Histovec c'est là : https://beta.gouv.fr/startup/histovec.html
Et vous pourrez mettre : "j'ai fais galvanisé mon châssis et remplacé mon moteur 2,5 l 300 TDI par un 2,8 l international sans EGR"
Vous êtes tous pour j'imagine ?
La voiture d’occasion que vous allez acheter n’est-elle pas une épave ou une voiture accidentée qui a été maquillée ? le site Caradisiac, le gouvernement va mettre en place, probablement début 2019, un site Internet retraçant l’historique des véhicules. Le site Histovec, dans une version non définitive (bêta), mais que l’on peut consulter, a déjà été mis en place.
Pour montrer sa bonne foi, le propriétaire peut générer un rapport avec à la fois des données figurant sur la carte grise, les changements de propriétaires mais aussi dans lequel seront retracés les sinistres quand le véhicule est passé chez un garagiste ou encore la situation administrative du véhicule (gage…).
Ce certificat pourra être remis à l’acheteur ou être demandé par l’acquéreur au moment de la vente.
Lutter contre les escroqueries
Dans un marché du véhicule d’occasion avec 5,7 millions de véhicules en 2017, les cas de fraude ne sont pas si rares que cela. Une étude de la direction de la concurrence (DGCCRF) de 2015, « la moitié des véhicules d’occasion comporteraient des fraudes mineures ou graves. »
Plusieurs affaires restent en mémoire. En 2015, la section de recherche de Paris avait démantelé une escroquerie aux expertises sur 5 000 véhicules d’occasion potentiellement dangereux remis en circulation à l’insu de nouveaux propriétaires. En 2016, une autre affaire avait été ouverte alors qu’un expert aurait validé en deux ans le retour sur le marché de 1 024 véhicules.
Des manipulations qui ont pu avoir des conséquences dramatiques. Le 5 janvier 2014, Vivien qui venait d’acheter une Clio d’occasion a eu un accident qui a causé la mort du passager. Les expertises ont révélé que la Clio avait été bricolée à la va-vite puis remise sur le marché par un garage de Colombes (Hauts-de-Seine). L’essieu arrière avait été mal fixé et l’état général « ne permettait pas de rouler en sécurité à plus de 40 km/h », selon un rapport.