Carnet de route, de 1970...

Vos voyages, balades, sorties 4x4. Les bons plans, les bonnes adresses, entre amis.

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GUEG'S 49
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re: Carnet de route, de 1970...

#21

Message par GUEG'S 49 »

Excellent :clap: :clap: :clap:





Hé les gars !!

...vous avez remarqué le prix de l'essence :ouin:


:D
GUEG'S 49 content de son Terrano 3.0L DI bleu LONG boite méca aprés le Samurai blanc 1.3i de 99.
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Thequaker
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re: Carnet de route, de 1970...

#22

Message par Thequaker »

Pas grave, je roule au diesel.
Pas impacté par le prix de l'essence.

Ok, je sors...
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pourquoi2b
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re: Carnet de route, de 1970...

#23

Message par pourquoi2b »

GUEG'S 49 a écrit :Excellent :clap: :clap: :clap:





Hé les gars !!

...vous avez remarqué le prix de l'essence :ouin:


:D
et en Francs.... :D
Ils ont voulu tuer Charlie, ils viennent de le rendre immortel...
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pourquoi2b
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re: Carnet de route, de 1970...

#24

Message par pourquoi2b »

pourquoi2b a écrit :elle veut bien que je publie tout, mais elle préfère demander qd même à son père....

y a des photos en noir et blanc, et imprimé.... :(
j ai l accord.... :)
Ils ont voulu tuer Charlie, ils viennent de le rendre immortel...
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mimouss
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re: Carnet de route, de 1970...

#25

Message par mimouss »

pourquoi2b a écrit :j ai l accord.... :)
Cool :)
J'ai hate :D
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Grain.de.Sable
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re: Carnet de route, de 1970...

#26

Message par Grain.de.Sable »

Euh ... bien mentionner que les droits photos etc etc ... pardon de paraître paranoïaque mais ...
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pourquoi2b
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re: Carnet de route, de 1970...

#27

Message par pourquoi2b »

ça y est....

le recit sera complet dans le premier post...

je rajouterais au fur et a mesure...

sinon 1ère partie:

1970, nous voilà autour d’une table avec nos amis Roger et Jackie, et l’incontournable discussion autour d’une nouvelle aventure s’opère….

Quelles sont nos dates de vacances cette année ? La boite de Denise et Jackie ferme en juillet, et pour nous qui travaillons dans la presse, le tirage au sort nous octroie octobre. Tout cela est bien sympathique, cela dit ou personne ne part, ou nous serons contraints (quoique…) de partir séparément. A l’évidence, la frénésie d’une nouvelle aventure rompt cet embarras.

Décision prise pour ces dames, ce sera la Bulgarie chez nos bons vieux amis, elles utiliseront la Peugeot qui fera largement l’affaire. Et pour nous, les yeux fermés nous plongeons nos doigts sur une carte : AFGANISTAN

La course aux informations commence donc, avec la paperasses-passeport et visas, la lecture, pour nous immerger dans la culture et les us, les cartes et enfin les vaccins. Restons prudents ! Coté pratique la recherche d'un tout terrain semble nécessaire. Après revue de quelques annonces nous achetons un Land-Rover long, commode pour les couchettes. Roger, mécano à ses heures vérifie la compression à la manivelle, pneus presque en bon état. Kilométrage 400 000, le prix pas trop mal, de toute façon cela fera l'affaire, en plus rodage inclus.

En attendant au boulot, un bruit court : Roger et Raymond préparent un voyage en AFGHA…. Un troisième larron Bedro est partant, nous l’accueillons bien volontiers. Mais une demi larronne perturbe nos plans, Denise repart en Bulgarie pour ramener du matériel manquant chez nos potes Bulgares. Il faudra donc la récupérer au retour.

La date du départ approchant, il faut vaincre notre peur : et des piqûres et des roulettes…. Prenons donc rendez-vous chez la dentiste. Nous expliquons le but de notre démarche et cette « tortionnaire » bien agréable partage notre passion des voyages, tant et si bien que la durée de la visite fut dépassée. Le rendez-vous suivant fut une douce plaisanterie puisque la dentiste nous emmena faire son marché. Nous n’aurons vu finalement ni roulette ni seringue, mais nous partirons quand même avec un généreux sac de médicaments. Pour le carnet de santé nous ne pouvons plus reculer, direction Air-France et nous ressortons bien heureux que se soit fait, avec le plein de cholera et un carnet.

Dans le même temps, le bricolage du véhicule va dare-dare, casiers pour le matériel, plancher pour le sommeil, rangements multiples pour le réchaud etc. Un petit problème se pose: vu l'espace impartie pour chacun, où va-t-on coucher Denise? Réflexion faite, et compte tenu du peu de nuit jusqu'à Sofia nous tendons un hamac en diagonale- ce qui nous fera dormir à quelques centimètres du fessier de Madame.

