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re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 12:27 am
par rover17
jibus a écrit :Je vais surement passer pour un fou ou un c--n mais j'ai l'habitude

, mais je ne vois pas comment faire baisser le chomage sans diminuer encore le temps de travail

?.
Putain c'est pas vrai , dis-moi que tu déconnes là !
Hallucinant

re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 7:47 am
par babiloula
znoliv a écrit :Ah oui mais là c'est pas possible, ils seraient attaquables..
faux
si le controleur fait grève il ne controle plus les usagers

re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 7:54 am
par pat 25
jpbj a écrit :c'est culturel peut-être

Ede ce que j'ai entendu, n allemagne avant que ça parte en grève, les concertations vont bons trains (oups elle m'a échappée celle-ci) entre les directions et syndicats.
Ils sont peut_être plus raisonnables ou bien le fait d'être massivement syndiqué (pas comme en France) favorise les discussions ?
En tout cas je voulais vous passer quelques infos "vu de l'intérieur" et je l'espère pas trop déformé par mon propre spectre.
hé Funquad ! 11 pages (pour le moment) t'es un bon fouteur de m.....
C'est sur que c'est culturel, ça fait qu'en même 2 ans que c'est en route cette réforme, alors si vous avez pas eu le temps de vous mettre d'accord..........
Il y a qu'a regarder Uniroyal, quand tu entends un syndicaliste dire, en 6 ans on a toujours refusé les propositions de reprises, en 10 ans on a toujours refusé les propositions de la directions, j'en tombe sur le cul.
En face il y a la même boite, ils ont fait des concessions mais elle elle tourne, alors je me dis que si les autres sont aussi con, ben qu'ils crevent.

re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 8:22 am
par toy29
salut,
j'ai lu jusqu'à la 10ème page vos interventions pour mon avis personnel:
-taxis: êtes vous prêt à payer et rembourser les licences des taxis officiels de 200 000 à 300 000€?)
-sncf: tant mieux pour eux s'ils ont des avantages que d'autres corps de métier n'ont pas: leurs collègues se sont battus pour les obtenir et eux se défendent pour les conserver
-droit de grève: idem chacun est libre ou non de faire grève et heureusement qu'ils soient privé ou public
-gène du public: et bien oui dommage mais pour faire pression sur le patronat il faut une certaine gène pour faire pression sur celui ci sinon çà ne sert à rien
syndicat: heureusement qu'ils sont là pour nous défendre et encore trop peu de cotisants pour avoir plus de pouvoir de pression
35h00: une grande avancée sociale pour les salariés mais réservée malheureusement aux grandes entreprises qui ont plus de facilité d'embauche
re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 8:43 am
par funquad
jpbj a écrit :
hé Funquad ! 11 pages (pour le moment) t'es un bon fouteur de m.....

