re: Manif anti-80 km/h : tous à Paris !
Posté : dim. mars 04, 2018 6:46 am
Devant le refus du gouvernement de publier le bilan des expérimentations, 40 millions d'automobilistes a dû enquêter pour avoir accès aux chiffres; Voici le résultat :
L’association « 40 millions d’automobilistes » a donc entrepris de recenser tous les accidents survenus sur les 3 portions de routes nationales – d’une longueur totale de 86 km, situées dans la Drôme (26), la Haute-Saône (70), et entre la Nièvre (58) et l’Yonne (89) – concernées par l’expérimentation et de comparer les données disponibles avec celles des années précédentes, pour déterminer l’impact de la mesure sur l’accidentalité et la mortalité de ces tronçons.
L’accidentalité relevée grâce aux fichiers BAAC (Bulletin d’Analyse des Accidents corporels de la circulation) des années 2015 et 2016 révèle que la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h n’a pas permis de réduire le nombre d’accidents – et plus particulièrement le nombre d’accidents mortels – sur les tronçons concernés au cours des 18 premiers mois de l’expérimentation. Sur certaines portions, l’accidentalité est même repartie à la hausse avec la mise en œuvre de l’expérimentation.
La seule raison pour laquelle le Gouvernement a refusé de fournir le bilan de l’expérimentation, c’est qu’il ne confirmait pas leurs déclarations ; on peut donc affirmer aujourd’hui que celles-ci sont mensongères.
L’association « 40 millions d’automobilistes » a donc entrepris de recenser tous les accidents survenus sur les 3 portions de routes nationales – d’une longueur totale de 86 km, situées dans la Drôme (26), la Haute-Saône (70), et entre la Nièvre (58) et l’Yonne (89) – concernées par l’expérimentation et de comparer les données disponibles avec celles des années précédentes, pour déterminer l’impact de la mesure sur l’accidentalité et la mortalité de ces tronçons.
L’accidentalité relevée grâce aux fichiers BAAC (Bulletin d’Analyse des Accidents corporels de la circulation) des années 2015 et 2016 révèle que la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h n’a pas permis de réduire le nombre d’accidents – et plus particulièrement le nombre d’accidents mortels – sur les tronçons concernés au cours des 18 premiers mois de l’expérimentation. Sur certaines portions, l’accidentalité est même repartie à la hausse avec la mise en œuvre de l’expérimentation.
La seule raison pour laquelle le Gouvernement a refusé de fournir le bilan de l’expérimentation, c’est qu’il ne confirmait pas leurs déclarations ; on peut donc affirmer aujourd’hui que celles-ci sont mensongères.