A notre écoute ..la suite?ToyoDzo a écrit :Ah oui !
J’adore répondre si vous avez des questions, si quelque chose vous intrigue, si j’ai mal expliqué.
Et des commentaires bien sûrs.
Je suis à votre écoute.
Monique
Notre voyage 4x4 en Algérie
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Jeep22
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
Il n'est de pire esclave que celui qui ne sait qu'obéir.
Grand Cherokee WK 2 FAP et Willys 1944
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
Il y a toujours des exceptions mais les alentours de Djanet ne sont pas particulièrement difficiles. Surtout quand le guide touareg connaît les bonnes "passes" à travers les cordons de dunes.papitoy a écrit :Je connais des cordons de dunes, en particulier en Tunisie, et aussi au Maroc, où à 1,5 b de pression ça ne passe pas. Il faut descendre parfois à 0,7 b, et là faire très gaffe aux déjantages !
En novembre 2019, aucune voiture de notre groupe n'a dégonflé davantage.
Par contre, il y a de grandes plaines de gros sable (ou de petits graviers :lol
qui demandent de la puissance et augmentent sensiblement la consommation.-
GEO16
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
Bonjour,
Djanet est globalement à la même latitude que Dakhla au Sahara occidental, mais l'accès en est simple, rapide et surtout libre (sans "accompagnateurs").
Merci Anne pour ce super complément photos et infos sur ce voyage en Algérie que nous ne connaissons pas.
Djanet est globalement à la même latitude que Dakhla au Sahara occidental, mais l'accès en est simple, rapide et surtout libre (sans "accompagnateurs").
Merci Anne pour ce super complément photos et infos sur ce voyage en Algérie que nous ne connaissons pas.
GEO 16
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ToyoDzo
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
Merci à tous les participants, à ceux qui ont répondu et à ceux qui lisent.
3325 vues pour cette discussion.
Je sens des appels pour la suite.
Alors j’ai écrit.
Après la narration d’un jour-type et plusieurs photos, nous arrivons à la moitié du séjour.
Nous faisons une pause à Djanet, la ville au centre de la région où nous sommes. Nous y arrivons assez tôt dans la journée, nous avons du temps à disposition.
Nous avons un hôtel réservé à Djanet. C’est un endroit sympathique, avec des cases pour chaque équipage. Ce n’est pas un hôtel luxueux selon nos critères d’occidentaux. Par contre, c’est le luxe par rapport aux nuits en tente de toit ou en voiture.
Encore que tout est question de valeurs personnelles.
Notre lit de la tente de toit est aussi bon que celui que nous avons à la maison. Donc nous considérons notre tente comme luxueuse.
Ce qui est vraiment luxueux, c’est l’accueil dans cet hôtel. Le Chef est là, il est tout content de voir Nicolas. Et il nous demande comment se sont passés ces jours dans le Sahara. Nous sommes tous enchantés par notre virée et lui en faisons part.
Il est très content. Il est heureux que nous apprécions son pays.
Au cours de la journée et du lendemain matin, il sera là à superviser pour que tout se passe bien. Nous avons donc le temps de le féliciter sur son coin de Paradis. C’est un véritable jardin, avec des fleurs, des oiseaux, des endroits pour se reposer, une belle salle à manger. Il reçoit aussi des touristes venant directement en avion. Mais il a vraiment l’habitude des équipages 4x4 et sait ce dont nous avons besoin.
Tout le personnel aussi est disponible et prêt à nous rendre service, avec des sourires étincelants. Nous nous sentons accueillis comme des rois.
Ça, c’est le luxe, pour nous.
Certaines personnes du tourisme en Suisse devraient en prendre de la graine.
Certains équipages donnent des habits à laver. Ils les retrouveront propres le lendemain. Pas tout à fait secs mais ce n’est pas grave.
Pour notre compte, nous nous débrouillons avec ce que nous avons comme linge.
