re: sortie du BF MUD KM2 annulé en allemagne
Posté : mer. juin 17, 2009 8:45 am
Encore une stratégie de petit comptable à court terme de la part d'un grand groupe.
Comme personne n'a de visibilité à plus de 3 mois, le management se dit qu'il vaut mieux se concentrer sur les produits les plus rentables, les plus vendus. Bref ceux sur lequels ils font du chiffre facilement.
Pour se concentrer sur le coeur de métier ils externalisent à prix d'or les activités RH, maintenance, informatique, etc... qu'ils faisaient à moitié prix en interne.
Les marchés de volume moindre sont abandonnés et comme la nature (humaine aussi) a horreur du vide et comme il y a un besoin quand même, des marques plus petites occupent alors le créneau. Et elles finissent par y propérer...sur le marché soit disant pas rentable.
Elles arrivent à fidéliser les premiers clients par des prix attractifs sur les autres produits plus courants, et pourquoi pas par une qualité équivalente.
Moralité, le gros groupe vend de moins en moins et les membres du directoire se demandent bien pourquoi. Pour se rassurer ils se disent que c'est la crise parce qu'ils produisent quand même des trés bons produits et qu'en plus il y le nom de leur groupe dessus.
Le gros groupe ralentit la production, lance un plan social, puis deux, etc...
Il y a de moins en moins de gens qui produisent (ceux qui rapportent) et toujours autant de 'managers' frileux qui errent de réunions en réunions et sont en déplacement le reste du temps. Le pourcentage des improductifs augmente radicalement et celui des productifs décline. La boite perd de plus en plus d'argent et le cours de l'action chute...
Le management se révèle incapable de prendre une décision courageuse et/ou positive et se perd en conjoncture dans la présentation des slides powerpoint en visioconférence.
L'outil de production vieillit prématurément car les intervalles de maintenance sont rallongés pour économiser mais le groupe met en place tout un tas d'indicateurs sur la qualité, le pourcentage des ratés de production, le taux moyen de fréquentation de la cantine externalisée elle aussi, etc...
La boite lance un nouveau plan social et baisse le nombre des employés productifs.
Et puis un jour les banques ne suivent plus et les managers viennent crier famine à l'état providence avec la menace larvée de virer les quelques effectifs qui restent. Les journalistes s'émeuvent de la fatalité qui touche ce fleuron national autrefois si présomptueux.
Les membres du directoire partent avec un confortable matelas qui s'ajoute aux stock options qu'ils ont su vendre à temps. Et ils vont commencer à ronger ailleurs.
Pendant ce temps les petites marques sont devenues grosses et occupent tous les segments du marché. Elles deviennent trop grosses, et abandonnent les segment du marché peu porteurs à court terme, etc...
Je ne travaillais pas dans le pneumatique, mais chez un équipementier qui a commis toutes les erreurs citées, ou va bientôt les commettre.
Comme personne n'a de visibilité à plus de 3 mois, le management se dit qu'il vaut mieux se concentrer sur les produits les plus rentables, les plus vendus. Bref ceux sur lequels ils font du chiffre facilement.
Pour se concentrer sur le coeur de métier ils externalisent à prix d'or les activités RH, maintenance, informatique, etc... qu'ils faisaient à moitié prix en interne.
Les marchés de volume moindre sont abandonnés et comme la nature (humaine aussi) a horreur du vide et comme il y a un besoin quand même, des marques plus petites occupent alors le créneau. Et elles finissent par y propérer...sur le marché soit disant pas rentable.
Elles arrivent à fidéliser les premiers clients par des prix attractifs sur les autres produits plus courants, et pourquoi pas par une qualité équivalente.
Moralité, le gros groupe vend de moins en moins et les membres du directoire se demandent bien pourquoi. Pour se rassurer ils se disent que c'est la crise parce qu'ils produisent quand même des trés bons produits et qu'en plus il y le nom de leur groupe dessus.
Le gros groupe ralentit la production, lance un plan social, puis deux, etc...
Il y a de moins en moins de gens qui produisent (ceux qui rapportent) et toujours autant de 'managers' frileux qui errent de réunions en réunions et sont en déplacement le reste du temps. Le pourcentage des improductifs augmente radicalement et celui des productifs décline. La boite perd de plus en plus d'argent et le cours de l'action chute...
Le management se révèle incapable de prendre une décision courageuse et/ou positive et se perd en conjoncture dans la présentation des slides powerpoint en visioconférence.
L'outil de production vieillit prématurément car les intervalles de maintenance sont rallongés pour économiser mais le groupe met en place tout un tas d'indicateurs sur la qualité, le pourcentage des ratés de production, le taux moyen de fréquentation de la cantine externalisée elle aussi, etc...
La boite lance un nouveau plan social et baisse le nombre des employés productifs.
Et puis un jour les banques ne suivent plus et les managers viennent crier famine à l'état providence avec la menace larvée de virer les quelques effectifs qui restent. Les journalistes s'émeuvent de la fatalité qui touche ce fleuron national autrefois si présomptueux.
Les membres du directoire partent avec un confortable matelas qui s'ajoute aux stock options qu'ils ont su vendre à temps. Et ils vont commencer à ronger ailleurs.
Pendant ce temps les petites marques sont devenues grosses et occupent tous les segments du marché. Elles deviennent trop grosses, et abandonnent les segment du marché peu porteurs à court terme, etc...
Je ne travaillais pas dans le pneumatique, mais chez un équipementier qui a commis toutes les erreurs citées, ou va bientôt les commettre.