A Defender's journey
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A Defender's journey
Et comme dit grain-de-sable, un ex-toyeux devenu landiste ça compte double!
Je suis heureux, je ne me suis pas trompé, c'est exactement ce que je voulais, et je suis fier de ce morceau de technologie anglaise qui pour l'instant se repose dans mon jardin.
Enfin plus exactement sur le béton devant mon jardin devant ma maison, comme ça demain je pourrais voir s'il y a des fuites, et s'il n'y en a pas je ferai les niveaux!
Il s'agit d'un 110 de 2004, avec pas mal d'options comme l'ABS, la clim, les vitres électriques, le verrouillage centralisé, mais équipé en plus de suspensions raid, d'un réservoir de 120 litres, des protections moteur, boite et pont et aussi de nombreuses plaques d'alu indispensables pour rajouter du poids!
Plus tout un tas de bazar comme des roues alu, une galerie Rhino Track avec deux supports de RDS et deux jerricans, des phares supplémentaires, un cric Hi-lift et une...CB!
Bon fini les discours place aux photos:
Bon, si le programme télé est pourri vous pouvez lire aussi le compte rendu de la journée:
Debout depuis ce matin 5 heures, départ pour Metz où je dois récupérer l’objet de mon désir.
Pendant le voyage et attendant ensuite l’heure du rendez-vous devant la magnifique gare et ses palmiers, je me pose mille questions dont celle de savoir si j’ai vraiment fait le bon choix.
Le proprio à l’heure pile, ça se voit qu’on est dans des régions sérieuses (pas comme chez les sudistes hein !), je m’avance dans la rue à sa suite et commence à découvrir la bestiole au loin.
Bon, coté cosmétique on pourrait faire mieux, pas qu’il y ait de grosses rayures ou de grosses bosses ou même des trous, aucune corrosion apparente sur la carrosserie mais ça se voit que la peinture depuis son origine n’a pas connu une goutte de polish.
Pas bien grave, le polish et les carrosseries alu je connais pour avoir déjà possédé des anglaises, ou plutôt avoir été possédé par elles serait plus juste.
Les grilles de protection des feux avant et arrière sont un peu corrodées, mais ça tient avec des vis et un coup de remise à neuf avec une bonne peinture noire anti-corrosion et ils seront comme neuf, ainsi que la calandre et les enjoliveurs de phares en tôle.
Un coup d’œil à l’intérieur, dont l’arrière est plein de toutes les pièces qui vont avec (jantes alu, cric hi-lift, container étanche, jerricans et CB ) qui est clean, aucun accroc, les sièges comme neufs, partout des protections caoutchouc d’origine y compris dans le coffre, ciel de toit impeccable, bref sauf la poussière et un peu de crasse accumulée et un coup de nettoyage plus tard ce sera comme neuf.
Le compartiment moteur est à l’aune du reste, raisonnablement sale, le couvre moteur en plastoc est fendu mais rien d’autre.
Aucune trace de peinture refaite indiquant un crash quelconque, donc la base est saine.
Un peu de corrosion dans les ailes et sur le châssis mais très superficiel, un traitement complet avant l’hiver lui redonnera toute sa jeunesse et une protection pour des années de service.
Vient maintenant l’heure fatidique de l’essai routier.
Je grimpe en tirant douloureusement ma carcasse d’arthritique compulsif et deux onomatopées bien senties plus loin je trône sur le fauteuil conducteur.
Démarrage au quart de tour, aucun cliquetis, le 5 cylindres produit son bruit caractéristique sans fausse note ni chant d’oiseau intempestif.
Je sors de la place de parking…ah ben oui c’est vrai que ça braque mal…
Une manœuvre plus loin et ayant soigneusement évité d’éborgner les plates aux alentours, je procède au premier test au premier feu rouge : frein à main, troisième, je relâche l’embrayage et le moteur cale.
Double effet kiss-ccol le frein à main et l’embrayage sont parfaits.
Je poursuis ma route tout en précisant que le fringuant TD5 est affublé de jantes tôle et de pneus hiver qui au vu des nombreuses craquelures doit dater de la mise en service…les jantes alu à l’intérieur sont encore moins bien loties avec des pneus complètement râpés, excepté celui de la roue de secours évidemment !
Ça pourrait quand même être mieux de ce point de vue mais bon, on continue l’essai sur la voie rapide et rien à signaler : l’engin va droit, et il n’y a pas beaucoup de vibrations dans le volant ce qui vu l’état des pneus est une gageure.
Je profite d’une sortie claire pour faire un test de freinage…ben faut appuyer un peu plus qu’avec mes Toy précédents mais moins que ma dernière anglaise qui n’avait pas d’assistance au freinage.