Plus nous voyageons, moins nous effectuons d’arrêts pour faire de la lessive. Nous préférons prendre assez de vêtements, les stocker dans un sac étanche lorsqu’ils sont sales et bien secs et entamer de grosses lessives quand nous avons le temps.
Avec la cellule, nous avons encore plus de place pour pratiquer ainsi.
Pour ce voyage en Algérie, nous ferons la lessive de retour à la maison.
Quand nous voyageons plusieurs mois, nous choisissons un camping bien équipé et passons la journée à laver le tout. Ce n’est pas une journée éprouvante. Mettre en route une, deux ou trois machines, étendre le linge, le ramasser quand il est sec, le ranger et passer la journée à lézarder n’est pas très éprouvant.
Quand nous sommes dans le Nord, il nous faut impérativement la machine à sécher, autrement rien ne sèche.
Dans les pays scandinaves et particulièrement en Islande, le terrain de camping dépend souvent d’un hôtel. Nous donnons le linge à la buanderie de l’hôtel.
Il faut payer bien sûr. Par contre, pas de souci : rien à faire.
Nous avons du temps pour aller faire un tour à Djanet. Nous voulons aussi effectuer les pleins de nos réservoirs.
Nous sommes avertis que ça ne va pas être simple car une des deux stations de la ville est en panne ou à sec, nous ne savons pas.
C’est le fils du Chef qui nous en informe, celui qui est venu nous chercher jusqu’à la frontière.
Nous avons tous utilisé le carburant dans notre réservoir principal et entamé nos réserves.
Plusieurs solutions existent d’un équipage à l’autre. Beaucoup ont un deuxième réservoir, la liaison entre les deux réservoirs n’est pas toujours identique. D’autres ont des jerricans.
C’est le cas du Hummer par exemple. Il a une alignée de jerricans sur le toit et refait parfois le plein le soir. Il se met sur une petite pente, l’avant sur-élevé, et l’essence glisse par gravitation dans le réservoir. Ça demande quand même une certaine organisation.
Pour nous, ça peut passer sur le réservoir d’origine depuis celui de réserve, grâce à une pompe. La pompe est reliée à un bouton dans la cabine du conducteur. Appuyer avec un doigt puis l’arrêter avec le même doigt n’est pas fatiguant. C’est très simple.
Direction une des deux stations d’essence. La file d’attente se voit de loin. Nous nous mettons en place pour atteindre le Graal.
Ça nous fait sourire de penser que nous sommes dans un pays producteur de pétrole et que nous avons quand même de la peine à nous procurer du diesel.
Le conducteur du Hummer est allé à l’autre station car il lui faut de l’essence. Il remplit tous ses nombreux bidons sans attendre. L’essence n’est pas le carburant le plus recherché. Par contre, il nous indique qu’il y a aussi de l’attente là-bas pour le diesel.
Finalement, Nicolas nous propose de renoncer à faire les pleins de carburant aujourd’hui. Les chauffeurs se lèveront un peu plus tôt demain et feront le nécessaire avant le petit-déjeuner.
Tous sont d’accord.
Moi aussi, je ne serai pas chauffeur demain matin. Je pourrai dormir un peu plus tôt. Yesssss !
Paul et moi décidons d’aller voir le marché de la ville. Certains nous accompagnent ou nous les retrouvons là-bas.
Dans notre tête, nous avons le souvenir des bazars de bien d’endroits. Des grands, des petits, toujours bourrés de monde, avec des produits très simples ou incompréhensibles, de beaux objets ou des attrape-touristes. Et surtout des rabatteurs dans les allées.
Ce n’est pas une ambiance que nous adorons mais nous désirons voir comment c’est ici.
Et bien, c’est le choc !
Le tourisme de masse a quitté Djanet depuis au moins une génération. Ça se ressent dans le marché.
Nous sommes les seuls touristes. Ça fait étrange.
Beaucoup de boutiques sont fermées, il y a très peu de monde et il n’y a pas de rabatteurs dans les allées.
