Hello à tous,
Nos 4 jours passés en Iran ont été impeccables. Le pays est magnifique et les gens adorables comme tout.
Nous avons rarement reçu une hospitalité comme celle que nous avons vécue là-bas.
Les erreurs étaient ailleurs.
La bouteille de whisky à la frontière : c’est comme si vous passiez une frontière avec de la cocaine sur le tableau de bord. C’es la loi, nous l’avons enfreinte (bêtement) et il faut assumer.
Ça serait la même chose dans un autre pays pour un produit interdit.
L’autre erreur, c'était nous deux.
Je n’étais pas prête à assumer la suite de notre voyage, avec les visas que nous avions. Donc manque de préparations.
Et la dernière erreur, c’était moi.
Je n’étais pas bien remise du burn-out vécu en 2010. Paul a fait ce qu’il a pu. À l’impossible, nul n’est tenu.
J’ai pété les plombs. Je ne supportais plus la manière de vivre des musulmans, même modérés. Une virée préparatoire de 3 semaines dans des coins perdus de Turquie ont fait que je n’avais pas les nerfs en bon état.
Comme nous n’étions qu’un équipage, je ne pouvais plus partager mes sentiments avec quelqu’un d’autre que Paul. Dans ces pays et dans la vie de tous les jours, une femme devient invisible, inexistante. Je n’ai pas supporté.
Un homme n’adresse jamais la parole à une femme, ne lui serre surtout pas la main, ne lui répond pas dans un magasin, etc.
Quand nous avons eu la chance d’être introduits dans une famille en Iran, tout a changé.
Ce n’était pas de la méchanceté, c’est leur manière de vivre. Et je n’étais pas prête.
Encore maintenant, je ne suis pas prête à revivre ça. Mais ça ne tient pas du tout à l’Iran.
Et de porter un voile sur la tête là-bas n’avait aucune importance.
Voilà, difficile à expliquer.
Bon voyage à ceux qui ont envie d’aller là-bas. Ce que nous en avons vu était génial.
Monique