.

Aux arrêts, les deux guides connaissent leur région et peuvent donner des renseignements. Avec leur français un peu vacillant.

Paul et moi ne savons pas s’il nous surveille. Ce que Nicolas nous a dit, c’est qu’il s’est battu pour pouvoir prendre le guide dans son véhicule. Il ne voulait pas d’un véhicule supplémentaire.
Il nous a avoué que ça lui a coûté plus cher d’avoir le guide dans son Patrol suisse plutôt que de l’avoir en plus.


Quelque chose m'a étonné, je n'ai pas vu de photos des lieux de ravitaillement, je suppose que vous deviez refaire du carburant de l'eau et éventuellement un complément de nourriture tous les 3 ou 4 jours, je ne connais pas du tout cette région, ni même l'Algérie, il n'y a vraiment rien à montrer, aucun village, aucune oasis ?

Nous avions reçu toutes les indications avant de partir d’Europe.
Nous devions avoir tous les pleins faits (eau, carburant) pour pouvoir tenir pendant toute la descente de l’Algérie. Nous n’aurions pas le temps de nous occuper de ça pendant la descente et nous avions des hôtels et un
«hébergement« prévus pendant cette descente. Nous devions avoir de quoi pique-niquer sur le pouce à la mi-journée, quand le bon moment se présenterait.

Les pleins de carburant ont été refait régulièrement, lorsque c’était possible. Nous devions impérativement avoir une autonomie de 1000 km. Chaque fois que nous avons croisé une station d’essence, nous avons fait l’appoint. Si quelqu’un voulait faire le point d’eau (douche), c’était aussi possible. Mais comme nous avions eu des hôtels, personne n’était en manque d’eau.
Lorsque nous avons atteint Illizy, Nicolas nous a avertis que c’était le dernier moment pour acheter quelques produits frais ou des compléments et de l’eau. C’était le dernier point jusqu’à Djanet, soit 5 bivouacs.

Plein de carburant également.

Pendant ces 5 bivouacs, nous ne sommes passés dans aucun village. C’est le désert, il peut y avoir quelques nomades mais pas de commerces. Nous étions prévenus.

Lors de notre arrivée à Djanet, nous avions vraiment les pleins de tout à refaire : carburant, eau pour la douche, eau à boire, courses.

Il se trouve que nous n’avons pas fait de photos à ces endroits. C’est le hasard.
Nous devions à nouveau être autonomes pour 6 bivouacs, en tout pour l’eau et la nourriture.

C’est un moment un peu stressant. Comme vous l’imaginez bien, ce n’est pas un immense super-marché où tout est sous la main.
Nicolas nous a amenés dans un quartier où tous les commerces nécessaires étaient là, mais il fallait les trouver.
Nicolas nous avait aussi demandé de ne pas aller tous en même temps dans le même commerce, pour éviter le stress.
Donc nous avons acheté l’eau pendant que d’autres ont acheté du pain et après, nous indiquons aux autres, et vice-versa, où se trouvent les divers commerces.



Autre question, Nicolas, il ne vous donne pas une trace ou au moins quelques points GPS chaque jour? Je dis cela parce que personnellement, j'ai tendance à perdre facilement le groupe, surtout si j'ai un nerveux devant moi, mais je les retrouve toujours, au final.

Pas de trace, pas de points donnés. Nous avons un programme plus précis que celui du catalogue mais pas plus. Nicolas, lui, a tous ses points et traces.

Quand Nicolas dit que nous roulons en convoi, c’est en convoi.
Personne ne le dépasse à moins qu’il ne nous le demande.

Pour la suite du convoi, les places ne sont pas fixes. Mais ...
Nous laissions le Hummer avoir quelques véhicules derrière lui. S’il se plantait, il fallait avoir du poids pour pouvoir le dégager. Ça n’a pas été nécessaire car le conducteur est un costaud. Il a dû s’y reprendre à plusieurs fois dans les dunes, comme nous tous. Par contre, il a chaque fois pu reculer après avoir utilisé un peu la pelle et l’huile de coude.
D’ailleurs, nous étions tous prêt à donner un coup de main à un autre véhicule. C’est la partie du voyage «jouets dans le sable»

Quand nous avions pris notre place dans le convoi, la règle est de surveiller celui qui est juste derrière nous et de l’attendre s’il n’est plus visible. En faisant ainsi, Nicolas s’aperçoit très rapidement que le convoi ne suit pas.