Nous effectuons un tour, nous regardons certains objets, personne ne vient nous distraire ou nous faire l’article.
Nous avons l’impression que c’est presque mort.
Nous partirons en ayant acheté un pyjama pour notre petit-fils de 7 mois. Nous ne l’avons pas payé cher et n’avons presque pas marchandé.
Et nous le savions en l’achetant : made in China.
Il y avait quelques beaux objets mais aucun ne nous a inspiré.
Au retour à l’hôtel, nous faisons le plein d’eau. Nous avons un réservoir de 45 litres, un autre de 20 litres et 3 de 5 litres. Deux des réservoirs de 5 litres sont casés dans le moteur. À mesure que nous roulons l’eau des bidons de 5 litres se chauffe. Et nous avons chacun un bidon pour une douche chaude le soir. Cinq litres pour se doucher et laver les cheveux et plus que suffisant. Nous avons une pompe déplaçable que nous pouvons utiliser où ça nous arrange. Lorsque nous avons fini, nous reprenons de l’eau dans les grands réservoirs et, hop, à nouveau dans le moteur pour le chauffage du lendemain.
Le dernier bidon de 5 litres sert à avoir de l’eau disponible pour la cuisine ou autre lorsque nous ne sommes pas tout près de notre véhicule.
Nous ne buvons pas l’eau de ces divers réservoirs ou bidons, à moins de l’avoir fait bouillir. En cas d’urgence, elle pourrait aussi être buvable. Nous évitons des risques, surtout que je suis particulièrement sensible au moindre germe.
Paul a de meilleurs anti-corps que moi.
Nous achetons suffisamment de bouteilles d’eau pour avoir assez à boire. Nous les rangeons éparpillées dans la voiture, à gauche et à droite. Nous nous en sortons bien.
Nous avons le repas du soir dans la grande salle à manger de l’hôtel. En fait, c’est une tente touareg vraiment bien décorée.
Nous sommes tous alignés en rond au bord de la tente. Le service se fait par devant. Nous mangeons bien et avec plaisir.
Il est juste difficile de communiquer avec beaucoup de personnes du groupe. La disposition des tables ne s’y prête pas bien.
Il y a un autre petit problème pas bien grave pour nous. Ça fait plus d’une semaine que nous sommes toujours dehors, aussi pour les repas.
Nous retrouvant à l’intérieur, dans un espace confiné, le brouhaha de nos discussions ne peut pas se répandre dans l’azur. Ça nous change complètement : nous en avons déjà perdu l’habitude.
Nous en souffrons un peu.
Nous sommes fatigués, Paul et moi allons nous coucher tôt.
Nous avons acheté des patates. Nous en avons besoin pour accompagner un de nos deux repas. Notre tout de cuisiner n’est pas encore arrivé.
J’ai juste repéré que les patates se trouvent facilement mais pas lavées. Pour me simplifier la tâche, j’ai anticipé l’achat pour pouvoir les laver à l’hôtel.
Bon, ce sont des patates renversées.
Le lendemain, Paul se lève plus tôt que moi et va effectuer le plein de diesel. Nous y allons individuellement, nous savons où c’est. Ça ne lui prend vraiment pas beaucoup de temps. Il n’y a presque personne.
Et ça fait plaisir de voir ce que ça nous a coûté : vraiment pas cher. Je ne me souviens plus le prix.
Un bon petit déjeuner, un grand au-revoir à tout le personnel et au Chef, et c’est reparti pour la deuxième partie du voyage.
Nous allons faire les courses avant de prendre la route pour retourner dans le désert.
Nous avons aussi changé de guide local.
Nous sommes très heureux de continuer notre périple dans ces paysages magnifiques.
L’ambiance dans le groupe est toujours très bonne et nous sommes aux anges.
