platplat a écrit :Le seul que je vois, ce sont les concours de l'education nationale...
C'est du diplome de pignole.
Ben non puisqu'elle a trouvé un emploi ailleurs.
Il ne faut pas voir que le "domaine / la matière" d'étude, ici "les lettres", mais aussi les compétences développées pour réussir dans ces études.
Après, le problème de la sur-diplôme-ite aiguë en France est un vrai problème. Et cela a un coût en impôts.
C'est très compliqué de savoir ce qu'il faut faire comme étude et surtout quoi mettre comme contenu dans une formation.
Quand je visite en stage les étudiants en BTS Electrotech, le discours des patrons est le suivant : "s'il arrive à l'heure, prévient en cas de retard alors je suis content". Quant à la technique professionnelle qu'ils attendent, jamais ils ne sont capables de me répondre. Au mieux, j'ai droit à : "quand je décide de vendre un produit ou un service je fais former mes gas par le fournisseur".
Qu'en déduire? Dans l'absolu, plus besoin pour l'Educ Nat de former des gamins à l'électrotech?
En école d'ingé, pas mieux. En 2003-4, grande enquête des "Arts et Métiers" pour savoir quoi mettre dans la formation. Retour, la seule chose trans entreprise qui s'est dégagée : les jeunes ingés doivent mieux savoir travailler en groupe. Une compétence.
Faut-il insister sur de l'éco-conception, la simuation par ordi, mettre en avant la logistique ou leur faire développer des applis. Là dessus, sur de la matière, sur le domaine : aucun consensus.
Résultats : plus de projet, des TPs avec une pédagogie dite "en ilôt".