La veille du départ, enfin ! Chacun s’active au chargement, les portes arrières se referment seules, ce qui nous gène dans notre travail. Bedro trouve la solution. Etant donné les informations (s’avérant fausses) nous avions décidés de prendre une arme, Bedro pensa donc à caler les portes avec les deux boites de cartouches, bien compressées dans les angles. Ce que nous ne savions pas, c’est que Bedro était un doux rêveur, ce qui nous valut un tas de soucis, tant mécaniques que nerveux….

Le départ :
Nous voilà sur la route, nous décidons de partager le temps de conduite : ce sera deux heures par individu.

La première nuit, nous dormons en dehors de la route. Au réveil, Roger vérifie la mécanique, je fais le café, Denise plie les duvets, range. Bedro se lève et va se promener dans la nature. Au retour, Denise lui fait remarquer qu’il n’y a pas de larbin dans un voyage comme le notre. Ca commence mal….

Nous reprenons la route : arrêt repas en Autriche. La commande se fait au doigt puisque personne d’entre nous ne parle l’allemand. Notre choix est fou, on se régale, et pour le dessert la magie du doigt opère à nouveau. La patronne nous fait préciser, fait voir sa montre, il va falloir attendre. Pour gagner du temps, Roger et moi partons vérifier un bruit suspect sur le véhicule. Un quart d’heure plus tard, Denise nous appelle au secours ; nous avions commandé une monstrueuse omelette norvégienne !

Traversée de la Yougoslavie par l’autoroute en béton, qui à chaque joint de dilatation, nous donne l’impression d’être sur un chemin de fer. Puis tranquillement, nous arrivons chez nos amis Bulgares : accueil chaleureux, déchargement au grand soulagement des amortisseurs.

Nos amis, vétérans, plus impatient que des jeunes, vont trouver de l’occupation à Denise. Puisque le matériel est là, il faut le poser, elle blanchira ainsi les plafonds, posera le papier peint, les dalles au sol.

Une journée de repos, nous profitons de celle-ci pour ressouder les pattes qui fixent le toit de la carrosserie.

Adieu à Denise, aux amis, et nous sommes bientôt en Turquie, à Istambul. Arrêt sur le quai d'embarquement pour l'orient. ZUT la voiture refuse de démarrer. Notre mécano vérifie: le bobinage du démarreur à rendu l'âme. Les taxis qui attendent le client nous indiquent un garage. Roger part avec la pièce puis revient une heure plus tard, le tour est joué. Essaie de la pièce devant une foule de curieux, pas le moindre toussotement du moteur. Nous revérifions, deuxième échec, quand un gamin qui nous regarde depuis le début prend un tournevis, demande la permission à Roger et... en laissant tomber le tournevis fais un court-jus: le moteur repart. On a souvent besoin d'un plus petit que soi.

La traversée de la Turquie est bien entamée, la conduite devient dangereuse, il n’est pas rare en haut d’une côte de trouver un camion, un autocar voué à des prouesses de dépassement de véhicules. Heureusement nous avons toujours trouvé des fossés pour nous réfugier, ALLAH est grand, les problèmes sont de notre coté. Le doux Bedro, contemplatif nous cause quelques tracas, une heure de conduite passe, la deuxième nécessite quelques tapes dans le dos lorsqu’il se met à chanter en frappant en cadence le volant. Avec Roger nous avons calculée la distribution des tours de conduite de façon à ce qu’il ne pilote pas en ville. Mais ce qui devait arriver… Fangio, comme nous l’avons baptisé, lunette de soleil sur les yeux, amorce un des nombreux tunnels évidemment sans éclairage ! Nous voilà donc à grande vitesse dans un trou noir ! Quarante centimètres de trottoir, courbe sur deux roues, nous passons à coté du pire. Sortie du tunnel et vive engueulade.

Peu de temps après, notre Fangio qui a repris le volant pousse un cri, et plante la voiture dans le talus coté montagne. Heureusement, car de l’autre côté c’est le vide absolu.

Je n ai plus de direction, les vérifications s imposent. Les 4 boulons qui fixent la barre de direction sont sectionnés. Notre mécano, sans un mot, s’assoit, allume une cigarette et cogite. Depuis ce jour, j'ai appris une leçon, laisser le temps à la réflexion avant de précipiter. La cigarette finie, Roger prend une lime à ongles, un marteau, et avec minutie arrive à donner à ce qui reste des boulons assez de prise pour les extraire (chapeau); pour les remplacer c est une autre histoire, après maints essaies nous trouvons notre bonheur, chaque roue aura un serrage en moins............ Le voyage se poursuit, à part la fixation du toit: nous roulons en tenant le toit, fil de fer, et main du passager.