J’ai l’air d’avoir d’immenses lunettes. C’est le cas : ce sont des sur-lunettes que je pose par dessus mes lunettes de vue. Mes yeux sont sensibles au moindre courant d’air.
Quand j’ai un problème, je ne me plains pas, je cherche une solution.
Et après, j’assume la gueule que j’ai.
Certaines frontières sont proches.
À bientôt. Monique
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Je sens des appels pour la suite.
Alors j’ai écrit.
Après la narration d’un jour-type et plusieurs photos, nous arrivons à la moitié du séjour.
Nous faisons une pause à Djanet, la ville au centre de la région où nous sommes. Nous y arrivons assez tôt dans la journée, nous avons du temps à disposition.
Nous avons un hôtel réservé à Djanet. C’est un endroit sympathique, avec des cases pour chaque équipage. Ce n’est pas un hôtel luxueux selon nos critères d’occidentaux. Par contre, c’est le luxe par rapport aux nuits en tente de toit ou en voiture.
Encore que tout est question de valeurs personnelles.
Notre lit de la tente de toit est aussi bon que celui que nous avons à la maison. Donc nous considérons notre tente comme luxueuse.
Ce qui est vraiment luxueux, c’est l’accueil dans cet hôtel. Le Chef est là, il est tout content de voir Nicolas. Et il nous demande comment se sont passés ces jours dans le Sahara. Nous sommes tous enchantés par notre virée et lui en faisons part.
Il est très content. Il est heureux que nous apprécions son pays.
Au cours de la journée et du lendemain matin, il sera là à superviser pour que tout se passe bien. Nous avons donc le temps de le féliciter sur son coin de Paradis. C’est un véritable jardin, avec des fleurs, des oiseaux, des endroits pour se reposer, une belle salle à manger. Il reçoit aussi des touristes venant directement en avion. Mais il a vraiment l’habitude des équipages 4x4 et sait ce dont nous avons besoin.
Tout le personnel aussi est disponible et prêt à nous rendre service, avec des sourires étincelants. Nous nous sentons accueillis comme des rois.
Ça, c’est le luxe, pour nous.
Certaines personnes du tourisme en Suisse devraient en prendre de la graine.
Certains équipages donnent des habits à laver. Ils les retrouveront propres le lendemain. Pas tout à fait secs mais ce n’est pas grave.
Pour notre compte, nous nous débrouillons avec ce que nous avons comme linge.
Plus nous voyageons, moins nous effectuons d’arrêts pour faire de la lessive. Nous préférons prendre assez de vêtements, les stocker dans un sac étanche lorsqu’ils sont sales et bien secs et entamer de grosses lessives quand nous avons le temps.
Avec la cellule, nous avons encore plus de place pour pratiquer ainsi.
Pour ce voyage en Algérie, nous ferons la lessive de retour à la maison.
Quand nous voyageons plusieurs mois, nous choisissons un camping bien équipé et passons la journée à laver le tout. Ce n’est pas une journée éprouvante. Mettre en route une, deux ou trois machines, étendre le linge, le ramasser quand il est sec, le ranger et passer la journée à lézarder n’est pas très éprouvant.
Quand nous sommes dans le Nord, il nous faut impérativement la machine à sécher, autrement rien ne sèche.
Dans les pays scandinaves et particulièrement en Islande, le terrain de camping dépend souvent d’un hôtel. Nous donnons le linge à la buanderie de l’hôtel.
Il faut payer bien sûr. Par contre, pas de souci : rien à faire.
Nous avons du temps pour aller faire un tour à Djanet. Nous voulons aussi effectuer les pleins de nos réservoirs.
Nous sommes avertis que ça ne va pas être simple car une des deux stations de la ville est en panne ou à sec, nous ne savons pas.
C’est le fils du Chef qui nous en informe, celui qui est venu nous chercher jusqu’à la frontière.
Nous avons tous utilisé le carburant dans notre réservoir principal et entamé nos réserves.