Comme la nature m’a doté d’une paire de guiboles de demi de mêlée ça le fait, je freine bien à fond et la roue avant gauche se bloque légèrement en fin de freinage avant que l’ABS ne soulage immédiatement…ben oui y’a l’ABS aussi !
L’essai routier se révèle concluant, ayant essayé au préalable un TD5 je peux comparer et m’assurer que le moteur produit sn meilleur rendement, cela sans aucune fumée ni bruit particulier.
Pour tout dire je m’étais quand même assuré au préalable de l’entretien ; huit années de suivi, de contrôles techniques et de factures d’entretien et de bon suivi m’avaient déjà renseigné sur l’état mécanique.
On tombe d’accord et je confirme au proprio que cette fois c’est lui qui rentre en train…chacun son tour !
Paperasse et échange de bons procédés plus loin je repars avec cet engin chargé des souvenirs des précédents utilisateurs avec la ferme intention d’en faire une histoire à moi dorénavant.
Je vous passe le trajet autoroutier barbant, 120 au compteur soit 115 km/h relevé au GPS, la radio sert pas à grand chose à moins d’augmenter le volume vu que question volume entre le moteur, le CX d’armoire normande de la bestiole, l’air qui rentre par les ouïes d’aération avant (ça j’aime bien, enfin l’air pas le bruit) et celui produit par l’immense galerie Rhino Track au-dessus y’a pas à chiffonner un Def c’est vivant !
Je suis bien assis, j’ai de la place, j’adore ce coté très basique sans cuir ou faux-bois qui me rebutait dans mon KZJ95VXE, le Def c’est un camion, un petit mais un camion quand même.
Je souffre le martyre pendant trois heures parce que j’ai oublié de prendre mes anti-inflammatoires, mais je suis content je voulais un 110 et j’ai le cul dedans !
Enfin à bon port et 300 kilomètres après (comment ça je l’ai dé jà dit ! ), je file d’abord chez mon pharmacien pour résorber la douleur qui me prend du bassin jusqu’au pied, le Def n’y est pour rien c’est juste mézigues qui commence à pourrir doucement.
Je me gare…ben un Def ça braque pas, et j’en profite vu la longueur pour bloquer sur le parking que j’encombre une demi-blonde mais vraie péronnelle et déjà acariâtre avec le monstre.
Elle se risque à sortir avant que je ne débarque puis ferme son clapet prudemment en voyant ma mine, j’en peux plus.
10 minutes et miracle de la chimie après je repars, débloquant la future mégère qui réintègre son traine-couillon fissa en voyant que je n’ai toujours pas l’intention de me justifier…
A chaque feu les gamins regardent le 110 comme s’il s’agissait du tapis volant d’Indiana Jones, le charme intemporel du land Rover marche toujours, et moi je me sens à l’intérieur comme dans un cocon douillet.
Je suis un nomade, et j’ai trouvé ma monture
- rover17
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re: A Defender's journey
Vous saviez , vous n'avez rien fait ...
€uropéen de souche ...
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re: A Defender's journey
rover17 a écrit : C'est pas un RHD ?!?
féloche phill.
Et surtout laisse bien le binz de la vanne EGR et achètes toi un nanocom
- christian.styling
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re: A Defender's journey
tu racontes bien félicitationsPhil77200 a écrit :l’essai routier.
Je grimpe en tirant [...] je trône sur le fauteuil conducteur.
Démarrage au quart de tour, [...] oui c’est vrai que ça braque mal… [...] 120 au compteur [...] la radio sert pas à grand chose à moins d’augmenter le volume vu que question volume entre le moteur, le CX d’armoire normande de la bestiole, [...] y’a pas à chiffonner un Def c’est vivant !
Je suis bien assis, j’ai de la place, j’adore ce coté très basique [...] le Def c’est un camion, [...] je suis content je voulais un 110 et j’ai le cul dedans ! [...]
Je me gare…ben un Def ça braque pas, [...] A chaque feu les gamins regardent le 110 comme s’il s’agissait du tapis volant d’Indiana Jones, le charme intemporel du land Rover marche toujours, et moi je me sens à l’intérieur comme dans un cocon douillet.
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re: A Defender's journey
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re: A Defender's journey
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re: A Defender's journey
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re: A Defender's journey
Sans déconner l ABS est en option..?
profites en bien. Bonne route..
Grand Cherokee WK 2 FAP et Willys 1944
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re: A Defender's journey
rover17 a écrit : C'est pas un RHD ?!?
Penche la tête à fond vers la gauche et dis nous SVP