tarass-bulba a écrit :.
domaine d activite : formation
3 associes : un homme de 40 ans moi, et 2 femmes.........
1 de 30 ans tres compétente dans le domaine mais pas les épaules tres larges
1 de 47 , moins compétente dans le domaine ,mais deja cree 2 boites
a priori 40 % pour moi , 40 pour la + vieille , 20 pour la jeune
dernier point : les 2 gonzesses ne s entendent pas trop ............
et je me dis que je suis fou de vouloir creer une boite avec 2 gonzesses dans ces conditions !!!!!!!!!!!
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Bonsoir,
Pour ma première intervention dans la rubrique débat, je vais être assez catégorique:
dans le cas de figure que tu présentes, il faut laisser tomber.
C'est la pire des configurations: aucun majoritaire, donc en cas de désaccord, ça tourne toujours au vinaigre avec des situations de stand-by qui peuvent tuer la société.
Je l'ai vécu dans deux sociétés (ou je n'étais que salarié)...a chaque fois, alors que la société était viable, ça a fini en dépôt de bilan pour cause de mésentente des associés.
Il suffit que l'un s'investisse à fond et les autres se laissent vivre....ou que l'un confonde les comptes sociétés et ses comptes perso...ou qu'un incompétent avec 40% promette monts et merveilles a l'associé à 20 % pour pouvoir imposer son point de vue. Le fait d'être gérant ne change rien...un gérant, ça va, ça vient.
N'oublie pas aussi, qu'a trois dés le début, c'est trois salaires à payer. Faut en faire du business pour payer trois salaires (sur une base de 1500 € net par tête de pipe, ça fait une masse salariale au bas mot de 9000 € mensuel! auquel il faut rajouter les frais de fonctionnements, les locaux, les remboursements d'emprunts...bref, tout ce qui rentre dans un business plan bien ficelé.) D'autant que la première variable d'ajustement, c'est le salaire du gérant !
Il faut voir aussi sur quel basse est faite la répartition 40-40-20:
- uniquement par nécessité de partager l'investissement initial -> c'est que le projet n'est pas forcément viable. Même si elle sont frileuse, les banques prêtent sur des projets bien ficelés et cela peut donc être supporter par une personne.
- répartition liée a un apport de compétences ou de clientèles -> ça coince ferme si un associé décide de partir ou de ne pas en foutre une rame. Et vu que tu dis que l'une n'est pas très compétente.....
- volonté de partager les risques au cas ou: mauvais départ si en créant on n'est pas convaincu de la réussite. C'est courir à l'échec.
J'ai créé ma boite il y a quatre ans. Je vais prochainement m'associer, ou plutôt céder des parts de ma boite par nécessité: je voulais les compétences du gars, et on attrape pas les mouches avec du vinaigre. Par ailleurs, il m'apporte une clientèle supplémentaire (d'ou la cession par apport en industrie).
Cela dit, ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. 1 an de négo, a jouer au chat et a la souris, ce qui a permis d'apprendre a se connaître un peu (c'était un copain avant, mais juste pour un loisir commun) et voir ce que chacun à dans le ventre. Puis embauche avec association à terme si atteinte d'objectif chiffré (atteint au bout de huit mois a la place d'un an prévu). Enfin, il est évident qu'il n'y a qu'un seul décissionnaire (moi :lol

vu que je garde quoiqu'il arrive la majorité absolue des parts.
Et bien même comme ça, je flippe que ça tourne un jour au vinaigre tant j'ai vu d'associés qui finissaient par se haïr !
Bref, avec les éléments que tu nous donnes, je dis: mauvaise idée.
Thierry