Plusieurs solutions existent d’un équipage à l’autre. Beaucoup ont un deuxième réservoir, la liaison entre les deux réservoirs n’est pas toujours identique. D’autres ont des jerricans.
C’est le cas du Hummer par exemple. Il a une alignée de jerricans sur le toit et refait parfois le plein le soir. Il se met sur une petite pente, l’avant sur-élevé, et l’essence glisse par gravitation dans le réservoir. Ça demande quand même une certaine organisation.
Pour nous, ça peut passer sur le réservoir d’origine depuis celui de réserve, grâce à une pompe. La pompe est reliée à un bouton dans la cabine du conducteur. Appuyer avec un doigt puis l’arrêter avec le même doigt n’est pas fatiguant. C’est très simple.
Direction une des deux stations d’essence. La file d’attente se voit de loin. Nous nous mettons en place pour atteindre le Graal.
Ça nous fait sourire de penser que nous sommes dans un pays producteur de pétrole et que nous avons quand même de la peine à nous procurer du diesel.
Le conducteur du Hummer est allé à l’autre station car il lui faut de l’essence. Il remplit tous ses nombreux bidons sans attendre. L’essence n’est pas le carburant le plus recherché. Par contre, il nous indique qu’il y a aussi de l’attente là-bas pour le diesel.
Finalement, Nicolas nous propose de renoncer à faire les pleins de carburant aujourd’hui. Les chauffeurs se lèveront un peu plus tôt demain et feront le nécessaire avant le petit-déjeuner.
Tous sont d’accord.
Moi aussi, je ne serai pas chauffeur demain matin. Je pourrai dormir un peu plus tôt. Yesssss !
Paul et moi décidons d’aller voir le marché de la ville. Certains nous accompagnent ou nous les retrouvons là-bas.
Dans notre tête, nous avons le souvenir des bazars de bien d’endroits. Des grands, des petits, toujours bourrés de monde, avec des produits très simples ou incompréhensibles, de beaux objets ou des attrape-touristes. Et surtout des rabatteurs dans les allées.
Ce n’est pas une ambiance que nous adorons mais nous désirons voir comment c’est ici.
Et bien, c’est le choc !
Le tourisme de masse a quitté Djanet depuis au moins une génération. Ça se ressent dans le marché.
Nous sommes les seuls touristes. Ça fait étrange.
Beaucoup de boutiques sont fermées, il y a très peu de monde et il n’y a pas de rabatteurs dans les allées.
Nous effectuons un tour, nous regardons certains objets, personne ne vient nous distraire ou nous faire l’article.
Nous avons l’impression que c’est presque mort.
Nous partirons en ayant acheté un pyjama pour notre petit-fils de 7 mois. Nous ne l’avons pas payé cher et n’avons presque pas marchandé.
Et nous le savions en l’achetant : made in China.
Il y avait quelques beaux objets mais aucun ne nous a inspiré.
Au retour à l’hôtel, nous faisons le plein d’eau. Nous avons un réservoir de 45 litres, un autre de 20 litres et 3 de 5 litres. Deux des réservoirs de 5 litres sont casés dans le moteur. À mesure que nous roulons l’eau des bidons de 5 litres se chauffe. Et nous avons chacun un bidon pour une douche chaude le soir. Cinq litres pour se doucher et laver les cheveux et plus que suffisant. Nous avons une pompe déplaçable que nous pouvons utiliser où ça nous arrange. Lorsque nous avons fini, nous reprenons de l’eau dans les grands réservoirs et, hop, à nouveau dans le moteur pour le chauffage du lendemain.
Le dernier bidon de 5 litres sert à avoir de l’eau disponible pour la cuisine ou autre lorsque nous ne sommes pas tout près de notre véhicule.
Nous ne buvons pas l’eau de ces divers réservoirs ou bidons, à moins de l’avoir fait bouillir. En cas d’urgence, elle pourrait aussi être buvable. Nous évitons des risques, surtout que je suis particulièrement sensible au moindre germe.
