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Le groupe Schaeffler, principalement connu pour ses embrayages LuK et ses roulements Fag, a présenté ses travaux d’avance de phase autour de la mobilité électrique qui devraient assurer son avenir. Le plus innovant reste le développement de la roue électrique E-Wheel Drive, que l’équipementier met actuellement au point en collaboration avec Ford.
Pour ce faire, les deux entreprises ont réalisé l’an passé un prototype à 1,2 million d’euros sur base Fiesta dont la propulsion est uniquement assurée par l’essieu arrière, composé de deux roues électriques. La prouesse réside dans le fait que chaque roue, de 53 kg, intègre le moteur électrique, l’électronique de puissance, un frein à tambour (qui fait office de frein à main) et un système de refroidissement, le tout logé dans une jante de 16 pouces entièrement étanche. « Jamais un tel niveau d’intégration n’avait été atteint » mentionne Raphael Fischer, ingénieur en charge de la conception de l’E-Wheel Drive.
Chaque roue développe une puissance qui peut atteindre un pic de 40 kW sous 400 V pour un couple de 700 Nm, soit quelque 80 kW pour le train (équivalent à une centaine de chevaux). Une puissance suffisante pour gravir une belle montée, l’auto embarquant quatre personnes. La vitesse maximum est fixée à 130 km/h, du fait de la technologie du moteur d’entraînement électrique, pour une autonomie d’une centaine de kilomètre dans le cadre du prototype alimenté par une batterie de 17 kWh.
Même s’il reste possible de freiner le véhicule par le bais des moteurs électriques, le freinage principal est assuré par les traditionnelles roues avant et leurs disques et plaquettes. Parmi les avantages de la propulsion par roues électriques citons une régulation bien plus fine et imperceptible par le conducteur des fonctions ABS et ESP, mais aussi le “ torque Vectoring ”. Cela consiste en une répartition gauche/droite intelligente du couple des roues pour une meilleure tenue de route.
Schaeffler n’imagine pas les premières commandes pour son E-Wheel Drive avant cinq ans. « L’E-Wheel Drive se destine à des véhicules urbains de moins de 1,5 t avec un volume habitacle à réinventer offrant un maximum d’espace du fait de la suppression du groupe motopropulseur » explique Raphael Fischer
Des faits , pas des impressions ...
Vous saviez , vous n'avez rien fait ...
€uropéen de souche ...