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Kurios a écrit :Ça s’appelle la cémentation et ça permet d’apporter un peu de carbone en surface, c’est utilisé surtout en industrie quand on a besoin de pièces avec un acier pas trop cassant mais un peu dur en surface.
Par contre sur un couteau ça se fait avant la trempe quand le couteau est quasi fini parce que c’est vraiment en surface, genre 1/10eme de mm. Avant de forger c’est juste du folklore.
Si c'est vraiment sur une épaisseur aussi faible ça ne pourra pas servir pour la résistance du fil car au premier aiguisage il n'existera plus. Mis à part si on garde la lame en brut de forge ça va mais si on retouche, il ne restera rien et ça ne facilitera pas le travail. Bref finalement l’intérêt est faible.
Lui disait que les coups de marteau faisaient rentrer le carbone donc c'était vraiment au cours de la forge. ok pour le folklore ..
Je connaissais la cémentation industrielle (pour les engrenages de boite par exemple), mais je ne pensais pas par contre qu'on puisse "cémenter" de cette manière. Je n'avais pas du tout associé la cémentation à cette technique.
Le problème également que j'imagine avec cette technique c'est qu'on ne peut rien utiliser d'autre pour empêcher la décarburation pendant la chauffe je suppose. non?
jcdu06 a écrit :
Si tu as forgé garulfoo, tu pourras peut être répondre à une question.
Il y a longtemps j'ai vu un forgeron utiliser une corne (de bélier je pense) qu'il frotter sur le métal chaud avant martelage. Celui-ci me disais que c'était pour faire un apport de carbone (contenu dans la matière vivante de la corne) pour durcir la surface et compenser la décarburation. Est ce une lubie ou une réelle utilité?
Non je ne connaissais pas mais je suis juste un initié pas un coutelier et c'est quoi un couteau chaud ?
Il est adorable... Ses coûteaux sont ..... Magnifique, meme si je n'aime pas spécialement la forme.
Je n'ai pas osé demander le prix...
Les couteaux faits main c'est cher et ça se comprend au vu du temps passé faut donc avoir les moyens ou prendre le temps d'économiser mais comme mes quelques couteaux je m'en sers un peu partout et que je ne suis pas blindé j'aurai trop la quinte de le perdre je préfère donc prendre un semi "indus" certainement pas unique mais tout aussi efficace.
"On croise beaucoup de monde mais on ne rencontre que peu de personnes"
Subaru Forester IV 2.0 D BM6 [d]pour l'instant[/d], [d]plus tout à fait[/d], de moins en moins Full Stock
ex. LJ70, HJ45, Paj long 3.2 DiD
il y a eu, et il y a encore des gestes plus où moins efficaces (le coup de la corne brulée...)
la technologie moderne appliquée aux aciers permet de démèler le vrai du faux
si certains gestes relèvent plus des coutumes, il apportent parfois des particularités curieuses, comme des changements de teinte par exemple.
j'ai eu vu des trempes à l'urine de cheval, réputée acide; je vous raconte pas l'odeur d'autant que le type y avait mis de l'oseille à macérer
j'ai aussi vu macérer de l'ortie dans de l'urine, de cheval aussi
françois fou a écrit :
j'ai eu vu des trempes à l'urine de cheval, réputée acide; je vous raconte pas l'odeur d'autant que le type y avait mis de l'oseille à macérer
j'ai aussi vu macérer de l'ortie dans de l'urine, de cheval aussi
ce doit être des techniques héritées du moyen âge où l'huile était une denrée rare, d'ailleurs il me semble que le sang était utilisé également à une époque reculée
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ex. LJ70, HJ45, Paj long 3.2 DiD
garulfoo a écrit :ce doit être des techniques héritées du moyen âge où l'huile était une denrée rare, d'ailleurs il me semble que le sang était utilisé également à une époque reculée
Bien frais le sang? j'imagine les dérives!! une brochette de prisonnier pour la trempe!
À St Raphaël il y avait un armurier qui avait passé plusieurs années au Japon. Pour apprendre. Ensuite plusieurs mois sur une colline près d'une source. Il avait fait un four en terre. Et au bout de plusieurs mois il a enfin réussi sa lame de sabre. une dureté très élevée du tranchant // à une belle élasticité de la lame qui s'est bandée comme un arc au moment de la trempe. Il avait mastiqué le dos avec de l'argile.
christian.styling a écrit :À St Raphaël il y avait un armurier qui avait passé plusieurs années au Japon. Pour apprendre. Ensuite plusieurs mois sur une colline près d'une source. Il avait fait un four en terre. Et au bout de plusieurs mois il a enfin réussi sa lame de sabre. une dureté très élevée du tranchant // à une belle élasticité de la lame qui s'est bandée comme un arc au moment de la trempe. Il avait mastiqué le dos avec de l'argile.
normalement il me semble bien que toute la lame est recouverte "d'argile", mais pas la même argile pour le tranchant et le dos pour qu'il y ait une trempe sélective. La ligne de démarcation entre les 2 c'est le hamon.
La fabrication traditionnelle d'un katana par un maitre forgeron est un art qui demande de longues années d'apprentissage. J'avais vu un reportage sur un maitre qui fait les katana à l'ancienne, c'est passionnant.
le travail commence avec la sélection du métal directement dans la loupe et suivit ensuite un gros travail derrière pour obtenir un acier convenable à forger. S'en suit une succession de laminage et repliage sur elle même de la matière pour obtenir un barreau constitué d'une multitude de couche qui double à chaque repliage. Les apprentis frappent en rythme la matière sous la surveillance du maitre qui tient le barreau. Le polissage de la lame est confié à un autre artisan. On est quasiment dans du cérémonial ou la façon de faire est tout aussi importante que le résultat.
C'est ce que j'adore chez les japonais. Un pays moderne mais qui a également conservé ses savoir-faire traditionnels.
et c'est quoi un couteau chaud ?
il y a eu, et il y a encore des gestes plus où moins efficaces (le coup de la corne brulée...)
d'autant que le type y avait mis de l'oseille à macérer 