Paul a de meilleurs anti-corps que moi.
Nous achetons suffisamment de bouteilles d’eau pour avoir assez à boire. Nous les rangeons éparpillées dans la voiture, à gauche et à droite. Nous nous en sortons bien.
Nous avons le repas du soir dans la grande salle à manger de l’hôtel. En fait, c’est une tente touareg vraiment bien décorée.
Nous sommes tous alignés en rond au bord de la tente. Le service se fait par devant. Nous mangeons bien et avec plaisir.
Il est juste difficile de communiquer avec beaucoup de personnes du groupe. La disposition des tables ne s’y prête pas bien.
Il y a un autre petit problème pas bien grave pour nous. Ça fait plus d’une semaine que nous sommes toujours dehors, aussi pour les repas.
Nous retrouvant à l’intérieur, dans un espace confiné, le brouhaha de nos discussions ne peut pas se répandre dans l’azur. Ça nous change complètement : nous en avons déjà perdu l’habitude.
Nous en souffrons un peu.
Nous sommes fatigués, Paul et moi allons nous coucher tôt.
Nous avons acheté des patates. Nous en avons besoin pour accompagner un de nos deux repas. Notre tout de cuisiner n’est pas encore arrivé.
J’ai juste repéré que les patates se trouvent facilement mais pas lavées. Pour me simplifier la tâche, j’ai anticipé l’achat pour pouvoir les laver à l’hôtel.
Bon, ce sont des patates renversées.
Le lendemain, Paul se lève plus tôt que moi et va effectuer le plein de diesel. Nous y allons individuellement, nous savons où c’est. Ça ne lui prend vraiment pas beaucoup de temps. Il n’y a presque personne.
Et ça fait plaisir de voir ce que ça nous a coûté : vraiment pas cher. Je ne me souviens plus le prix.
Un bon petit déjeuner, un grand au-revoir à tout le personnel et au Chef, et c’est reparti pour la deuxième partie du voyage.
Nous allons faire les courses avant de prendre la route pour retourner dans le désert.
Nous avons aussi changé de guide local.
Nous sommes très heureux de continuer notre périple dans ces paysages magnifiques.
L’ambiance dans le groupe est toujours très bonne et nous sommes aux anges.
J’ai l’air d’avoir d’immenses lunettes. C’est le cas : ce sont des sur-lunettes que je pose par dessus mes lunettes de vue. Mes yeux sont sensibles au moindre courant d’air.
Quand j’ai un problème, je ne me plains pas, je cherche une solution.
Et après, j’assume la gueule que j’ai.
Certaines frontières sont proches.
À bientôt. Monique
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
Merci..........................
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didi
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
pas de problèmes pour les patates, on les a vues à l'endroit il n'y a pas si longtemps!!
Jimny 2021 bleu. C'est pas gros. 102 Cv c'est pas beaucoup. 13mKg c'est pas beaucoup. Mais les chiffres, hein, ça fait pas tout!!
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fzr72
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
le pied de voyager le c** dans mon canapé
Eric pour les intimes discovery 3 2005
discovery 3 2005-
Jeep22
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
Mercifzr72 a écrit :le pied de voyager le c** dans mon canapé
Il n'est de pire esclave que celui qui ne sait qu'obéir.
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
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Vous êtes beaux tous les deux même avec tes double lunettes Monique
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re: Notre voyage 4x4 en Algérie
Effectivement, la descente par le Maroc et la Mauritanie est plus libre. Mais les paysages de la Tadrart sont incomparablement plus beaux. Et en Algérie le gazole est à 18 (dix- huit) centimes d'€ le litre !GEO16 a écrit :Bonjour,
Djanet est globalement à la même latitude que Dakhla au Sahara occidental, mais l'accès en est simple, rapide et surtout libre (sans "accompagnateurs").
Merci Anne pour ce super complément photos et infos sur ce voyage en Algérie que nous ne connaissons pas.