Colique oblige, je stoppe la voiture. Un mur bien sympathique va m isoler. Après avoir chassé un serpent, je m installe, quand un autobus rempli de touristes allant vers la Mecque, stoppe à son tour et nous voilà à plus de cinquante dans la même posture; j'ignore s il y a assez de cailloux pour tout ce monde. Quelques milles kilomètres plus loin, même attitude quand, un jeune berger surgit de nulle part, s’approche de moi en me montrant une lame de rasoir ; j’ai compris bien vite qu’il ne m’offrait pas de papier toilette ! Le marchandage commence, lui debout, moi toujours accroupi – Roger arrive ouf, il me libère.

Question conduite de nuit, l’Iran c’est aussi dangereux que la Turquie, la méthode est de rouler plein phares pour croiser, puis de couper tout éclairage et enfin remettre les phares. Autant vous dire qu'avant d'avoir assimilé le système nous décidons de ne pas rouler de nuit.

Sur notre carte, pour rejoindre MECHEED, deux routes sont possibles. Malgré les conseils gestuels de quelques uns nous mettons le cap plein Sud. Quelques kilomètres plus loin le désert, un seul camion à l’horizon, de nombreuses tôles ondulées.

Nous sommes enfin à MECHEED, la ville sainte. La visite de la mosquée s’impose. La place est imposante, c’est un magnifique lieu de culte. Autour des échoppes tout commerce, nous marchandons quelques vivres. A la visite, nous ne sommes pas les bienvenus, à chaque approche des fidèles nous barrent le passage. Un commerçant parlant Français propose de nous prêter des vêtements. Déguisés en musulmans nous pourrons peut être visiter. Nous étions entrain de calculer les risques, lorsqu’un cortège d’environ deux cents personnes criant des slogans et renversant tout étalage, se précipita vers la mosquée. Nous rappelant ainsi que Komeny grignotait le trône du Shah. Retrait de notre part en longeant les murs. Content, TRES content de ne pas s’être déguisés.

Retour en ville : nous continuons de visiter les gargotes ; nous voulons boire une bière. Impossible car introuvable, bien sûr ! Cependant, sur un étalage, une superbe boite, genre 5 kg, attire notre attention, pub en arabe, étiquette rose, représentant une oie dans une basse cour, d’office nous achetons. Plus tard quand nous ouvrirons la boite pas la moindre trace de bestiole, mais 5 kg de graisse succulente pour cuire avec des patates.

Comme partout, les enfants nous collent aux basques. Parmi eux, un gamin de sept, huit ans me tire les vêtements ; Je me libère agacé, lui, sort de sa poche un vieux préservatif, et par des gestes, me fait des offres à l’achat. Surpris et refus catégorique, mais nous l’avons quand même « bourré » de bonbons.
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zounours63
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re: Carnet de route, de 1970...

#28

Message par zounours63 »

excellent :clap:
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dayer1313
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re: Carnet de route, de 1970...

#29

Message par dayer1313 »

Superbe...

Ca c'etait de l'aventure !
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pourquoi2b
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re: Carnet de route, de 1970...

#30

Message par pourquoi2b »

Enfin l'Afganistan:

16 jours de route, 8 milles bornes au compteur, visas obtenus. Il nous faut tout compter en Afhanis.. et en Afghans....

Exemple : les pleins de carburant se font au bidon de deux cent litre. Avec une pompe manuelle, deux tubes transparents de cinq litres se remplissent et se vident à chaque pression. Pour savoir le nombre de litres versés, ne pas quitter la pompe des yeux et compter. Pour payer, comme tout étranger ne connaissant pas les prix, je sors une grosse coupure. Grimace du pompiste qui me rend un tas de billets, hochement de tête, air mécontent, quelques billets rejoignent les autres, bref, je pique une colère et des pièces apparaissent. Seulement cette fois l’attitude de mon caissier me fait comprendre que c’est terminé. Eclats de rire des deux cotés, poignée de mains.

KABOUL : 1000 kilomètre. Nous sommes presque arrivés. Première crevaison, nous changeons la roue sans réparer. Un peu plus loin, nous rencontrons une cabane en terre au bord de la route, où sont suspendues des chambres à air. Un pépé, assis sous un panneau « vulcaniser » fait la sieste. Voila notre sauveur. Enfin presque ! La chambre à air entaillée sur dix centimètres est impossible à réparer. Dans le magasin, rien qui puissent remplacer notre défunte. Le pépé, nous offre le « tchaï », il prend une aiguille et du fil, puis recoud la chambre à air, il remonte l’ensemble sur la jante, gonfle celle-ci et stupéfaits, nous décidons de mettre à l’épreuve ce beau travail. Ca tient le coup, nous nous arrêtons donc pour la nuit. Le lendemain, la roue est à plats, gonflage pompe à main la journée se passe bien. Nous sortirons le Crick trois jours durant, chaque soir jusqu’à notre arrivé à Kaboul. Là nous y trouvons un rechange et avons une pensées treès reconnaissante pour notre bricoleur de génie.

