
Envoyé par
christian.styling
en Espagne il existe des propriétés aux dimensions inimaginables. on ouvre un portail, on le referme et on roule, on roule, on fait le picnic, on roule, on roule, on fait le bivouac, on roule... on trouve la sortie parfois le lendemain ! bon, d'accord : on roule pas vite... mais quand même, c'est impressionnant ce qu'un seul individu peut posséder de cette terre sur laquelle on roule !... quant à expliquer sa bonne foi en cas de problème c'est assez dur quand on sait à peine dire bonjour, s'il vous plait, merci, au revoir.
ça nous est arrivé un matin de voir arriver, à pieds, de loin, un mec dont la démarche était celle du patron du coin ! on s'est autorisé à penser qu'on allait se faire engueuler. au contraire ! on est arrivé à communiquer et le mec nous a dit qu'il était heureux qu'on ait choisi son plateau pour passer la nuit. il nous a fait faire le tour des ruines pour nous expliquer que dans le temps il y avait des dizaines de milliers de brebis ! là c'était la traite, dans cet autre bâtiment c'était pour les agneaux, plus loin on faisait la tonte et on s'occupait de la laine. puis comme tout le monde s'habille en synthétique et qu'ils n'ont pas une population qui mange du mouton, ça s'est éteint...
une autre fois même scénario du mec qu'arrive. c'était en France. le mec voulait nous vendre son terrain pour qu'on y monte un club de 4x4 ! ! !
dans le Cantal le proprio est tombé sur nous alors qu'on s'installait. il est venu nous proposer de nous accueillir à la ferme ! sympa ? ça c'est arrivé plusieurs fois. dans la même région, on était avec Vauban 59 et les "locaux" sont restés nous regarder nous installer : leur fils faisait pareil mais ils avaient jamais imaginé ce qu'était un bivouac en 4x4 ! qu'on dorme en haut d'une colline ça les sciait.
et puis par contre, ça nous est arrivé de nous installer tard la nuit. on voyait pas exactement où... une fois le lendemain on voyait le mec qui jetait des graines sur le champ où on avait dormi... il nous a pas dit bonjour ! on s'est tiré... une autre fois, en Grèce, le mec nous a engueulé et a pris nos numéros. mais franchement on était arrivé la veille au soir dans le noir complet...
un coup en Lozère on a vu une superbe plage sauvage en bord de rivière. on n'a rien déballé parce qu'il y avait encore des gens du coin. on attendait notre heure. c'est eux qui sont venus nous dire de ne pas nous gêner pour eux, qu'ils savaient très bien qu'on allait dormir là, qu'on n'était pas les premiers et que ça les gênait pas !