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Certains modèles spyderco sont proposés avec un choix de lames dans des alliages différents. Et effectivement il y a cette fameuse technologie des poudres. Je crois avoir compris qu'on obtient la lame à partir de poudres comprimées à des milliers de bars, ensuite les futures lames sont chauffées sous vide sans atteindre leur température de fusion mais assez pour que les grains de poudre se lient. Pour finir le sorcier prononce des mots magiques et t'as une lame qui sort de l'ordinaire.
Wikipedia explique pas mal l'histoire de spyderco et dit que comme alliages ils utilisent :
440C. 8Cr13MoV. ATS-55. AUS-6. AUS-8. CPM-S30V. CPM-S90V. H-1. N690Co. VG-10. ZDP-189. CPM-S35VN. LC200N, CPM-M4, CTS-XHP, CPM-REX45, Bohler K390, M390/CPM-20CV3.
christian.styling a écrit : ven. nov. 01, 2024 8:08 amJe crois avoir compris qu'on obtient la lame à partir de poudres comprimées à des milliers de bars, ensuite les futures lames sont chauffées sous vide sans atteindre leur température de fusion mais assez pour que les grains de poudre se lient. Pour finir le sorcier prononce des mots magiques et t'as une lame qui sort de l'ordinaire.
Hé ben tu as apparemment mal compris, la lame ou les lames ne sont pas directement et individuellement fabriquées par frittage .
Dans l'industrie le processus de frittage afin d'obtenir un acier issus de la métallurgie des poudres (pour la coutellerie en l'occurrence) se fait sous forme de billettes ou de lingots, ce n'est que par la suite que les lames sont découpées dans des plaques ou barres d'acier elles même issues de ces lingots ou billettes .
Et comme sur tout couteau vient ensuite le travail d'émouturage, de traitements thermiques propre à chaque nuance d'acier, etc, etc, ...
Dans mon taf, sur la fin, les appareils amovibles en métal étaient obtenu par frittage. Comme en imprimante 3D, la machine dépose couche par couche de la poudre de métal qui est immédiatement fusionnée au laser... C'est intéressant à voir fonctionner mais je doute que l'on puisse sortir des lames avec les qualités requises
On faisait aussi des couronnes, bridges, armatures.. Etc
Avant, tout était en métal coulé selon le procédé de la cire coulée. Ça a été dingue l'évolution en quelques années
ayant travaillé chez un sous-traitant d'Alstom turbines dans le 90, j'y ai vu un appareil de projection métallique à plasma
le jeu consistait à recouvrir des ailettes de turbines avec du cobalt au dessus des 1500° pour qu'elles résistent ensuite à la chaleur de la combustion interne de la turbine
c'était bien sur un bras robotisé et l'ailette de turbine tournait sur un axe vertical, le tout en cabine sécurisée et ........ insonorisée
la qualité de la couche projetée m'avait bluffé - et je me demande si on ne pourrait pas obtenir des lames par ce procédé à plasma
J'y connais rien dans ce domaine.
Mais, amateur de couteaux ( pas collectionneur ), je crois qu'il faut pas trop accorder d'importance aux détails. On a un couteau parce qu'il nous a séduit. Si on veut qu'il ait un tranchant satisfaisant il nous suffit de penser à entretenir son fil : une fois par semaine pour les vieux 440, une fois pas mois pour les aciers modernes, une fois par an pour les alliages de la mort.
Ce qui fait qu'un couteau coupe c'est :
son emouture
le temps qu'on passe à entretenir son tranchant
Passer sa lame au cuir régulièrement évite de la bouffer à la pierre parce qu'elle ne coupe plus.