Voilà la suite.
Je vous propose quelques commentaires généraux sur ce voyage avec Nicolas.
Nicolas est vraiment doué pour créer ses vidéos. Vous en avez sûrement vu d’autres sur d’autres pays.
D’abord, il arrive à concilier son travail de guide, meneur, gestionnaire du groupe, organisateur des repas, aides à la conduite avec celui des prises de vue. Et j’en oublie.
Nous circulons en convoi.
L’entente dans le groupe doit être bonne pour pouvoir se supporter pendant 3 semaines. D’après nos expériences, les participants sont prêts à faire de gros efforts, dans ce genre de voyage.
Ça se sent dans le bon sens du terme.
Mais parfois, Nicolas doit intervenir pour que la cohésion reste bonne. C’est tout un art que de faire une remarque à un équipage sans que celui-ci se fâche.
Ça nous est arrivé en Namibie. Nous étions dans des régions sauvages où nous observions les animaux que nous pouvions rencontrer. C’était la première fois que nous faisions ces observations en voyant des girafes, des zèbres, des éléphants et même un rhinocéros. Il faisait chaud.
Nicolas est venu nous dire discrètement qu’il fallait arrêter le moteur lorsque nous attendions l’apparition éventuelle d’un bel animal.
Vous me direz que c’est logique.
Oui, mais ..... Il faisait si chaud que j’étais à la limite du malaise. J’avais besoin de l’air conditionné.
Pas de commentaires de notre part : nous avons arrêté le moteur.
En plus, c’est plus écolo.
Et j’ai quand même supporté.
Donc ces problèmes doivent être réglés par le « chef ».
Pour la route, Nicolas fait toujours des reconnaissances complètes avant de proposer un voyage à la vente. Il a des itinéraires bis, des rallongements ou des raccourcis selon l’heure. Il sait où il peut transiger sur l’horaire et où la ponctualité est presque vitale.
Il connaît déjà ses endroits de bivouac. Pour l’Algérie, c’est facile. Il y a tant de place.
Pour l’Islande (bivouacs pour ainsi dire interdits maintenant), la Namibie (les parcs naturels où c’est interdit et beaucoup de camping qu’il faut rejoindre à temps) ou Madagascar (la sécurité et les horaires d’hôtels), par exemple. Les règles changent d’un pays à l’autre.
Il donne aussi les indications de conduite, les recommandations à suivre, les briefings du matin, le dégonflage et les gonflages des pneus, si on a le temps de s’amuser dans les dunes ou pas, les repas ...
Par dessus tout ça, il sait déjà ce qu’il veut filmer et photographier. Et en plus, il conduit son véhicule.
En fait, il y a un Nicolas avec plein de casquettes.
Et puis, je vais nous présenter encore une fois rapidement, en prenant quelques photos réalisées lors de ce voyage en Algérie.
Notre véhicule.
C’est un Toyota KDJ 120 avec quelques améliorations au niveau des ressorts, plaques de protection sous le châssis, snorkel, réservoir supplémentaire pour le diesel (il faut une autonomie de 1000 km pour ce voyage), équipement en eau, Frigo, chauffage, etc.
Ça a été son dernier grand voyage avec nous. Nous avions déjà notre nouveau Toyota avec cellule (celui avec les moutons). Sur le conseil de Nicolas, il préférait que nous prenions celui avec la tente de toit. Depuis il a été donné au fils de Paul.
Les autres véhicules étaient un peu tous équipés de la même manière que le nôtre.
Deux différences notables :
- Le Hummer engloutissait de l’essence, les autres roulaient au diesel.
- Un des Toyota avait un équipement en 220 volts impressionnant. Monsieur avait demandé à son épouse ce qu’il lui fallait pour qu’elle l’accompagne en voyage. Elle avait demandé de pouvoir utiliser son puissant sèche-cheveux quand elle le voulait. Il a fait l’installation. Madame vient en voyage et est très heureuse. Du coup Monsieur a installé une machine à café Nespresso. Il avait le voltage nécessaire.
Avec l’évolution des véhicules et des cellules, sur certaines destinations, Nicolas propose un voyage « véhicules 4x4 » et un autre voyage « cellules ». La principale différence est dans le choix des pistes et des trajectoires.
Voici donc notre Toy. C’était son nom. Le Jouet.
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Et nous voici, les ToyoDzo. C’est Madame qui écrit sur Forum 4x4. Paul se charge des cartes et des préparations de voyages. Il tient aussi un blog. Et plein d’autre bricoles importantes.
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Notre blog.
https://blogailleurs.net
Les petits-déjeuners et repas de midi sont gérés par chaque équipage.
Dans les voyages de Nicolas, il propose les repas du soir sur le principe invitants-invités. Chaque équipage fait à manger pour toute l’équipe 18-19 personnes au maximum, chacun son tour. Ça veut dire qu’une fois qu’un équipage a fait à manger, il n’a plus rien à faire les soirs suivants. Jusqu’à ce que tous les équipages aient passé.
Il met le matériel à disposition pour pouvoir gérer tant de personnes : brûleurs à gaz puissants, grande casseroles et ce qui va avec pour pouvoir servir un bon repas.
Chacun amène sa table, ses chaises et sa vaisselle personnelle. Les boissons sont réparties entre tous.
Nous aimons beaucoup cette formule.
Voici le premier repas selon cette idée. C’est Nicolas qui ouvre les feux avec une choucroute garnie.
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Les participants sont avertis avant de partir. Il faut se débrouiller pour avoir de la nourriture qui peut être conservée dans son propre véhicule.
Dans ce voyage en Algérie, nous avons mangé pas mal de confits de canards en boîte.
Et deux fondues suisses, faites par des Suisses.
L’une était faite avec du fromage lyophilisé, une marque haut de gamme.
Certains n’avaient jamais mangé de fondue. Ils ont bien aimé.
Nous pas tellement.
L’autre a été préparée par Nicolas, avec du fromage déjà râpé, mélangé et emballé sous vide. C’est très facile à trouver dans notre région.
Nous nous sommes régalés. Certains l’ont trouvée trop forte, plus typée.
J’en viens à la vidéo de Nicolas. Il nous semble que Nicolas a une formation de graphiste et adore tout ce qui est visuel. Ça se voit dans son travail.
C’est un cadeau pour nous d’avoir ce souvenir de ce voyage.
La vidéo n’est pas construite sur un ordre chronologique. Elle montre des images depuis le moment où nous n’avons plus d’escorte armée jusqu’au moment où nous quittons le Sahara. Nous avons parcouru le sable à l’est et à l’ouest de Djanet.
Voici la première photos sans escorte et notre premier bivouac.
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Nous avions un guide local. Ce guide est obligatoire et son salaire est compris dans le prix du voyage. Pour l’Algérie, Nicolas a dû se battre pour que le guide vienne dans son véhicule, avec lui. Normalement, c’est un véhicule supplémentaire à gérer.
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En 2018, le désert était encore plus beau que d’habitude, nous a-t-on dit. Il avait plu quelques jours avant notre arrivée. Beaucoup de verdure avait poussé et il restait encore des endroits avec de l’eau.
Ces mares ne sont donc pas des mirages.
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Voici notre tente en version été. Nous pouvons choisir de relever les bords ou pas. Nous avons utilisé les deux manières de faire selon notre humeur, le vent, la température....
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Je vous raconterai plus tard une anecdote à propos d’une nuit où nous avons laissé la tente en position été.
La suite bientôt.
Monique
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