Petite promenade dans la ville, musée, échoppes, poussières, femmes vêtues à l’Européenne dans les lieux publics…. Aussitôt revêtus du TCHADRI, la visite nous amène devant un cinéma, un film Italien est en projection sous-titré en arabe. Et nous les Français ! Quelques instants d’adaptation et nous constatons que les réactions des spectateurs sont différentes des nôtres. Bon passons….

Dans une rue, un étal de boucher attire mon regard, sous les mouches, de superbes gigots de mouton. Cela va nous changer des conserves. Je fais signe au boucher de couper trois tranches, ce qu’il fait avec application, papier journal comme emballage. « CHALE ? » (combien) et il me sort un billet, une grosse coupure. D’après moi c’est le prix du mouton ! refus, je gueule et fais mine de partir, mais le boucher lui vint tout droit me planter son couteau sur mon estomac. Je recule, un passant se précipite. Dans un mélange de langues, il m’explique que le gigot se vend en entier. Je m’excuse et joue mon ignorance des coutumes. Finalement je paie un prix raisonnable, poignée de mains, un sourire, OUF !

Par la suite, j’ai appris que l’ensemble de la population vit comme au Moyen-Âge. La vie d’un individu, surtout non-croyant n’a guère d’importance.

Quittant Kaboul, nous décidons de pousser une visite vers la Pakistan, par la passe de Kiber. Visite d’un village en bord de route, nous sommes dans le no man’s land : cabanes alignées de chaque coté de la rue, poussière bien entendu. Nous n’avons pas atteint les premières maisons que des coup de feu éclatent. Nous stoppons et voyons plusieurs personnes tirer en l’air. Pas rassurés, nous entrons quand même dans le village. Dans les échoppes pas de fruits ni de tapis, en exposition des armes de toute nature et provenance. Un véritable arsenal où chaque individu fait son marché, essaie, paie et part en toute impunité. En bout de village, changement de marchandises : entassées jusqu’au plafond, des tablettes de « H » attendent le client. Tu paies moitié maintenant, moitié à la livraison nous dit en Français un « commerçant » et puis tu vas au Pakistan, non ? Alors fais demi tour dit-il, la passe c’est dangereux. Nous suivons son conseil ; retour à Kaboul, direction BAMIYAN (bouddhas) et les lacs du BAND-I- AMIR.

Nous quittons la plaine et la chaleur pour se rendre directement en montagne. La piste en lacet grimpe raide, nous doublons quelques camions très colorés, dont les colis débordent des ridelles. Sur les paquets, moutons, poules, et même des chameaux ! enfin, piétinant le tout, des passagers en nombres. Lorsque la pente est trop ardue, ils quittent le véhicule, suivent à pieds, puis remontent quand arrive une descente. Plusieurs manœuvres sont nécessaires pour mettre le camion dans l’axe à chaque virage. Pendant celles-ci, nous voyons agir la cinquième roue : un gamin, posté sur une petite plate-forme à l’arrière, armé d’une énorme cale fixée à un manche, bloque la roue arrière juste avant que celle-ci ne parte dans le vide. A vous donner des frissons !!

Le seul plat que nous verrons sur cette piste se trouve au sommet, 700-800 mètres environ, la crête de la a été raboté, équivalent à la largeur d’un camion et de chaque part le vide de plusieurs centaines de mètres. Nous roulons vraiment sur la tête d’une aiguille : impressionnant d’une beauté à toute épreuve !

Enfin nous arrivons dans la vallée de Bamiyan. A notre surprise, un hôtel deux étoiles en bords de route. On devrait trouver de la bière ! Une longue allée fleurie nous conduit au centre de ce complexe. Paillotes, palmier, verdure, ça sent le fric ! Nous ne sommes pas arrêtés, qu’un groom se précipite, regarde l’immatriculation et s’adresse à nous dans notre langue. Salutation, et de suite « peut-on trouver de la bière, » « Nous avons toute sorte d’alcool, du champagne Français, mais pas de bière » Le type nous explique que nous sommes les seuls touristes. Un convoi de Japonais doit venir en hélicoptère dans une quinzaine pour une journée. Vu nos finances et notre mode de voyage nous ne prenons même pas la peine de demander les tarifs.

Nous repartons, prochain arrêt devant les bouddhas. Creusés dans la montagne, deux énormes de cinquante trois mètres, protégés par des niches, nous obligent à lever les yeux. Quelles merveilles, combien d’années et combien de victimes du travail pour sculpter ces chefs-d’œuvre. D’autant plus que la montagne autour ressemble à du gruyère, galeries, escaliers nous emmènent au dessus de la tête des statues. Une preuve que les humains lorsqu’ils sont motivés, réalisent des choses formidables.
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