Jour 14 : 1 juillet 2017.
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Nous cherchions une chambre d’hôtes, malheureusement toutes déjà occupées. Nous finirons sur un « camping » avec petite cabane toilette d’une maison qui fait normalement uniquement chambre d’hôtes. C’est sympa : on est les seuls.
Avons été accueilli par une étudiante polonaise très cool à ÖNUNDARFJORDUR. Ils sont vraiment très cool. On nous avait demandé de patienter 20 minutes pour avoir la réponse quant aux disponibilités des chambres. L’étudiante nous a prévenus lorsqu ’elle nous a servi un café : attention, ce sont des minutes islandaises. Effectivement, la propriétaire est rentrée 2H30 plus tard.
Entre temps nous avions eu le temps de voir avec l’étudiante une solution alternative : le camping à la ferme.
Pas de vent, un peu de pluie et un peu de soleil le matin de quoi sécher la tente le matin. Une météo islandaise normale quoi.
Le matin nous avons été réveillé par une symphonie d’oiseaux locaux, cris d’orfraie, plainte, sifflement mélodieux ; genre sonnerie de téléphone, séquence répétitive qui durait plusieurs minutes. En fait tout cela formait une symphonie plus ou moins harmonieux mais riche en sons à laquelle se mêlait de temps à autre le bêlement plaintif d’un agneau.
Départ de cet endroit agréable vers 9H42. On a pu enfin se laver correctement, se raser et laver le linge; à la main; et dans le froid. Le matin le linge n’est pas sec. Un fil tendu entre la poignée haute côté conducteur et la poignée arrière du même côté permettra d’accrocher une partie du linge. Le reste trouvera sa place sur un fil tendu entre deux crochets fixés dans le haut de la porte arrière. Chauffage à fond et vitre semi ouverte toute la journée pour tenter de sécher le linge.
Nous passons par un tunnel creusé en 1996. Il est à une seule voie et fait quand même 4km de long. Tous les 200m un espace un peu plus large permet à une voiture de se mettre de côté pour laisser passer celui qui vient en face. Les tunnels suivent le même système que les Einbreidbru (pont à une seule voie). Pas simple d’estimer la distance de celui qui vient en face surtout que l’éclairage du tunnel est sommaire. Au bout de 4km, le tunnel s’élargit à 2 voies sur 1km. Ce qui est original, c’est qu’en plein tunnels, il y a une bifurcation à 90° : une voie part dans une autre direction.
On ne voit pas le bout du tunnels de ce côté ci non plus. Très certainement aussi une seule voie. Et pas de système de ventilation par ventilateur ! Le tout a été creusé à l’arrache : on voit la roche. Vu la surface de cette roche, ils n’ont pas utilisé un tunnelier. Le GPS décroche très rapide : cela se concrétise par un « trou » sur la trace du jour.
Arrivons à ISAFJÖRDUR.
Le Fjord doit être profond ici puisqu’un paquebot est amarré à quai ici.
Dépassons des islandais qui font de la course à pied le long de la route. Ils ont un équipement à l’américaine : parfaite tenue de running avec tous les accessoires de plusieurs bidons accrochés. Le running demande un sacré équipement !
Repassons dans un petit tunnel creusé en 1949.
Vue de la baie de SUDAVIK
Ici, avant la venue de l’homme accompagné de ses moutons et chevaux, le seul mammifère qui occupait ces contrées était le renard arctique. Le pauvre à presque été éradiqué par l’homme pour sa fourrure et à cause de son appétit pour les moutons. Il survit maintenant en Islande dans la réserve du HORNSTRANDIR. Impossible de s’y rendre en voiture : pas de pistes. Les seuls accès à cette zone sont : par la terre : marche à pied ; par la mer : prendre le ferry depuis ISAFJÖRDUR qui fait escale dans les petits villages de l’extrême nord.
Photo de SUDAVIK SEYDISFJÖRDUR avec reflet des neiges dans les eaux étales : Pas de vent
A l’extérieur on sent une fine odeur de serpolet.
Puis nous roulons vers HVITANES dans le HESTFJÖRDUR. Ici il pleuviote. Les falaises bordant ce fjord sont vertes. Des cours d’eaux cascadent le long de leurs flancs à pente environ 60°. Au sommet des falaises des plaques de neige.
Photo du HESTUV qui cloisonne les deux fjords que nous venons de faire. Périmètre estimé du HESTUV : 20km
Maison traditionnelle avec son toit végétalisé. Le mur coté sud de la maison est protégé par des épaisseurs de pierre. Les vents dominant viendraient donc du fond du fjord.
Photo de la digue du SKOTUF qui scintille et fume sous le soleil.
Photo des reflets du ciel et des monts enneigés dans l’eau calme à peine ridée du SKOTUF.
Au fond nous apercevons la silhouette massive du SNAEFALLSHEIDI enneigé. Les landes du nord sont encore bien enneigées en cette saison. Peut-être même qu’elles le sont toute l’année ?D’ailleurs il n’y a pas de piste donnant accès à cette lande.
Vue du chemin entre les champs de lupins de l’ISAFJÖRDUR
REYKJANES est une verrue dans le paysage islandais. C’est sûr, vous n’irez pas en Islande pour la beauté et l’esthétique et le goût architectural des Islandais dans cette contrée. C’est du strictement fonctionnel.
Vue d’une descente, d’une longue descente après un long plateau et avant un long plateau dans STEINGRIMSFJARDHEIDI.
Photo en altitude du BJARNFJ
Nous longeons l’océan arctique qui est d’un bleu superbe avec à peine quelques rides à sa surface.
Au loin on devine la terre, des hauteurs : c’est vers l’est de l’Islande. Du côté gauche de la route une base rocheuse basaltique sous le ciel bleu.
Photo de la falaise versus photo de plage
Photo de bois de flottaisons. On dirait des mâts, des troncs d’arbres charriés par l’océan, des restes d’épaves. On imagine déjà des restes de très vielles épaves : l’imagination est galopante. Des troncs de bois des forêts norvégiennes, suédoises ??
Photo d’un petit fjord VEIDILEYSA puis immédiatement le REYKJAFJÖRDUR
A DUPAVIK, nous avons visité une usine de harengs désaffectée et même en phase de devenir une ruine. C’est vraiment le hasard qui a fait que mon œil ait été attiré par la vision de paniers de pécheurs de toutes les couleurs à travers une des fenêtres qui nous a fait nous arrêter ici.
Cette usine est transformée en lieu d’exposition d’artistes mais aussi en lieu de rencontre pour tous les habitants et visiteurs de la région : ils servent une soupe de poisson tous les vendredi soir pour tous ceux qui voudront bien venir s’installer à la table. Ca nous a bien plu ce genre d’exposition très diversifié et tout cela avec très peux de moyens.
A son époque cette usine était le plus grand bâtiment en béton armé d’Islande. Elle a fermée après seulement 12 années d’exploitation.
Vue de récifs sur la route de NORDURFJÖRDUR
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