Sûr

En fait, j'ai eu deux vies, 22 ans en temps que commerçant indépendant assujetti au RSI, et 18 ans en tant que salarié, dont 15 ans dans une entreprise de transport de personnes (réseau urbain) investie d'une mission de service public. Pour autant, j'ai toujours été viscéralement opposé à la grève, pour de nombreuses raisons, je trouve que c'est se tirer une balle dans le pied, à chaque grève, on perd des clients, de la compétitivité, etc. ...mais bon, c'est un vieux débat.
Ce que je constate, c'est qu'on est face à deux mondes très différents, public et privé. J'ai travaillé dans les deux, c'est totalement différent, ce qui explique que certains d'entre vous sont incapables de comprendre la logique des autres. Ceux qui bossent dans le privé considèrent qu'ils font vivre ceux qui bossent dans le public, c'est en partie vrai, mais à l'inverse, les entreprises vivent aussi avec la consommation des salariés du public. Ceux qui bossent dans le public pensent que les autres, et bin, ils avaient qu'à faire le bon choix, ce qui n'est pas faux non plus, on peut tous passer les concours administratifs ...
Comment concilier ces deux mondes ?
Maintenant, la grève, je vais vous expliquer pourquoi j'y suis opposé. Le "droit de grève" est considéré comme une avancée sociale, mais il n'est plus aujourd'hui en phase avec un autre principe républicain, l'égalité. Nous ne sommes plus tous égaux devant le droit de grève, plus de la moitié de la population n'y a de fait plus accès, même si, en théorie, ça reste possible. De fait, seules les entreprises en situation de monopole ont accès au droit de grève. Et, en abuser est une erreur, dire "tant pis pour eux, fallait choisir la bonne boite", c'est risqué, parce que, à force de répéter les conflits, le jour où on privatisera, le reste de la population dira : "bien fait pour eux" ...
Pour moi, le droit de grève doit rester exceptionnel, en cas de crise majeure.
re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 8:52 am
par funquad
toy29 a écrit :salut,
j'ai lu jusqu'à la 10ème page vos interventions pour mon avis personnel:
-taxis: êtes vous prêt à payer et rembourser les licences des taxis officiels de 200 000 à 300 000€?)
................
Cela ne te gène pas, que du jour au lendemain, on change les règles ? Qu'on donne un droit qu'on a vendu (cher) aux autres ?
Je ne sais pas quel est ton travail, mais si on faisait la même chose dans ton job ?
re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 8:54 am
par brunal 38
Et puis on a une réputation à tenir , nous sommes les champions du monde de la grève , d'ailleurs c'est nous qui avons inventé la grève à la dernière coupe du monde de foot

re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 9:22 am
par znoliv
babiloula a écrit :faux
si le controleur fait grève il ne controle plus les usagers
Et non, si il est en grève il n'est pas dans le train,(et on en met un autre),si il est dans le train il doit controler sauf à être en faute professionnelle..... et si on en trouve pas, je pense que réglementairement parlant, le train ne peut rouler.
re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 9:37 am
par pan59
re: Grèves, grèves, grèves ...
Posté : sam. juin 14, 2014 9:42 am
par M201
c'est marrant
j'ai l'impréssion d'etre en plein dedans
"Au ve siècle, le système financier marche mal dans l’Empire romain d'Occident. Les mines, poissons des rivières, sols et forêts sont des ressources en déclin, les dépenses croissantes (notamment pour les guerres et la protection des frontières) ont ruiné de nombreux contribuables. Lors du Bas-Empire, la généralisation de l’étatisme s'est accompagnée de dépenses publiques en hausse continuelle. La pression fiscale exercée sur les propriétaires entraîne la diminution du rendement des petits domaines, voire la désertion de leurs terres par les petits propriétaires qui se placent sous la protection d’un riche terrien ou rejoignent les bandes de Bagaudes.
L’État a confié la perception aux administrations municipales (curies), qui pour faire rentrer l’impôt, procèdent avec une impitoyable dureté. Les contribuables qui ne paient pas sont jetés en prison, frappés de verges, vendus comme esclaves, voire condamnés à mort (sous Valentinien Ier). On confisque leurs biens. Devant l’échec des curiales à faire rentrer l’impôt, l’État se retourne contre eux. Ils cherchent à fuir les responsabilités des fonctions municipales, se cachent, se réfugient au « désert » (dans les forêts ou zones inhabitées), dans l’armée, l’administration ou l’Église. Le pouvoir central, pour les maintenir à leur poste, leur fait la chasse : interdiction aux curiales d’entrer dans l’armée ou dans l’administration, de se faire tabellions, fabricants d’armes, avocats, de se retirer à la campagne sous peine de confiscation de leurs biens ruraux, perquisitions dans les couvents. Leurs biens sont saisis et affectés en garantie à l’entrée normale des impôts.
L’État cherche à augmenter l’effectif des curiales en recrutant tous ceux qui possèdent le cens requis par la loi, ceux qui ont recueilli des biens provenant de curiales (héritage, legs, fidéicommis, donations), ceux qui exerçant certaines professions semblent qualifiés pour les fonctions de curiales, ceux qui ont quitté leur cité d’origine pour en éluder les charges et certaines catégories de condamnés, comme les fils de soldats qui se mutilent pour échapper au service militaire. "
ca en 450 apré JC a la veille de l'effrondement de l'empire