Nous avons aussi des VHF pour communiquer. Ça permet de ne pas nous perdre et de mentionner le moindre souci.

Un des participants aimait bien être le dernier car il appréciait de faire sa trace juste à côté de celles des autres. Ça ne posait aucun souci.


Pour les remarques, nous avions adopté aussi le système des repas "partagés", lors de nos raids entre copains, c'est vraiment un très bon système, qui favorise la convivialité et libère des tâches ménagères répétitives du soir, on a plus de temps pour faire connaissance.

Nous apprécions beaucoup ce système. Ça permet aux participants de se retrouver tous à la même table dès le premier soir.
Pour un organisateur, c’est ce qu’il souhaite et c’est un bon moyen pour y arriver.


Pour ceux qui pensent que partir avec des connaissances diminue le risque de "conflits", ce n'est pas garanti, tant que l'on a pas vécu un raid assez conséquent avec quelqu'un on ne le connait pas vraiment ;En partant avec des copains de mon club de quad, j'ai eu des surprises, idem avec des membres du club 4x4 que je fréquentais, partager des sorties d'une journée ou d'un week-end, cela ne permet pas de juger des personnes. En fait, on ne sait vraiment ce que l'autre "vaut", que quand on a partagé une galère ensemble ...

Remarque exacte. Nous avons aussi constaté ces faits.
Il vaut mieux avoir un esprit très ouvert.

Sinon, sans surprise puisque plusieurs ex-collègues originaires de ce pays me l'avaient affirmé, le désert Algérien est vraiment magnifique ! Encore merci pour le reportage !

Cher André, c’est volontiers que je réponds à tes questions.

Je te réponds dans le texte, pour le voyage en Algérie.

Chaque voyage que nous avons effectué avec Nicolas répond à certaines contraintes du pays.

Par exemple, en Islande, il n’est pas possible d’entrer des produits frais.
Donc un avitaillement est prévu à la première ville après le port.

Pour la Roumanie, il n’y a aucun souci.

La Namibie et Madagascar posent problèmes. Il n’y a pas de commerces facilement atteignables et pas de frigo dans les 4x4 à Madagascar.
Au point qu’une partie des repas est prise en charge par une organisation affrétée par Nicolas ou à l’hôtel.

Voilà, j’espère que j’ai répondu à tes questions.
Ça m’a fait bien plaisir que tu les poses.

Pour Oldcruiser, tout à fait d’accord avec toi. Je vais de ce pas voir ce qui est sur ton lien.

Je désire encore raconter la fin de ce voyage. Ce sera pour bientôt.

Monique

Oldcruiser a écrit :Un voyage est réussi si le parcours associe un kilométrage journalier raisonnable avec suffisamment de points d'intérêt pour maintenir l'attrait de la découverte.

La cerise sur ce gâteau, c'est un groupe soudé qui partage la même conception du voyage et une solidarité minimum en cas de difficulté. J'ai eu la chance de participer à un voyage réussi dans la région de Djanet.

https://www.youtube.com/watch?v=RPQw7Nv5YYI

Voilà, Paul avait déjà vu ce beau film et m’en avait parlé.

Nous l’avons regardé tous les deux. C’est génial.

Nous n’avons pas effectué le trajet dans le même sens. Par contre, nous avons reconnu bien des endroits.
C’est top magnifique.

La vidéo est très bien faite, avec un choix de musique du coin et un commentaire très agréable.

Voilà de quoi passer un bon moment. Merci beaucoup.

Monique

PS : le monde est petit, nous avons déjà rencontré Phil et son Toy qui ont fait le voyage avec vous.

En Afrique j'ai toujours voyagé seul , té , je vous présente mon meilleur copilote
Rip

wahou le film , quel pied !
mais c'est" quand est ce qu'on " va pouvoir enfin se barrer pour faire chauffer les "all terrain" dans le sable ? c'est quand ?

Tu as les dates de Geko...........................

Oldcruiser a écrit :Un voyage est réussi si le parcours associe un kilométrage journalier raisonnable avec suffisamment de points d'intérêt pour maintenir l'attrait de la découverte.

La cerise sur ce gâteau, c'est un groupe soudé qui partage la même conception du voyage et une solidarité minimum en cas de difficulté. J'ai eu la chance de participer à un voyage réussi dans la région de Djanet.

https://www.youtube.com/watch?v=RPQw7Nv5YYI

C'est ton film................................?