Bonjour à tous

,
dams.lecopo.
J'essaie de répondre, bien que d'autres aient déjà (et parfaitement) répondu, en reprenant les différents points de ton premier message :
1/ J'ai dit qu'il n'y avait que deux marques de ressorts pour Disco2. Tu as raison, il y a erreur de ma part. Existe un troisième accessoiriste qui s'est intéressé aux Disco TD5 : Scorpion racing, qui produit des "vrais + 5 cm". Si je l'avais appris plus tôt, je n'aurais pas monté des OME de "+ 4,06 cm" ! Voir :
http://www.scorpionracing.co.uk/
Et s'il y en avait d'autre, merci de m'en informer.
2/ Longueur des amortisseurs. Des ressorts plus grands rehaussent la caisse, mais aussi donnent aux suspensions un débattement plus important. Si on conserve les amortisseurs d'origine, cela ne gêne en rien pour la rehausse, mais limitera le débattement des ressorts à la détente : l'amortisseur sera en butée alors que le ressort ne sera pas complètement détendu. Regarde l'illustration ci-dessous, et imagine avec des amortisseurs plus courts :
ou :
Dans un autre message, tu disais qu'on utilisait un body lift afin de mettre des pneus à plus grand diamètre. C'est tout à fait vrai, si on n'a pas fait avant une rehausse par ressorts plus longs, ou si cette rehausse est insuffisante. Si elle est suffisante, le body lift n'apportera rien.
3/ Remplacement des tirants : lors d'un mouvement des suspensions, le pont décrit un arc de cercle, dont le centre est le point de fixation des tirants ; ces tirants étant un rayon de cet arc. Problème, ce point de fixation n'est pas mobile sur 180°, mais est d'un angle limité. Et si l'on veut augmenter le débattement des suspensions vers le bas, il faut cintrer ces tirants de quelques degrés vers le bas (jusqu'à 15°, selon la rehausse). On peut donc soit les cintrer soi-même, si on a la place, l'outillage et les compétences (voir les modes opératoires dans le site de "Distri 4x4" (
http://ww.distri4x4.com ; rubrique "documentation", article "fabriquer des tirants de pont coudés" ; ou article "fabriquer des tirants de pont coudés renforcés".) ; on peut plus simplement en acheter déjà coudés (Equipe 4x4 ; Scorpion ; Devon 4x4 :
http://www.devon4x4.com/ ; ... ).
4/ Parallélogramme de Watt. Les explication de
Softroader étaient parfaites, et ses illustrations aussi. Il s'agit d'un système d'articulation destiné à permettre le mouvement du pont arrière (roue droite basse et roue gauche haute, ou inverse), tout en conservant le pont à sa juste place. Le système d'origine du Disco2 limite le mouvement de croisement de pont :
et son remplacement permet un mouvement plus ample :
Le fabriquant de cette modification : Rovertym (http://www.rovertym.com/). Cet accessoiriste propose aussi des kits de suspension intéressants : http://www.rovertym.com/suspensionkit.htm
5/ Tous les composants du « kit extreme » de Scorpion (voir la deuxième illustration, le Disco orange ci-dessus) ne sont pas montables sur le Disco2 : il a été conçu pour le Disco1 (200 & 300), et tous les éléments de suspensions ne sont pas identiques avec le Disco2. Par exemple, les tirants de pont arrière de ce kit ne vont que sur le Disco1, pas sur le Disco2 (selon la société Scorpion elle-même). Est-il possible de les modifier pour le Disco2 ? Peut-être, je ne sais pas.
6/ Si il y a beaucoup de poids sur une roue, elle sera bien plaquée au sol, et la propulsion sera efficace. Sinon, elle ne sera plaquée que par sa propre masse, déjà appréciable, c'est vrai, mais elle aura tendance soit à patiner, soit à jeter le revêtement vers l'arrière (en fonction de la nature du sol). Tiens un cyclomoteur à la main, et accélère sur le gravier : il projette le gravier sur l'arrière, sans (trop) avancer. Puis monte sur ce même cyclo, et accélère : tu avance. Dans un croisement de ponts important, la masse du véhicule porte essentiellement sur une des deux roues (voir la différence d'écrasement des pneus, exemple ci-dessous) :
La deuxième roue du même pont est peut-être au sol, mais elle fera "le cyclo tenu à la main" : cela sera plus décoratif que efficace.
7/ Sans blocage de différentiel, seule la roue ayant la moindre résistance tourne : la roue "en l'air" tourne, la roue au sol ne bouge pas. On est donc planté. Le blocage de différentiel (ou un système "anti-patinage") permet aux deux roues de tourner à la même vitesse dans tous les cas : la roue "en l'air" tourne, mais la roue au sol tourne aussi à la même vitesse. La propulsion peut se faire sur une seule roue du pont, mais se fait tout de même.
Donc, je pense qu'un kit "minimum" de suspensions (ressorts "+ 5 cm" et amortisseurs "+ 10 cm") est un très bon plan. On a une bonne rehausse, une amplitude de suspension appréciable, et, si ceci est allié à un système de blocage de différentiels (blocage mécanique, ou "anti-patinage" commandé par l'électronique), les croisements de ponts ne seront peut-être pas super-impressionnants, mais la propulsion en tout terrain sera efficace tout de même. Ceci à moindre frais.
Bien évidemment, si on a les moyens d'avoir un kit type "extrême" plus un système de blocage de différentiels, ça ne peut pas faire du mal !
Ceci dit, je suis plus que satisfait de mon kit "minimum". Pour les autres transformations, on verra plus tard.
Ludwig.
J'aurais du utiliser le terme de "anti-patinage", plutôt que glissement limité, puisque le manuel Land parle d'anti-patinage. Il est d'origine sur mon Disco TD5, de fin 99 : le système E.T.C. Et il est d'une très grande efficacité.
Amitiès à tous.